Le Bouddha d'Azur

Note: 3.46/5
(3.46/5 pour 13 avis)

En été, dans l'Himalaya, lorsque la neige fond aux heures les plus chaudes, l'eau qui ruisselle fredonne d'étranges mélodies.


1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide 1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Auteurs suisses Bouddhisme Cosey Journal Spirou L'Himalaya La Montagne Tibet

En été, dans l'Himalaya, lorsque la neige fond aux heures les plus chaudes, l'eau qui ruisselle fredonne d'étranges mélodies. Hymnes d'hier, chansons de demain, plaisanteries polissonnes ou légendes oubliées. Ainsi, certains jours, on peut entendre dans le murmure né au soleil de midi, l'histoire de Lhahl et Porridge. Lhal et Porridge qui, comme les eaux dévalant des sommets, mille fois se rencontrèrent, mille fois se séparèrent et mille fois. Mais voyez plutôt. Texte : Dupuis

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 05 Octobre 2005
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Le Bouddha d'Azur © Dupuis 2005
Les notes
Note: 3.46/5
(3.46/5 pour 13 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

05/10/2005 | ArzaK
Modifier


L'avatar du posteur bamiléké

Très belle série que l'histoire de cette petite oursonne qui sait se mettre en boule pour défendre sa vie. A travers cette magnifique histoire d'amour entre Lhahl la Tibétaine et Porridge l'Anglais, Cosey défend une fois de plus la liberté d'un peuple à choisir ses croyances, ses pensées et son mode de vie. Une fois de plus son talent explose au service de la nature montagneuse et neigeuse qu'il peint comme nul autre. Toujours dans son registre de bleu-blanc-jaune, il y ajoute malheureusement des pages rouges qui fendent le cœur. Comme pour Jonathan, Cosey évite le manichéisme en séparant système politique et individu libre et responsable grâce au rôle très actif de la Chinoise Fang. Il faut accepter le rythme de la narration qui s'adapte à l'environnement. Lent au début puis qui s'accélère avec la montée de l'intensité dramatique du récit. Entre Beatles et Longchenpa, Cosey nous guide vers une ouverture à l'autre. Encore une série très agréable. Pour conclure, j'aime beaucoup la façon dont Cosey dessine les femmes asiatiques. Il n'a pas besoin de les dénuder pour leur donner une charge érotique intense. Un regard suffit.

02/02/2022 (modifier)
Par Alix
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Alix

J’ai beaucoup aimé le peu que j’ai lu de Cosey, il était donc temps que je m’intéresse au reste de son œuvre. Je commence par « Le Bouddha d'Azur », et je ressors ravi de ma lecture. L’histoire est intéressante et mêle une aventure très humaine à un contexte historique lourd de sens. Les personnages sont attachants, et l’intrigue très prenante, avec un dénouement inattendu et satisfaisant. Certaines planches sont un poil chargées textuellement, mais rien de bien grave. Et puis une BD de Cosey, ce n’est pas juste une intrigue, c’est aussi un voyage. Quel délice de découvrir un pays, ses paysages, ses montagnes majestueuses, mais aussi sa population, ses traditions, ses villages, etc. au travers du superbe dessin de Cosey. Quel plaisir pour les yeux. Sa représentation des Alpes dans A la recherche de Peter Pan m’avait déjà émerveillé, mais là on atteint des sommets (littéralement !) Un excellent moment de lecture, dépaysant au possible.

03/10/2012 (modifier)
Par birdyann
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Presque inconditionnelle de "tout Cosey", ce qui est appelé "bons sentiments" me fait surtout l'effet d'une brise fraîche et humaine, en toute simplicité, dans un monde fait de beaucoup de brutalité. Le Bouddha d'Azur nous ramène au Tibet de Jonathan, le Tibet vu par Cosey, avec tendresse et comme de l'intérieur. Un autre regard sur l'autre.

19/09/2009 (modifier)