H.H. Holmes

Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 8 avis)

L'histoire vraie du premier serial killer américain !


Serial killers

Londres 1888. L'homme suspecté d'avoir commis une série de crimes atroces contre des prostituées a quitté la Grande-Bretagne pour les Etats-Unis. On perd sa trace à Chicago, et il faudra du temps aux policiers pour mettre la main sur cet individu qui a le démon en lui, et qui n'a jamais pu réprimer ses pulsions meurtrières. Cette BD relate la carrière criminelle de H.H.Holmes, considéré comme le premier serial killer répertorié dans l'histoire de l'Amérique moderne. Herman Webster Mudgett, plus connu sous le nom d'H.H.Holmes, était un vulgaire escroc devenu meurtrier, suspecté d'avoir commis entre cinquante et deux cents meurtres, mais dont un seul a été reconnu. C'est l'histoire de ce personnage méconnu que conte cette série superbement illustrée par Fabrice Le Hénanff.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 2006
Statut histoire Série abandonnée 2 tomes parus

Couverture de la série H.H. Holmes © Glénat 2006
Les notes
Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 8 avis)
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29/07/2006 | Ro
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L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai emprunté ces 2 albums sans trop savoir à quoi m'attendre, et j'en sors déçu. C'est une histoire assez compliquée par sa narration biscornue mêlant pourtant des personnages comme Siringo de l'agence Pinkerton (vu dans la Bd Sundance) et l'ombre de Jack l'Eventreur... il y a trop de situations entrecoupées par d'autres, trop d'ellipses et trop de scènes qui s'imposent sans aucune transition, de sorte que la lecture finit par être pénible, ça amène une confusion et une lassitude, c'est très difficile de s'y retrouver. Mais surtout, c'est la partie graphique qui me freine énormément, le dessin est constamment sombre, je ne sais pas si c'est un style, mais ça ne me convient pas du tout et ça rend le récit encore plus confus, si bien qu'il faut très souvent s'y reprendre à 2 fois pour comprendre ce qui se passe dans certaines cases. D'emblée, les lettrages sont trop petits et très inconfortables pour la vue, j'ai dû me bousiller les yeux rien qu'à tenter de déchiffrer certains cartouches, par endroits, c'est illisible, et ça ne s'améliore relativement que dans le tome 2. Le récit n'est donc guère passionnant à cause de ce dessin irrégulier : par endroits, il est très approximatif, et ailleurs, il peut être très chouette, avec un côté broussailleux étrange ; les personnages sont assez nombreux, il n'est pas toujours facile de bien les identifier car certaines têtes à moustaches se ressemblent. La série est abandonnée ? ça ne me désole pas, quoique après l'effort déployé pour essayer de lire cette Bd dans les conditions que j'ai décrites, j'aurais voulu connaitre le dénouement, mais je n'en ferai pas une maladie...

07/05/2017 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Après ma lecture de « Les Caméléons », j’avais écrit de Fabrice Le Henanff que, malgré son talent manifeste, son style ne s’accordait pas à la bande dessinée. Que de progrès parcourus depuis lors ! Tout n’est pas encore parfait, mais la lisibilité a été grandement améliorée, et le trait de l’artiste est dorénavant parmi les plus prometteurs que je connaisse. Restent cependant à améliorer trois points. Tout d’abord, certaines planches nécessiteraient bien l’usage d’une lampe de poche pour les éclairer tant elles sont sombres. Cette remarque vaut principalement pour le premier tome, et a été partiellement corrigée dans le deuxième. Ensuite, ce trait est surtout d’une grande beauté lorsqu’il est soigné jusque dans ses moindres détails. Dès que Le Henanff fait montre d’un brin de précipitation, le charme s’évapore, la lisibilité chute et cette fragile beauté devient tout simplement mocheté innommable. Dans le deuxième tome, à l’une ou l’autre reprise, cette situation s’est présentée, principalement dans le soin apporté aux vêtements des protagonistes. Enfin, la disposition de phylactères est encore à travailler tant il m’est fréquemment arrivé de les lire dans le mauvais ordre. Dans une moindre mesure, la construction des planches souffre du même mal, mais j’y ai cependant décelé une certaine logique au fil de ma lecture. Au niveau du scénario, Henri Fabuel est, lui aussi en progrès. Son intrigue me semble plus intéressante. L’étau se resserre autour de ce tueur en série, et j’ai envie de savoir comment tout cela va finir. Les personnages sont intéressants, tout comme l’époque et le contexte. Par contre, et c’est la grosse faiblesse de cette série, qu’est ce que c’est mal raconté ! Les dialogues sonnent très souvent faux (mais, alors là, quand je dis « faux » ...) et la narration est très maladroite, elle aussi. Placer de temps à autre un « plus tard », un « au même moment » ne ferait pas de tort. Et arrêter de jouer constamment sur des ellipses trop faciles serait une option on ne peut plus judicieuse. Enfin, toutes les transitions sont à travailler. J’ai trop souvent eu du mal à suivre les événements tant cette série saute du coq à l’âne. A ces conditions, tant scénaristiques qu’esthétiques, la série pourrait franchement devenir intéressante. Mais en attendant, et malgré les progrès réalisés par rapport à leur première œuvre, je ne peux dire que « bof ». Courage les gars, vous êtes sur la bonne voie mais il reste encore du travail !

