Le Mpoue

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Entre déracinement et croyances ethniques, Jacques va devoir faire des choix.


Afrique Noire Auteurs africains La BD au féminin Les petits éditeurs pendant la pandémie Séries avec un unique avis Suisse

L’éminent professeur Jacques Mékamgang présente les résultats de ses derniers travaux dans le grand amphithéâtre de la Faculté de Physique des Matériaux de Lausanne. Devant un parterre de confrères venus de toute la planète, il parle avec passion des alliages de métaux à mémoire de forme. Soudain, il est pris de tremblements et cherche sa respiration en ouvrant le col de sa chemise. L’assistance s’inquiète des pauses dans le flux de son discours. Alors que des projecteurs l’éblouissent, le regard fiévreux de Jacques scrute le fond de l’amphithéâtre. Là-bas, dans la pénombre, l’espace d’un instant, il a vu une silhouette étrange aux yeux rouges incandescents qui le fixaient. La chose porte un grand manteau orné de coquillages, peaux de léopard et tissus traditionnels africains. C’est le Mpoue. Texte éditeur.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 13 Novembre 2020
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Mpoue © Félès 2020
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

27/12/2021 | Cacal69
Modifier


Par Cacal69
Note: 3/5
L'avatar du posteur Cacal69

Non le Mpoue n'est pas ce petit insecte qui aime se prélasser sur votre cuir chevelu. C'est pire que ça. C'est un messager entre le monde des vivants et celui des ancêtres. Il fait partie des croyances de l'ethnie Bamiléké, celle-ci vivant à l'ouest du Cameroun sur les hauts plateaux volcaniques du Grassland. Le professeur Jacques Mekangang est spécialisé dans les alliages à mémoire de forme à l'université de Lausanne. Lors d'une présentation, il est pris d'un malaise et d'une vision, le Mpoue lui apparaît. Il va ensuite se remémorer son enfance dans le village de Bafang au Cameroun et devoir faire des choix. Blanche Lancezeur que je découvre nous raconte le déracinement d'un homme et la douleur de l'expatriation. Des sujets qui selon moi ne sont pas assez exploités et approfondis. Je ne me suis pas attaché au personnage principal. Une narration faite de flash-back entre le présent et l'enfance de Jacques. Les 54 pages se lisent trop rapidement. Une autre découverte, le dessin de Martini Ngola. J'ai adoré les planches où le fantastique est présent, elles sont dépaysantes et troublantes avec ce côté mystique. Pour le reste, c'est classique avec une colorisation informatisée. Pas la bd de l'année mais j'ai passé un bon moment. Merci à Leonel de m'avoir parlé de son ethnie.

27/12/2021 (modifier)