Vendredi 13 (Friday the 13th)

Note: 3.25/5
(3.25/5 pour 4 avis)

Jason Voorhes, le Boogeyman dans une nouvelle épopée sanglante.


L'horreur en bande dessinée Marvel

Une jeune femme est retrouvée, nue ensanglantée et en état de choc sur une petite route menant au Lac Crystal. A ses trousses, une brute au visage caché par un masque de hockey et machette en main. La jeune fille faisait partie d'un groupe de jeunes gens chargé de retaper un camp de vacances au bord du lac. Elle en est la dernière survivante... ce livre est leur histoire.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 13 Mars 2008
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Vendredi 13 © Panini 2008
Les notes
Note: 3.25/5
(3.25/5 pour 4 avis)
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14/04/2008 | JJJ
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L'avatar du posteur Agecanonix

Ce pitch du type qui tue et re-tue inlassablement tous les ados crétins qui viennent copuler près de son lac, m'a souvent fait rigoler. Certes, comme beaucoup à une époque, je ne peux pas dire que je me ruais sur ce genre de films, mais je fais partie de ceux qui en ont tous vu au moins 1 ou 2 au cours de soirées vidéo, blotti près de sa copine terrifiée, c'était un bon prétexte pour jouer le mâle rassurant. Le pire, c'est que certaines séquences bien saignantes étaient parfois originales dans l'entreprise de massacre patentée d'ados débiles, et que ce putain de Jason est devenu culte, à l'origine d'une franchise les plus rentables du cinéma pop-corn U.S. En plus sa silhouette avec son masque de hockey, ses gros écrase-merde et sa machette, ça avait bien plus de gueule que celle du tueur des films Halloween qui sévissait à la même époque. Et puis au bout de 6 ou 7 films, je me suis dit "bon, ça va maintenant, y'en a marre de ces films à la con" où le même cinglé répète toujours la même gestuelle en variant seulement quelques-uns de ses outils à tuer ; ce qui m'énervait le plus, c'est qu'on avait beau dire à ces jeunes de ne pas aller à Crystal Lake, pour qu'ils y aillent quand même ; ça nous aura appris qu'un ado américain, c'est vraiment très con. Aussi, quand j'ai vu cet album en bibliothèque, je n'ai pu éviter d'esquisser un rictus ironique, et je me suis dit "non, je ne vais pas lire ça !" Eh ben si, par curiosité, je sais c'est un vilain défaut, mais en BD, je ne peux m'en empêcher. Résultat ? Bon déjà on a droit à une variation inspirée des films et non à du copié-collé des scènes déjà vues, mais les meurtres, les outils et la façon d'agir sont bien-sûr identiques, il ne faut donc pas s'attendre à du génial, d'autant plus que le démarrage est assez long, avec des dialogues dont on se tamponne parce que tout ce qu'on s'attend à voir là-dedans, c'est des meurtres bien sanglants à l'arme blanche. Ouf, enfin, après le milieu, ça s'active un peu plus, les scènes gore s'enchaînent sans temps morts, et la fin explose en hémoglobine. Autre particularité : il y a un peu plus de cul que dans les films (qui étaient soumis à un code de censure à l'époque). Malgré un dessin que je ne juge pas terrible, mais pas franchement laid non plus, au final, je me suis amusé et surpris : je n'ai certes pas exulté mais je n'ai pas été déçu, c'est déjà pas si mal, alors que je partais avec une forte appréhension négative. Comme je l'ai dit dans d'autres avis sur les adaptations de films, l'exercice ne m'a jamais emballé, mais ici étrangement, ça passe plutôt bien, même s'il manque un truc essentiel à mes yeux, c'est la musique, génératrice d'angoisse. Le comics respecte donc son cahier des charges et ses figures imposées tout en apportant une vision légèrement différente. Mais l'achat est plutôt réservé aux vrais mordus de cet univers.

