La souris

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

"Une souris, ça se faufile partout... et jusque dans la trappe, quand elle sent un fromage de choix. Cette histoire aurait pu être banale, si cette souris là n'était amoureuse."


Auteurs suisses Prisons

"Une souris, ça se faufile partout... et jusque dans la trappe, quand elle sent un fromage de choix. Cette histoire aurait pu être banale, si cette souris là n'était amoureuse. Triturés à ma façon, les évènements que je détaille au long de ce récit sont sortis d'un fait divers des années 80. C'est donc une histoire vraie, comme tant d'autres, ou presque. Je me fais un plaisir de vous soumettre maintenant, là, mon premier long scénario." AB' Un homme rencontre une femme. La passion naît, brusque, soudaine, enfiévrée... interrompue par les policiers qui viennent arrêter l'homme pour trafic de drogue... Que va donc fair notre souris ? Oublier ? Ou au contraire tout faire pour revoir cet homme...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Décembre 1998
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La souris © J.-P. Ed Meyer 1998
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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24/06/2003 | ThePatrick
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L'avatar du posteur Noirdésir

Une petite histoire qui se lit assez rapidement, visiblement inspirée d’un fais divers réel (je ne sais pas jusqu’où l’auteur a utilisé la réalité, mais je n’avais pas entendu parler de ce genre d’aventure…). C’est entièrement en Noir et Blanc, ce qui ici renforce l’atmosphère étrange, le malaise, qui accompagnent l’évolution des relations entre Daphné et – entre autres !, Calgary. Ils se sont rencontrés : le coup de foudre. Un coup de foudre qui déclenche un incendie dans lequel ils n’en finissent pas de se consumer. C’est du Noir et Blanc, mais c’est en fait le Noir qui domine. Pour le décor d’abord, puisqu’on passe rapidement d’une boîte de nuit, la nuit, à la prison. Noir aussi et surtout pour les références aux romans et aux films noirs, puisque tout y ramène : le langage argotique, le côté poisseux de l’ambiance et du héros, la « pépé » qui s’en amourache et abandonne tout pour lui, s’abandonne à lui… C’est une passion dévorante qui annihile toute réflexion qui naît entre Daphné et Calgary. Et Etienne, le gardien, lui qui fantasme aussi sur Daphné, ne saura ou ne voudra pas faire de sacrifice. Le titre du dernier chapitre (« Jail blues ») offre, par delà le jeu de mots, une clef pour le comprendre, lui qui n’était pas fait pour comprendre Daphné, qui n’était pas fait pour aimer quelqu’un comme Daphné. Pour revenir sur le dessin, il est sobre et plutôt bon, même si pas toujours très lisible. Une édition couleur existe visiblement, mais je pense qu’elle convient moins bien que le Noir et Blanc à cette histoire. A lire.

22/06/2013 (modifier)
L'avatar du posteur ThePatrick

Ce petit album (version N&B, la version couleur chez Drozophile est légèrement plus chère) est plutôt pas trop mal, mettant en scène un scénario très largement inspiré d'un fait divers. Et c'est là que se situe mon problème avec "La souris"... En effet, le dessin est passablement plaisant (comprenez pas extraordinaire ni de beauté ni de technique, mais quand même pas mal), le découpage acceptable, mais l'histoire me paraît tout simplement invraisemblable, pas crédible et par conséquent pas du tout accrocheuse... alors même qu'elle est basée sur des faits réels... Honnêtement, le début m'a assez plu, l'ambiance était assez prenante, mais dès l'arrestation j'ai été "détaché" de l'histoire, et je n'ai plus réussi à rentrer dedans... Conclusion philosophique douce / amère : mon avis est un peu nul mais c'est pas grave puisque cet album est à peu près introuvable. :) Et si par hasard vous tombiez dessus, je n'aurais d'autre conseil à vous donner que de le feuilleter pour voir...

24/06/2003 (modifier)