Les Ostings

Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)

Vladimir, Hortense et Igor Osting sont une famille de squelettes qui habitent un joli manoir.


Albums jeunesse : 6 à 10 ans La BD au féminin La Mort

La mort est un long fleuve tranquille pour la famille de squelettes Ostings. Les parents Vladimir et Hortense et le fils Igor, installés dans un superbe manoir, tentent d'échapper quotidiennement au mal qui les guette : une éternité d'ennui ! La venue de voisins insupportables et la rencontre avec des animaux sortis d'un autre temps viennent mettre de l'animation dans leur vie trop tranquille.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 16 Mars 2000
Statut histoire Série terminée (ou série abandonnée ??) 2 tomes parus

Couverture de la série Les Ostings © Delcourt 2000
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)
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Par Gaston
Note: 2/5
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Je suis très déçu par cette série. Avec une famille de squelettes, les auteurs auraient pu faire des récits extraordinaires remplis d'imagination. Malheureusement, les histoires sont peu palpitantes. Les scénarii peuvent se résumer en deux-trois phrases et les péripéties m'ont donné l'impression de n'être là que pour remplir un grand vide. Une série jeunesse ratée qui ne plaira sans doute pas aux enfants. Je ne sais pas pour vous, mais moi lorsque j'étais petit, je préférais les histoires qui stimulaient mon imagination comme Johan et Pirlouit ou Spirou et Fantasio. J'en avais rien à cirer des histoires banales comme 'Les Ostings'....

10/03/2010 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Les Ostings sont une famille de squelettes qui vivent dans l'au-delà dans un joli manoir. Elle est composée du fils Igor qui ronchonne, du père Vladimir qui philosophe et enfin de la mère Hortense qui déprime. Le graphisme est purement enfantin pour une réflexion purement philosophique sur la vie après la mort. A noter que les phylactères en forme de nuages envahissants m'ont plus que rebutés. Il est clair que cette série originale n'est pas conseillée pour les enfants à moins de leur inculquer dès le plus jeune âge la notion du morbide. Dans le premier tome par exemple sans rien vouloir tout dévoiler de l'histoire, cette famille se crée une vision psychotique pour se sentir moins seul à savoir les voisins venus d'ailleurs (procédé d'Alinoé dans Thorgal). Franchement, cela fait froid dans le dos. Même la juxtaposition de couleurs dans les champs m'ont fait penser à ces tests psychologiques ou encore à une série de livres nommé "où est Charlie ?" où l'on doit retrouver un personnage au milieu d'une image très colorée. Horrible !

18/10/2008 (modifier)

Editée dans la collection jeunesse de Delcourt, voici une série étrange, très décalée, dont j’ai peur qu’elle ait eu du mal à trouver son public. Les Ostings sont une famille de squelettes, plutôt placides, dont le quotidien assez morne il faut bien le dire, est parfois émaillé de curieuses rencontres. Anne Baraou y déploie son imaginaire, fantastique mâtiné de morbide, dans des histoires qui font la part belle à l’absurde, mais aussi au pouvoir de l’imagination. Le dessin de Sardon est assez plat, assez enfantin, il se dégage de ces “visages” de squelettes un certain malaise, que ne contrebalancent pas les couleurs, vives mais assez froides. On adhère ou pas à cet univers coloré mais malgré tout assez morbide, et selon le cas, on lit ces albums avec plaisir, ou bien on baille d’ennui. Je dois dire que je me range plutôt dans la seconde catégorie de lecteurs.

20/12/2007 (modifier)