Aïda

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Aïda est une jeune femme qui aime photographier le monde et le façonner grâce à son imagination.


Auteurs italiens

Étouffée par sa mère workaholic, ses amis superficiels et son propre regard, Aïda est au bord de la rupture physique et psychologique. Mais sa rencontre avec un commando artistique : The Virus, va lui permettre d’enfin ressentir quelque chose. Ce virus serait-il l’antidote ? Aïda dépeint le portrait poignant d’une génération née dans un monde où le numérique est omniprésent. Dans ce one shot, Sergio Gerasi livre une réflexion pertinente sur notre société actuelle et l'importance de l'art dans l'éveil des consciences.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 15 Avril 2022
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Aïda © Ankama Editions 2022
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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27/04/2025 | Noirdésir
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Il y a des choses intéressantes dans cette histoire, et dans les dialogues, mais j’ai trouvé l’ensemble un peu confus, jouant sur trop de facilités, et finalement toutes les diatribes – justifiées – contre la société actuelle sont comme aseptisées par cette naïveté, et le manque de crédibilité de certaines parties fait perdre une partie de l’intérêt de l’ensemble. De fait, je pense que l’album s’adresse avant tout à des adolescents, qui seront peut-être moins regardants que moi, et qui pourront plus facilement s’identifier aux personnages (ado ou très jeunes adultes pour la plupart). Aïda est la fille d’une présentatrice vedette de la télé, superficielle et qui la délaisse, elle côtoie d’autres jeunes de la grande bourgeoisie, très prétentieux et faussement rebelles. Mais Aïda va, suite à quelques hasards, rencontrer et être conquise par un groupe de jeunes activistes, agissant sous le nom de « Virus » en menant des actions coups de poings médiatiques contre les travers de la société de consommation. La narration est rythmée, et, si le dessin est un peu brinquebalant, je l’ai globalement aimé, comme je me suis fait à la colorisation tranchée où tous les tons de rouge et rose dominent. Mais les personnages sont trop caricaturaux : que ce soit les copains d’Aïda, ou ses nouveaux amis (la scène où chacun présente sa famille en est l’illustration, ils incarnent tous un manque affectif ou une blessure différente, comme si un catalogue devait en entier être exploité !). De plus pas mal de choses manquent de crédibilité : en particulier les membres du « Virus » semblent pouvoir voler, sont bien plus mobiles que les vieux Yamakasi ! Ils bénéficient aussi longtemps d’une immunité, ou d’une incompétence suite à leurs interventions (souvent aussi improbables, comme ces projections de milliers de cameras dans les rues !), jusqu’au moment où, d’un coup, ils sont tous arrêtés – pour être relâchés de façon incompréhensible, tout ceci menant aux happy-end et autres réconciliations de la fin. Bref, pas ma came, je ne suis pas le cœur de cible. Mais cet album peut davantage plaire à un jeune lectorat je pense, d’où ma notation relativement généreuse (je serais presque proche du deux étoiles pour mon ressenti réel). Note réelle 2,5/5.

27/04/2025 (modifier)