Gin Row

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Un homme solitaire loue une petite chambre à Londres. Il sort de quinze ans de prison et va coucher sur le papier son histoire, ce qui l'a amené là.


Hello Bédé Séries avec un unique avis

Un homme solitaire loue une petite chambre à Londres. Il sort de quinze ans de prison et va coucher sur le papier son histoire, ce qui l'a amené là. Sa jeunesse dans un riche manoir, la perte de son père, sa relation avec sa soeur, son mariage, puis tout ce qui va entrainer l'écroulement de ce bonheur précaire.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Février 1992
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Gin Row © Le Lombard 1992
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

23/04/2008 | Ro
Modifier


Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Une BD lue totalement par hasard et qui ne se révèle pas terrible ni pour le scénario ni pour le dessin. Le dessin est très inspiré de Bilal. Cela se voit partout, dans les décors urbains un peu sales, l'ambiance vaporeuse, les couleurs, les teintes cadavériques des peaux des personnages. Cela va même jusqu'à certains plans qui sont presque repris comme celui de la coupure dans la salle de bain. Mais Pascal Somon n'a vraiment pas le niveau technique de Bilal. Les perspectives sont plates, les couleurs froides et lisses, les décors vides aussi souvent que possible, les personnages sont laids et figés. Ce sont surtout les nez parfois décharnés selon les angles qui affirment à mes yeux le défaut de maîtrise du dessinateur. Le scénario non plus ne m'a pas vraiment plu. Commençant de manière assez classique, un gars qui sort de prison et qui raconte son passé, il met en scène un héros assez antipathique. Enfant gâté malgré la perte de son père, il se révèle un mari détestable et un homme égoïste et idiot. Jusqu'au drame qu'on voit venir des pages à l'avance. Et l'auteur n'hésite pas à récupérer telle quelle la clé scénaristique de la nouvelle Le Chat Noir d'Edgar Poe pour amener la conclusion de son intrigue. J'ai bien du mal à considérer cet emprunt éhonté comme un hommage. Bref, voilà une BD qui sortira bien vite de ma mémoire.

23/04/2008 (modifier)