12/03/2010 (modifier)
Par Pacman
Note: 2/5

En fait, je n'ai pas grand chose à reprocher à cet album: le dessin est plus que correct, l'histoire se tient, si ce n'est l'hypothèse Jack l'éventreur, au début de l'album. Il se trouve que j'ai d'abord été attiré par la couverture de l'album, mais que la vie et l'oeuvre des sérial killers, ça ne m'intéresse pas du tout. Cela ressemble (mais comment pourrait il en être autrement?) à une suite interminable de faits divers morbides, une enquête qui n'en finit pas de piétiner, ou l'enquêteur s'efforce de se mettre dans la peau du meurtrier... Pour ce qui est du dessin, je l'ai dit, il est vraiment pas mal, mais trop sombre à mon goût, certainement pour assombrir encore l'ambiance. Mais parfois c'est exagéré, limite lisible. Pour finir, H.H.Holmes ravira sans doute les amateurs du genre, mais personnellement, je décroche ici.

06/05/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

Après la lecture du premier tome. Cette BD aurait pu être beaucoup mieux au lieu d'être juste moyenne. Peut être que le tir sera corrigé par la suite : Scénario : point faible : c'est intéressant mais dur à suivre, on passe du coq à l'âne, c'est vraiment fouillis. Le premier tome est peut être trop dense... Pourtant il y a matière, la fin du tome m'a plu, on commence à assimiler les principaux personnages. Dessin : Ouahhhhhhhh !!! Superbe, un petit côté "Sorel" mais plus réaliste. Superbes couleurs. La densité du dessin alourdit un peu l'histoire mais à ce niveau ça devient vraiment de l'art. Vivement le Tome 2 pour y voir plus clair.

09/05/2008 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Vous aimez la noirceur et les tueurs en série ?... Vous allez être servi !... Mais attention quand même : il ne s'agit pas d'une énième aventure de Sherlock Holmes. Si la "vedette" de cet album est bien surnommée "HH Holmes" il s'agit d'une sorte de pseudo lui attribué. L'homme s'appelle en réalité Herman Webster Mudgett. Et qu'a-t-il de particulier, ce personnage ?... Tout simplement qu'il est considéré, par de vrais spécialistes, comme le tout premier tueur en série ayant sévi aux Etats-Unis. Né en Angleterre, il fuira cette dernière après moult crimes atroces de prostituées.. Il poursuivra son parcours aux USA où il sera arrêté et pendu en 1896. On lui "prête" entre 50 et 200 meurtres. Pourtant, un seul lui sera réellement imputé... Cet album -premier d'une série- m'a narré une partie de l'histoire de ce sombre sire. Rebutant au début par un scénario assez touffu, je me suis laissé entraîner par le graphisme et la mise en images de Le Hénaff ; un style graphique d'ailleurs qui colle bien au sujet. Et je me suis quand même laissé prendre au "jeu" des auteurs ; même si je n'en ai pas retiré un vif plaisir de lecture. Un album sombre, inquiétant. Bien fait mais : j'attends la suite, pour voir.

