Mon âme vagabonde
Ce récit est dans la veine de Les Filles sages vont en enfer mais cette fois-ci la réflexion de l'autrice est moins axée sur son rapport à la religion mais bien plus sur sa propre introspection, sa place en tant que femme dans le monde.
Auteurs israeliens Encrages Israël La BD au féminin
Le livre s'ouvre sur une discussion avec le meilleur ami de Tohar, qui va peu à peu se transformer en monologue dans lequel l'autrice abordera de nombreuses questions existentielles et générationnelles. Elle partagera ses peurs et ses pensées les plus intimes. Véritable voix pour sa génération, Tohar trouve les mots justes pour décrire ce que l'on peut ressentir avec la sincérité qui la caractérise.
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| Date de parution | 06 Mars 2024 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'ai été attiré par cette série parce qu'elle se déroule à Tel-Aviv comme le sous-titre "Chroniques de Tel-Aviv" l'indique. Le point de vue d'une jeune autrice israélienne dans le contexte actuel des tensions que vit son pays devait forcément m'intéresser. Las, les angoisses de Tohar se concentrent sur sa dépression et ses états d'âme de presque trentenaire concernant son physique, sa sociabilité , ses compétences artistiques ou sa position vis à vis de la maternité. Le récit ne dépasse souvent pas le cadre de sa chambre ou de ses toilettes. De plus cela part un peu dans tous les sens et de nombreux chapitres toucheront plus surement un public féminin. Toutefois certains passages m'ont plu ( Covid, le chapitre sur la nudité, l'impact de la religion) mais c'est trop peu pour que j'accroche vraiment au récit. Le graphisme très moderne dévoile un beau talent même si j'ai eu du mal avec certaines propositions ( comme ses nez rouges). La présentation est très dynamique même si l'importance du texte off plombe le rythme de lecture. Une sorte de lecture qui surfe sur la vague "accomplissement personnel" du trentenaire anxieux. Pas trop ma tasse.
C'est avec Les Filles sages vont en enfer que j'avais découvert le travail de de Tohar Sherman-Friedman. Ça avait été une belle surprise que ce roman graphique autobiographique qui nous racontait sans concession ce rêve de briser le carcan sociétal et familial qui l'entourait. La voici de retour après avoir quitté sa colonie en Cisjordanie pour s'installer à Tel-Aviv en compagnie de son mari Daniel. Si le cadre et Tohar ont changé, ça bouillonne toujours autant dans son cerveau. Les préoccupations de la jeune femme sont légion, et c'est à travers une conversation avec son meilleur ami que Tohar dépeint ses questionnements et interrogations de sa vie. Si le ton reste aussi incisif et sans concession pour elle même et son entourage, j'ai trouvé ça moins percutant que son premier album. Tohar est une angoissée de première et si certaines de ces angoisses peuvent être partagées, j'avoue qu'en tant qu'homme ne vivant pas en Israël, la plupart de ses préoccupations me sont passé au dessus de la tête. Dommage, car j'aime son trait et la colorisation singulière qu'elle développe dans ses récits. Là j'ai trouvé ça bavard et souvent ennuyeux.
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