Happytech

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Xavier comprend que sa vie lui échappe. Il ne rêve que d'une chose : se réveiller de ce cauchemar. Alors quand Happytech lui propose une méthode pour atteindre le bonheur à coup sûr, il a bien envie d'y croire !


Auteurs italiens Corbeyran La BD au féminin

Xavier Guignard passe un dimanche désastreux. Mais le lundi est pire encore, et tout s'enchaîne. Alors avant de toucher le fond, il décide de soigner son malheur chez Happytech, une boîte spécialisée dans l'accès au bonheur. Mais... la femme la plus heureuse du monde, la sublime égérie d'Happytech, ressemble étrangement à cette jeune mendiante qui l'a insulté hier dans le métro...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 16 Mars 2022
Statut histoire Série en cours 1 tome paru
Dernière parution : Plus de 2 ans

Couverture de la série Happytech © Delcourt 2022
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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14/03/2022 | pol
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Par PAco
Note: 3/5
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Ahhhh ! Qui n'a pas rêvé d'une société idyllique où tout le monde serait heureux et le bonheur à la portée de tous ! (Bon ok, pas moi j'y crois pas une seconde, ça sent forcément l'arnaque ^^ ) C'est en tout cas ce que se propose de faire la fabuleuse société Happytech. Nouvelle égérie des médias, des politiques et de l'ensemble de la société, le remède à tous les maux sociétaux qu'elle propose semble faire des miracles. Xavier Guignard (ça s'invente pas...), Zorro de la loose high level va donc se laisser tenter (plus par dépit qu'autre chose) après avoir perdu sa femme, son boulot (de merde) et s'être fait tailler un costard par son père et le reste de la famille... C'est pendant cette rapide descente aux enfers de notre société que Xavier va croiser puis, plus tard reconnaitre, celle qui représente l'image de la société et qui apparaît sur tous les visuels ou vidéos de communication de Happytech. Sauf que quand il l'a croisée, elle faisait la manche dans le métro... Un duo improbable se forme doucement pour essayer de faire tomber les masques de cette "merveilleuse" entreprise philanthrope... La première chose qui m'a fait de l'oeil dans cet album c'est le graphisme minutieux, détaillé et expressif d'Alessia Fatore. Il semble que ce soit son premier album, moi je dis chapeau ! Voilà déjà un travail remarquable, avec une patte singulière qui n'est pas avare de détails dans les décors ; ça fourmille et ça vit tout ça ! Les cadrages et découpages sont pertinents et donnent à la narration une grande fluidité. Alors pourquoi un simple 3/5 ? Et bien c'est du côté du scénario que j'en attendais plus. J'aurais aimé un peu plus de subtilité dans cette dénonciation sociétale que nous propose Corbeyran. Là c'est un peu caricatural malgré les touches d'humour qui parsèment les planches. Entre le personnage de Xavier qui aurait du se tirer une balle depuis longtemps, la belle actrice spoliée en pleine rébellion contre la "méchante grande entreprise" qui asservie un peuple de moutons, ça fait quand même très cliché. Alors non, cet album n'est pas mauvais loin de là et je lirais même la suite avec curiosité, mais un peu plus de nuances auraient à mon sens donné plus d'assise au récit.

17/03/2022 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
L'avatar du posteur pol

Happytech c'est une société qui propose à ses clients d'atteindre le bonheur à coup sur. Fini la déprime et les journées moroses, ça fait envie. C'est cette société qu'a imaginé Corbeyran et qu'il met en scène dans cette nouvelle série. Le héros, Xavier est un vrai loser, à l'existence bien triste. Alors quand son chemin va croiser celui d'Happytech, il va se laisser tenter. Mais que se cache t-il derrière cette façade si attrayante en apparence ? Ce pitch est assez prometteur mais le déroulement de l'intrigue alterne le bon et le moins bon. Si le début du récit donne envie au lecteur d'en savoir plus sur la méthode miracle, assez vite Xavier devient pénible. Loser trop caricatural : il a perdu son job et son appart, sa femme est partie. Dès l'enfance ses cousins le martyrisait déjà et aujourd'hui même son père lui balance ses 4 vérités au visage. Bref il n'a rien pour lui, on n'arrive pas à s'attacher à lui, et pire on n'arrive même pas à le détester c'est dire. Du coté de la multinationale Happytech c'est un peu la même chose : le début donne envie de découvrir l'envers du décor et le secret du bonheur absolu. Mais là encore on va tomber sur trop de clichés : le patron véreux, motivé uniquement par le profit et le sourire de ses actionnaires. Dommage, on attendait quelque chose de plus original qu'une simple dénonciation des grosses entreprises et de leur quête de la rentabilité à tout prix. La suite apportera peut être quelques surprises bienvenues sur ces aspects. Pour le moment c'est pas mal mais trop convenu, trop dans le stéréotype là ou on espère plutôt quelque chose de surprenant. 

14/03/2022 (modifier)