Ecole bleue (Gunjou Gakusha)

Le bleu est la couleur du souvenir fidèle, de la tendresse, de la mélancolie...
Enterbrain La BD au féminin : le manga Seinen
Recueil d’histoires courtes indépendantes, École bleue met en avant cette couleur qui évoque le souvenir fidèle, la tendresse, la mélancolie. Qu'ils se déroulent au Japon ou dans un pays occidental, à l'époque contemporaine ou dans le passé, ces récits ont pour thème principal l'expression de sentiments profonds. Cela peut être une romance en pleine ville, une balade énergisante en forêt, le quotidien peu banal d'une serveuse de café ou encore une intrigue médiévale. (texte : Kana)
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Date de parution | 17 Octobre 2008 |
Statut histoire | Série terminée (composée d'histoires courtes) 4 tomes parus |
Les avis


Les histoires de ces recueils sont très différentes les unes des autres. A vrai dire, elles n'ont aucun point commun, que ce soit dans les personnages, le décor, l'époque ou le type de récit. L'éditeur annonce comme raison de les regrouper le fait qu'elles "touchent à l'expression des sentiments"... Voilà qui est assez ouvert comme définition. Non, leur unique point commun est leur auteure, auteure qui a pour seule particularité d'apprécier visiblement les récits façon shojo et de produire un dessin de qualité mais sans personnalité. Pour le reste, ce sont parfois des petites romances, parfois des tranches de vie, parfois des petites incursions du fantastique dans le réel, ou encore des petites épopées médiévales. Et jamais rien qui ne sorte vraiment du lot. Autant dire que je n'ai pas été convaincu. Les histoires ne sont pas très originales, assez romantiques mais mornes dans leur développement. Les tentatives d'humour tombent à plat. La narration n'est pas toujours claire. Le dessin est plutôt bon mais les récits m'ont si peu captivé que j'en suis facilement venu à confondre certains visages. Cela manque vraiment de consistance et de personnalité. Et la longue histoire aventure-médiévale qui occupe près de la moitié du second tome est d'une banalité et d'une prévisibilité assez effarante. Je me suis franchement ennuyé à la lecture de ces histoires courtes qui n'ont pas su me toucher ni m'intéresser.


Je n'avais pas fait attention au fait qu'il s'agissait d'histoires courtes en ouvrant le tome. Mais dès la troisième histoire, on sent bien que les contextes sont trop différents... A vrai dire j'ai eu du mal à saisir un fil conducteur entre ces nouvelles ; ce n'est pas forcément le but, me direz-vous, quand il s'agit d'histoires courtes du même auteur. Il n'empêche que souvent on arrive à trouver des points communs, des thèmes remarquables. Là, rien de particulier, aussi bien sur le plan narratif que graphique. Aki Irie fait du boulot correct, mais cela s'arrête là. La plupart des histoires nous proposent des tranches de vie, avec aucun fait saillant. Certes, parfois ça peut être bien agréable, comme avec ce court récit où une mamie se balade en forêt, et où l'auteure nous montre la beauté de celle-ci. Mais l'ensemble est tout de même assez dispensable, il eût mieux valu qu'Aki Irie (qui est aussi illustratrice pour des magazines branchés) réalise son premier manga long plutôt que de nous la faire découvrir avec ces oeuvres de jeunesse sans grand intérêt.
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