31/01/2007 (modifier)
Par Chalybs
Note: 2/5

Première chose qui frappe quand on ouvre cet album : le dessin ! Un joyau, un chef d'oeuvre. Je ne sais pas quelle technique il a utilisé, mais le rendu est vraiment magnifique. J'ai l'impression qu'il a utilisé du papier jaune à gros grain, façon papyrus. En tout cas, ça pose l'ambiance d'entrée avec des teintes marrons/ocres de très bon goût. L'histoire pour sa part est un peu décevante dans cet album. Je trouve que le scénario est lent à démarrer. Les pièces et les personnages se mettent en place, mais nous n'en apprenons pas suffisamment pour nous satisfaire. Le tout est un peu confus sans grande originalité. Des meurtriers et des Jack l'éventreurs, nous en avons déjà eu à la pelle. J’aime la manière dont le HHHolmes a été dessiné sur la couv'. Les h se transforment en 666. Joli. Je ne suis pas emballé par ce premier tome. Mais l'histoire du meurtrier est telle (bien gore, renseignez vous !) que je lirai sûrement la suite en espérant une accélération et une fluidification du récit prévu en quatre tomes.

11/08/2006 (modifier)
Par softdust
Note: 2/5

Je peux reprendre tous les arguments des avis postés sur cet album : beau graphisme, belles couleurs mais scénario confus voire incompréhensible. Ca me parait inutile d'en dire plus, je ne veux pas décourager ou dégoûter les éventuels amateurs. Simplement, j'en suis qu'au 3/4 de l'album et je ne finirai sûrement pas sa lecture...

01/08/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Une couverture très attirante, des pages au graphisme très esthétique, de belles couleurs, une histoire qui aurait pu être intéressante... mais la narration vient presque tout gâcher. L'excellent logo H.H.Holmes de la couverture où les H forment un 6.6.6 avait attiré mon attention depuis plus d'un mois. Le peu que j'en avais feuilleté avait flatté mon oeil. Ce sont des planches au dessin réussi, utilisant un esthétisme à base de couleurs marrons rehaussées de rouge et de blanc. Je trouve le choix de cette palette chromatique un peu facile dans le sens où cette association est quasiment toujours assurée de plaire mais le résultat n'en est pas moins sympathique. Les décors, la couleur directe, le tout me rappelle un peu certains albums de Sorel, en un peu moins typé cependant. Les quelques premières pages de lecture forment une introduction assez classique : sans avoir été très captivé dès le début, j'estimais cependant que le récit pouvait être porteur. Mais les choses se sont gâtées peu à peu quand j'ai commencé à avoir un peu de mal à suivre la narration de certaines planches. Puis, alors que je pensais que les éléments allaient finir par s'assembler, j'ai réalisé que je sombrais de plus en plus dans la confusion. On saute d'un lieu à un autre sans trop savoir pourquoi, on suit les personnages sans trop savoir ce qu'ils font et pourquoi. Le dessin a beau être esthétique, on confond facilement les visages. Par exemple, c'est seulement à la lecture du résumé que j'ai vraiment réalisé que Herman Mudgett et Henry H. Holmes étaient la même personne. Et avant d'arriver à la moitié de l'album, on comprend que... qu'on ne comprend quasiment rien. J'ai eu beau prendre mon temps à la lecture, je ne savais jamais si l'histoire avait un suivi linéaire ou si on assistait à des sauts chronologiques par moment. Je n'ai pas compris les motivations des personnages, qui faisait quoi, pourquoi, etc. J'ai été tellement perdu que vers les deux tiers de l'album, j'en suis venu à regarder le nombre de pages qu'il restait tant j'avais décroché du récit. Alors bien sûr, il doit être possible de réfléchir et de mettre bout à bout les séquences du récit pour y trouver un réel suivi... mais là, je n'ai pas réussi. Je n'ai donc retiré du scénario qu'un résumé d'ensemble qui pourrait tenir en une ou deux lignes et je suis passé complètement à côté de toutes les éventuelles finesses et des détails. Vraiment dommage donc car le dessin est bon, la présentation est bonne, le sujet aurait pu être bon, mais la narration est vraiment ratée à mes yeux, et je ne sais pas si j'ai envie de lire la suite.

29/07/2006 (modifier)