Au nom de Catherine

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Après plusieurs mois passés aux côtés d'Étienne, Rachel Cohen décide de conserver Catherine Colin comme nouvelle identité et revient à Sèvres pleine d'incertitudes.


Adaptations de romans en BD La BD au féminin Photographie Séries avec un unique avis

Étienne lui suggère de s‘accorder une année loin de lui pour réfléchir à ses sentiments, à ses aspirations comme photographe et à ses envies de femme adulte. Après en avoir discuté avec Goéland, Pingouin et son ami de toujours Jeannot, Catherine décide de se consacrer pleinement à son art et se lance comme photographe professionnelle pour gagner ainsi son indépendance. Entre la fête de l'Humanité, une utopique colonie de vacances franco-allemande et un sujet social qui va la conduire jusqu'aux États-Unis, elle connaît un début de carrière fulgurant. Toujours en proie avec les traumatismes de son passé, Catherine va néanmoins, à travers son art et les relations qu'elle noue, s'ouvrir au monde et s'affirmer comme femme dans une société encore marquée par la guerre et la domination masculine.

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 29 Mars 2023
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Au nom de Catherine © Rue de Sèvres 2023
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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03/01/2024 | Noirdésir
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Un album relativement épais, mais qui se lit très vite. Car la narration est fluide, et il n’y a finalement pas beaucoup de texte. Même si ça se présente comme un one-shot, l’histoire prend la suite de La Guerre de Catherine (Mayalen Goust ayant remplacé Claire Fauvel pour adapter les romans de Julia Billet). Jeune femme juive ayant échappé aux Nazis en se réfugiant en province, Catherine retrouve Paris dans l’immédiat après-guerre. Elle fait de sa passion un métier, et devient photographe, alternant les piges pour la mode et des reportages pour L’Humanité (reportages qui l’envoie en Allemagne ou aux États-Unis, où elle découvre les affres de la ségrégation). Au travers de la personnalité de Catherine (qui réalise d'ailleurs un reportage sur Simone de Beauvoir), c'est aussi la question de l'émancipation des femmes et de l'égalité entre les sexes qui est abordée. Le dessin n’est pas fouillé, il est presque stylisé, mais je l’ai trouvé agréable et fluide, jouant le plus souvent sur diverses bichromies. La narration est elle aussi fluide et agréable, donc ça se laisse lire. La personnalité de Catherine irradie, même si elle est peut-être un peu trop au centre de tout. Je pense que l’album s’adresse avant tout à des lecteurs adolescents – même si des adultes peuvent largement y trouver leur compte.

03/01/2024 (modifier)