03/05/2014 (modifier)
Par Jetjet
Note: 3/5
L'avatar du posteur Jetjet

Jason Voorhees, si ce nom n’évoque aucun souvenir ou sourire pour vous alors vous pouvez arrêter de me lire car ce qui va suivre ne risque nullement de vous intéresser ou de vous surprendre. Pour les autres personnes, impossible d’en avoir fait l’impasse si comme moi vous vous gaviez de vieilles cassettes VHS ou des multiples rediffusions des opus sur Canal + ou feu la Cinq, première chaîne française pour geeks… Jason Voorhees c’est le personnage le plus muet et rigide du cinéma d’exploitation. Ce qui ne l’a nullement empêché de promener sa silhouette pataude sur près d’une douzaine de films souvent médiocres mais diablement addictifs pour un public constitué de jeunes males en quête de sensations fortes. Le pitch soulevé principalement dans cette série consiste en ces quelques points : Jason est un tueur invulnérable qui répète inlassablement ce qu’il sait faire de mieux à savoir massacrer les imprudents et libidineux teenagers ayant la mauvaise idée de trainer près de son Crystal Lake où jadis il se noya par l’imprudence de moniteurs trop préoccupés à forniquer. La même soupe est donc servie avec plus ou moins de réussite depuis plus de trente ans et le succès commercial est invariable : Jason est devenue une icône à part et bien malgré lui grâce à un look de mort vivant caché par un masque de hockey qui aura inspiré pas mal d’ersatz entre le jeu vidéo Splatterhouse et d’autres artifices dans la vie courante : produits dérivés divers, thème musical obsédant… un véritable James Bond sur la durée sans la substance faisant incontestablement partie de la culture américaine décomplexée. Ne manquait plus à l’appel qu’une adaptation sur support papier respectant le cahier des charges et servant de tremplin au récent décevant remake des équarrissages du mongolo immortel de Crystal Lake ce qui nous amène au présent bouquin… Personnellement je me faisais une réelle joie de voir une transposition d’un univers résolument comics vers mon média préféré en pensant naïvement que les auteurs pouvaient se lâcher en contournant la censure cinéma habituelle et en développant davantage les origines et aspirations d’un personnage trop effleuré mais après lecture je dois me résoudre de constater qu’il n’en est rien….. hélas :( En effet et si on peut se réjouir d’un dessin et de couleurs plutôt bien adaptées à l’univers particulier du monstre de Crystal Lake avec un Jason particulièrement bien croqué et des bimbos aux formes on ne peut plus rebondies, le scénario n’ira jamais guère plus loin que les chapitres pelliculés dont il s’inspire respectueusement à la lettre… Le tueur est même peu présent dans les 120 pages ce qui rend chacune de ses « apparitions » particulièrement désirables et les meurtres qu’il met en scène respectent l’aspect brut et gore des films dans un silence religieux. Ce qui est à déplorer par contre c’est le montage quelque fois un peu trop rapide de certaines scènes particulièrement difficiles à appréhender mais rien de grave ! Ce qui l’est davantage est l’ineptie de certains dialogues et conversations de personnages dont on se fiche éperdument de ce qu’ils vont advenir puisqu’on le pressent dès les premières pages. Plus intéressant est le parcours d’une demoiselle névrosée devenant le pivot de l’histoire et que Jason « choisit » comme disciple involontaire de ses actes ce qui nous permet d’entrevoir certaines explications sur ses éternelles motivations de meurtre. Une surprise également sur certaines orientations sexuelles est de la partie et dénote un peu le caractère propret des protagonistes mais rien de transcendant puisque ces êtres ne sont que les jouets de Jason et finiront tous d’une façon comme d’une autre sur son tableau de chasse. Au final ce Vendredi 13 pourrait être la meilleure adaptation tous supports confondus des activités du tueur à la machette qui soit mais à vouloir rester trop consensuel, les auteurs loupent la possibilité immense de porter cette légende vers de meilleurs auspices scénaristiquement parlant. Je garde la nette impression au final d’en avoir eu pour mon argent ni plus ni moins mais ce ne sera surement pas ce bouquin qui donnera tort aux détracteurs (car il y en a autant que de fans) de la série. Le charme opéré n’est ni plus ni moins que celui de la vision d’un film : on est toujours excités à l’idée de revoir ce divertissement crétin et à sa mise en place au départ mais au final pas grand-chose n’en émerge réellement et on a beau se dire que c’est la dernière fois, on sait tous que Jason reviendra et qu’on sera toujours assez cons pour assister à sa résurrection ! Vendredi 13 est donc aussi cucul que culte ce qui est un comble ! C’est donc un achat et une lecture que je conseille à qui se reconnaitra comme moi dans cette critique… et paradoxalement ou ironiquement une œuvre à fuir sans regrets pour tous les autres ! Le cœur a ses raisons que la raison n’explique pas !!!! :)

25/08/2011 (modifier)
Par jaydee
Note: 4/5

Etant un fan des films de Jason et de slasher en général, je me suis dirigé vers ce titre. Pour moi, cette Bd est la démonstration que le slasher peut être adapté dans ce média, qu'il n'est pas réservé au cinéma. Les auteurs ont bien compris les codes de l'horreur et du scénario slasher, on a donc des personnages bien ordinaires (bimbos, intellos, brutes...). Les situations sont souvent droles, très exagérées, on peut même dire qu’à certains moments la bd fait une critique de ces films débiles pour ados. L'histoire est très plaisante, Jason toujours aussi fidèle à lui même dans la brutalité. Vous aurez compris, on n'est pas face à l'œuvre du siècle, ni face à quelque chose de franchement original, c'est juste un pur slasher, franchement réussi, qui en utilise tous les codes. Pour une adaptation de ce genre, on ne peut rêver mieux. Les dessins sont eux aussi assez conventionnels mais m'ont particulièrement plu, et m'ont beaucoup fait penser au dessinateur Christian Paty. En bref, cette Bd est un el hommage à ce cher Jason, et tire le meilleur de ce qu'elle pouvait être !

11/02/2010 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5

Ah Jason Voorhes... Jason le mort vivant Un fameux slasher qui a égayé nombre de mes soirées VHS quand j'étais plus jeune. Il y a bien longtemps que je n'ai plus vu un épisode, cela semblait si répétitif que ça en était lassant... mais j'aime bien l'aspect de Jason, il est flippant avec son masque et sa carrure imposante. Aujourd'hui Jason débarque en BD pour une aventure inédite. Initiative sympathique mais est-ce que cela apporte du sang neuf à ce bon vieux Jason Voorhes ? Pas vraiment, les jeunes adultes ici ressemblent à ceux vus dans les films. On a le balaise, le tombeur, le nerd (hippie pour le coup), les défoncés, les filles bien bombasses. Evidemment les relations entre eux ne sont pas au beau fixe, ils ont des problèmes, des secrets... Ils se disputent, s'insultent... Bref, ils sont si insupportables qu'on est ravi de voir venir Jason pour enfin nous débarrasser de ces blaireaux. Rien de bien surprenant dans tout ça : ça tranche, ça découpe, il y a beaucoup de sang, un peu (très peu) de sexe, et Jason Voorhes. Le tout dessiné de façon soignée. Cette BD ajoute un épisode de plus à la très (trop ?) longue saga de Voorhes mais n'innove pas vraiment. Pour les nostalgiques et les fans du plus méchant des Boogeymen. JJJ

14/04/2008 (MAJ le 14/04/2008) (modifier)