Les Désirs de Vénus

Cette galerie contient des images potentiellement pornographiques. En appuyant sur le bouton ci-dessous, vous confirmez être majeur.

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

7 histoires courtes (noir et blanc)


Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre La BD au féminin

1. Deux femmes invitent un ami à regarder leur vidéo de vacances. 2. Un homme fait l’amour à sa fiancé qui se réservait jusqu’à présent alors qu’elle est en train de rêver. 3. Un homme fantasme sur une patiente dans une salle d’attente. 4. Un pianiste renommé a mis fin à sa carrière pour accompagner sa compagne strip-teaseuse, ce qui ne cesse d’étonner ses amis. 5. Un homme utilise un stratagème pour recevoir sa maîtresse dans sa maison alors que sa femme est là. 6. Une homme vivant un ménage à trois comme tous les autres hommes en rêvent se retrouvent le dindon de la farce lorsque ses deux compagnes se rendent compte qu’elles peuvent parfaitement se passer de lui. 7. Un héritage sème le trouble et la mort dans l’entourage de l’ex-femme et de l’ex-amante.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1997
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Les Désirs de Vénus © Vents d'Ouest 1997
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

08/09/2003 | Don Lope
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Cet album se situe un cran en dessous de Chambre 179 et Mauvaises habitudes dans la même collection, que j’avais trouvés plus aboutis. Les histoires courtes recueillies ici jouent encore sur un érotisme torride, et pas mal de fétichisme : bas noirs, porte-jarretelles et escarpins à talons pour la femme à laquelle Casotto prête ses traits, et surtout une certaine obsession pour les pieds (elle le fait souvent, mais ici c’est systématique !). Les scènes de sexe sont très bien rendues, mêmes si finalement peu développées, basiques. A noter que dans ces scènes, qu’elles soient hétéro ou bisexuelles en trio, c’est toujours la femme qui domine – même si l’homme n’en est pas toujours conscient. Le dessin est globalement bon, mais un peu moins précis parfois qu’ailleurs. Les aplats de noir assez gras qui soulignent certains endroits renforcent parfois l’érotisme (comme peut le faire – en mieux je trouve – Xavier Duvet), mais c’est parfois maladroit. Mais le reste, l’utilisation du Noir et Blanc et de dégradés de gris, est plutôt réussi. Quant aux histoires, elles sont inégales. Casotto essaye encore de bâtir de vrais petits scénarios, avec une chute amusante, ironique, surprenante, c’est sa marque de fabrique. Mais je trouve que c’est ici moins réussi que dans les albums cités plus haut. Bon, ça reste quand même émoustillant. Note réelle 2,5/5.

16/10/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

L'aspect graphique se renforce ici et annonce la maîtrise future d'une auteure qui en quelques années est devenue un véritable phénomène dans le domaine de la BD érotique. A l'aide d'images très hard et excitantes, elle remplit sa mission qui est d'en donner pour son argent comme on dit ; ses scénarios sont assez inégaux en qualité, mais plus élaborés que ceux de Manara, et surtout elle réussit de belles planches. Quand on sait que la plupart de ses dessins sont exécutés d'après des photos d'elle et qu'elle se met carrément en scène dans ses Bd, on mesure mieux le degré d'érotisme, de pornographie et d'exhibitionnisme qu'elle véhicule à travers ces poses torrides. Ses Bd ont fait d'elle une star en Italie, grâce en partie à son trait magique hyperréaliste, inspiré de Liberatore, et à ses récits soignés qui ont fait entrer la Bd érotique italienne dans un domaine plus raffiné, faisant ainsi oublier l'aspect populaire des anciens pockets à bon marché. Même si sa vision de l'érotisme plait évidemment aux hommes, elle a contribué à donner une image forcément féminine à ce genre où les femmes ne sont plus autant soumises, c'est déja perceptible dans cet album, ça ne fera que s'amplifier dans les suivants.

27/01/2014 (modifier)
Par Don Lope
Note: 2/5

Giovanna Casotto passe une étape pour sa troisième BD ; les aplats noirs épais, surlignés, deviennent plus fréquents et donnent presque du relief à ses planches. A contrario, elle utilise également des touches de gris très légères qui marquent à peine le papier. Une recherche graphique pas encore totalement aboutie mais qui laisse présager de la suite. Malheureusement des scénarios vraiment faibles gâchent un peu le plaisir.

08/09/2003 (modifier)