Les Oreilles rouges
Les oreilles rouges, c'est l'histoire d'un gamin qui prend des taloches (souvent justifiées).
Recueil de gags en plusieurs pages, l'ensemble étant quasi- muet. Le lecteur suit la vie tourmentée d'un gamin qui collectionne les taloches.
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Editeur
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Genre
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Public
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| Date de parution | Mars 1992 |
| Statut histoire | Strips - gags 1 tome paru |
© Glénat 1992
Les avis
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Reiser s’est fait une spécialité de la provocation, en s’attaquant aux valeurs mises en avant par la société « bourgeoise » des années 1970 et 1980. Ici, c’est surtout l’enfance qui en prend pour son grade. Ou plutôt un enfant, qui en prend plein la gueule, cumulant les baffes, pour des motifs variés, plus ou moins gratuits, généralement de la part de ses parents – mais pas seulement ! Il ne faut pas forcément y lire une métaphore de l’enfance « giscardienne », cela n’est peut-être qu’un défouloir pour Reiser, qui réussit ici à me faire sourire, mais rarement à me faire rire, hélas. Cela se lit rapidement, ce n’est pas désagréable, mais ce n’est pas inoubliable non plus.
Du Reiser muet ! Je n'aime pas trop car il a deux choses qui me font aimer son style : son dessin et ses répliques cyniques. Il manque donc un des deux ingrédients qui me font apprécier l'auteur, mais j'avais bien aimé 'La Vie au grand air' qui était une autre bande dessinée muette alors je me suis dit que j'aillais peut-être aimer 'Les oreilles rouges' aussi. Ben en fait je me suis trompé. Le dessin de Reiser est toujours aussi excellent, mais l'absence de dialogues savoureux m'a ennuyé. L'humour n'est pas très amusant et tourne sur le même concept encore et encore. Et puis j'avais plus envie de plaindre le pauvre gamin que de rire de ses malheurs.
Une suite de planches presque entièrement muettes. Je ne pense pas que ce soit le meilleur de Reiser. Ca ne m'a pas vraiment fait sourire et encore moins rire. C'est par moment assez cynique : un gamin qui, sans arrêt, se prend des baffes, souvent sans raison valable, mais il n'y a pas de quoi s'enthousiasmer outre mesure. Un album à réserver aux seuls vrais fans de Reiser.
Ce pauvre gosse qui n'a pas le droit de se branler tranquillement sans se ramasser des beignes monstrueuses de la part de ses parents. Ca me fait pleurer de rire à chaque lecture. Je sais, c'est un peu gras, mais en même temps c'est tellement vrai. Tout mec normalement constitué devrait apprécier cet album.
Un concept intéressant (BD pratiquement muette) mais au final d'un intérêt très relatif. On n'y reconnaît pas le Reiser mordant habituel, même si quelques gags peuvent faire sourire.
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