Le Maître rouge (Il Boia rosso)

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Giovanni Battista Mori est l'homme le plus détesté de Rome. Il serait condamné à la solitude d'une existence sans espoir s'il n'existait un moment où, à l'inverse, il est regardé avec crainte et respect. Ce moment, c'est lorsqu'il revêt une cape écarlate, qu'une capuche dissimule son visage et que pour tous, il devient le Maître Rouge. C'est à dire le bourreau de Rome. Il lève sa hache, la foule retient son souffle, une tête roule dans une mare de sang. Une enquête en deux parties : L'Ange du Château et La Compagnie de la Mort Charitable.


1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Auteurs italiens Rome Séries avec un unique avis

Rome, juin 1830, Giovanni Battista Mori, le Maître Rouge, rencontre le commandant de la garnison du château, le major Alybert. Ce dernier est brisé par la terrible tragédie de l'enlèvement de sa fille Julie par un hors-la-loi qui terrorise les campagnes. La vie de la jeune fille est suspendue au fil ténu de l'énorme rançon réclamée. Rome tout entière ne parle que de ça. Mais le soir où le commandant Alybert rentre chez lui, un jeune homme, Pietro, l'attend et l'abat d'un coup de pistolet. Mori rend visite à Pietro dans sa prison pour comprendre les vraies motivations du jeune homme. Son intuition va le conduire dans une enquête au delà des apparences.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Octobre 2006
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Le Maître rouge © Les Humanoïdes Associés 2006
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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13/03/2023 | bamiléké
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Ce diptyque fait partie de la collection Dédales qui propose des polars historiques. Par polar historique, il faut entendre dans un contexte d'une autre époque car le scénario est pure fiction. Sans être d'une originalité monstre, le récit est assez plaisant et bien ficelé. Il n'y a pas de longueur et le niveau des dialogues est bon. La petite originalité du récit est de proposer comme détective amateur Maître Giovanni Mori, bourreau officiel de Rome en cette année 1830. Cela donne une certaine crédibilité à notre détective pour se déplacer auprès des acteurs de l'intrigue qu'ils soient prisonniers, policiers ou brigands. L'intrigue est assez classique mais Francisco Artibani la déroule de façon vive et sans fioritures ou digressions sur la politique ou l'histoire supposée de l'époque. J'ai trouvé le graphisme d'Ivo Milazzo pas toujours à mon goût avec des encrages un peu limites. Mori ressemble comme deux gouttes d'eau à notre Gérard Depardieu national jusqu'à lui emprunter des attitudes corporelles. Toutefois j'ai trouvé la composition des images bonne. Les extérieurs privilégient l'ambiance à la précision des quartiers romains. Les costumes sont bien travaillés pour rendre cette atmosphère du XIXème siècle convaincante. Les deux tomes se lisent très vite et procurent un moment agréable de détente. Les amateurs de polars devraient y trouver leur compte. Un bon 3

13/03/2023 (modifier)