Presque le paradis

Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)

Le rideau se lève sur les paysages enchanteurs de la Toscane. Mais voici que s'avancent les humains et tout s'assombrit sous le pinceau que Zezelj trempe dans l'encre noire des passions.


Italie

La fragile lumière des sentiments vacille sous le souffle des commandements. L'ordre imposé par les fascistes du quotidien éclipsera-t-il l'amour que se vouent les obscurs ? À la fin de l'histoire, le rideau retombé, que reste-t-il de nos espoirs ?

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 2003
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Presque le paradis © Mosquito 2003
Les notes
Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)
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14/05/2009 | Ems
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Généralement, je ne prends aucun risque et je m’abstiens d’acheter une bd tant qu’elle n’a fait l’objet d’aucune chronique. Ce ne fut pas le cas pour ‘Presque le paradis’ : j’ai cédé et ai acquis l’album avant que soit posté l’avis précédent. Mal m’en a pris… Le personnage central s’appelle Stefano. Il est agent de police à Montepulciano, en Toscane. C’est l’archétype du salaud. Il y a énormément de haine et de colère en lui. Il méprise sa jolie épouse. L’une des rares phrases qu’il échange quotidiennement avec elle, lorsqu’il lui téléphone en quittant le commissariat, c’est : « Chiara ! Lance les pâtes ! » Il n’hésite pas non plus à gifler ses enfants lorsque, par exemple, ils arrivent en retard pour le souper. Et il n’est pas vraiment plus aimable avec les badauds qu’il interpelle dans le cadre de ses fonctions. L’album est trop court. La situation initiale à peine décrite, l’élément déclencheur survient, suivi de près par la conclusion du récit. Le lecteur n’a pas eu l’occasion de se familiariser avec les personnages et n’éprouve dès lors aucun attachement pour ces derniers. Par ailleurs, le dessin de Zezelj n’aide pas vraiment à distinguer les protagonistes. En effet, le trait de l’auteur est trop gras – comme le soulignait à juste titre le chroniqueur précédent – et tous les personnages se ressemblent. Soyons francs : Zezelj est un bon dessinateur, avec un style bien à lui. Mais ça ne suffit pas à racheter les faiblesses de l’ensemble du scénario…

06/01/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

Noir, c'est noir..... Du scénario au dessin, le lecteur est oppressé par l'ambiance et le récit. J'ai trouvé relativement malsaine l'histoire qui, par le biais d'une seule personne, a des répercutions énormes sur les autres personnes de la commune toscane. Cet homme, brigadier de métier, a un comportement fasciste envers sa famille, ses collègues de boulot, les jeunes du village, etc... Dans un premier temps, l'auteur tisse les liens entre les protagonistes de l'histoire. L'équilibre va être chamboulé suite à un accident de la circulation. La suite devient lugubre, les réactions du brigadier sont inhumaines et pourtant logique pour lui. J'ai eu du mal à comprendre la fin à cause du dessin beaucoup trop gras empêchant de reconnaitre les personnages. Pourtant il apporte l'ambiance adéquate pour ce drame, allant même trop loin. Il y avait mieux à faire avec un début d'histoire aussi intéressant.

14/05/2009 (modifier)