N.E.O.

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Le premier roman ado de Michel Bussi maintenant en BD !


Adaptations de romans en BD Adolescence Albums jeunesse : 10 à 13 ans Après l'apocalypse... Paris Séries avec un unique avis

Dans un monde où les adultes ont disparu, il existe deux refuges pour les deux bandes rivales qui ont survécu au cataclysme : le tipi et le château. Les uns chassent pour se nourrir, les autres vivent reclus et protégés. Bientôt, une étrange maladie fait peser un risque de famine sur le clan du tipi, le privant de ses proies. Et si ceux du château étaient à l’origine de cet empoisonnement ? L’heure de la confrontation est venue : la guerre entre les deux tribus peut-elle encore être évitée, alors que la nature est plus menacée que jamais ? Zyzo, l’espion au grand coeur du tipi, et Alixe, la reine du château, sauront-ils unir leurs forces pour déjouer les mystères, les intrigues et les trahisons ? (texte : Jungle)

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 29 Avril 2021
Statut histoire Série en cours 5 tomes parus
Dernière parution : Moins d'un an

Couverture de la série N.E.O. © Jungle 2021
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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21/05/2021 | Spooky
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Par Spooky
Note: 3/5
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Après avoir conquis les librairies avec ses romans policiers, Michel Bussi part à la conquête de la bande dessinée. Après les adaptations de "Nymphéas noir" ou encore Mourir sur Seine, c'est au tour de "N. E. O", son premier roman destiné aux adolescents, de connaître la grâce d'une adaptation en bulles, par les bons soins de Maxe l'Hermenier, qui s'en est fait une spécialité ces derniers temps chez Jungle. Celui-ci s'est adjoint les services graphiques de Djet, avec lequel il avait déjà fait du bon boulot sur La Rivière à l'envers, autre adaptation de littérature jeunesse. Ici nous avons donc un récit au décor post-apocalyptique, une société -réduite à la ville de Paris- composée uniquement d'enfants après que tous les êtres humains aient été empoisonnés par l'air, et que seuls les foetus aient pu survivre. Au passage, un argument intéressant, mais qu'un biologiste démonterait sans doute très vite. Une société divisée en deux, dans une césure classique : nantis/érudits contre sauvages... Et à l'âge de 12/13 ans, un changement qui oblige ceux du tipi (la Tour Eiffel) à chercher à entrer chez ceux du Château (Le Louvre...). Je n'ai pas vraiment trouvé d'originalité dans ce pitch, qui me semble trop proche de classiques comme Sa Majesté des Mouches ou Niourk... Par moments, j'ai même trouvé le récit un brin confus, avec des enjeux que l'on perd de vue. Il est en effet très dense, peut-être trop dans ce premier tome. Les tomes 2 et 3 sont également très denses. La société constitué des deux anciennes tribus essaie de trouver un équilibre, mais certaines personnes avides de pouvoir ne le voient pas de cet oeil. De même, la découverte d'une autre faction d'enfants va compliquer les choses, et ce de façon dramatique. Je trouve dommage que l'on ne suive pas vraiment le périple de quelques enfants sur un bateau rénové dans le tome 2, mais il est probable que Maxe l'Hermenier, le scénariste, ait dû comprimer le récit, même si chaque volume de la BD semble contenir la moitié d'un roman de la série de Bussi. Le tome 3 s'achève d'ailleurs sur un sacré cliffhanger, qui amène certaines conséquences dans le tome 4. Celui-ci est toujours très dense, un peu trop par moments, on a l'impression qu'il manque des petites choses dans l'intrigue. Il s'achève sur un nouveau coup de théâtre, que pour le coup j'avais pressenti depuis un moment. Dans le cinquième tome, les derniers masques tombent, et l'affrontement entre les différentes factions d'enfants éclate au grand jour. J'ai trouvé le passage relatant la division des dissidents cachés sous Terre un peu rapide, on a l'impression de Maxe l'Hermenier a dû compresser l'intrigue de plusieurs pages pour arriver à la pagination voulue. Cependant la révélation des origines des enfants est amené de façon spectaculaire, et des questions restent en suspens à la fin... C'est tout de même plutôt agréable dans l'ensemble, grâce également au dessin de Djet, qui laisse affleurer plus nettement ses influences manga par séquences, mais dont le trait me semble un peu plus simple que dans La Rivière à l'envers. Marcello de Martino prend le relais à partir du tome 3, même si Djet reste à la supervision graphique. A noter que les couleurs, réalisées par Diego L. Parada puis Davide Amici et Parada, sont assez subtiles. On sent que l'éditeur Jungle a misé sur cette adaptation d'un grand nom de la littérature, avec une maquette luxueuse (notamment un vernis sélectif sur la couverture). Je suis curieux de lire la suite, car malgré un semblant de Happy End, de nombreuses questions restent en suspens.

21/05/2021 (MAJ le 21/06/2023) (modifier)