Pulp

Will Eisner Award 2021 : Best Graphic Album—New PULP est un thriller, une réflexion sur une vie de violence et un hommage appuyé aux Pulps, délivrée par la dream team constituée de Ed Brubaker et Sean Phillips.
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Max Winters, un écrivain de Pulps dans les années 1930 à New York, est entraîné dans une histoire qui rappele celles qu'il écrit pour cinq cents le mot - des histoires mettant en scène un hors-la-loi du Far West qui rend justice à coups de revolver. Max sera-t-il aussi efficace que ses héros face à des braqueurs de banque, des espions nazis et des ennemis issus de son passé?
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Date de parution | 12 Mai 2021 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


Le principal reproche à faire à cet album est qu’il est trop court. La lecture est agréable, mais trop rapide, et on a l’impression qu’on aurait pu densifier l’intrigue (qui, finalement, n’est pas si creusée que ça), ou alors la rallonger sans peine. Mais bon, finalement, on a une petite histoire bien fichue, qui ne s’embarrasse pas trop de circonvolutions, et qui se révèle efficace. Si la fin se laisse deviner, Brubaker utilise très bien les flash-backs pour donner du relief à la personnalité de Winters, auteur vieillissant de pulps, en fin de vie et de carrière, mais qui a un passé très consistant. Et qui va avoir l’occasion de racheter une partie de ce passé, tout en assurant l’avenir de celle qu’il aime. Une vision chrétienne qui veut que la rédemption augmente ses chances d’aller au paradis… Brubaker utilise bien le contexte historique, avec ces nazillons qui dans les années 1930, Ford en tête, ont pensé faire basculer les USA dans le camp d’Hitler. Quant à Phillips, habituel compagnon de Brubaker, il est égal à lui-même, efficace, jouant un peu trop sur des ambiances sombres. Mais son dessin colle parfaitement à l’histoire. Du bon boulot, une petite lecture détente pas prise de tête, et donc recommandée. Note réelle 3,5/5.


Max Winter est un vieil homme qui écrit des histoires de cowboys inspirées de sa jeunesse. Mais les temps sont durs et de jeunes auteurs ne demandent pas mieux que de prendre la relève. Max a besoin d’argent et il ne voit qu’une façon d’en trouver : revenir à ses anciennes activités de hors-la-loi. Ce vieux monsieur qui n’a pas compris que les temps avaient changé depuis longtemps inspire la pitié. L’histoire se passe dans le New York des années 1930 alors que la montée du nazisme se fait sentir même aux Etats-Unis. C’est bien glauque, bien noir et il se dégage une très belle émotion de cette histoire. Les allers et retours entre le présent et le passé de Max sont très élégants graphiquement. Chacun est prisonnier de son destin pourrait être un des enseignements de ce récit.


Les récents avis positifs sur les séries de ses deux auteurs les ont remis sous mes projecteurs. J'avais en effet négligé le duo Phillips-Brubaker ces dernières années et la lecture de ce one-shot m'a un peu rappelé pourquoi. En gros, il y a des histoires de ce duo que j'aime et d'autres que je trouve moyen, ce qui fait que ce ne sont pas des auteurs dont j'attends avec impatience les nouveautés. Ici, je trouve que le récit est sympathique, mais pas exceptionnel et je dois dire que je comprends pas trop pourquoi tout le monde est enthousiaste. Le personnage principal est attachant et c'est intéressant de voir le cours de sa vie, de sa jeunesse au temps du far-west au crépuscule de sa vie dans les années 30, sauf qu'au final l'intrigue m'a semblé un peu convenue avec peu de surprise. Il faut dire aussi que le récit est plutôt court et que du coup certains éléments qui mériteraient d'être mieux développés ne sont que survolés. Le dessin de Philips est du même niveau que d'habitude c'est à dire que ce n'est pas un dessin que je trouve particulièrement 'beau', mais c'est efficace.


Je me suis procuré cet album les yeux fermés. Fan absolu du duo Ed Brubaker et de Sean Philipps, je ne pouvais me tromper. Et si je rajoute les avis dithyrambiques du trio magique Alix, Paco et Sloane, je savais par avance que j’allais me régaler. Petite déception cependant. L’album est moins épais que d’habitude (- de 70 planches). Max Winter est un vieil homme. Il vend des histoires pour le magazine « Six guns » à deux cents le mot ! Son héros, Red River Kid est apprécié. Le public en redemande. Ce qu’il ne sait pas, c’est que ce personnage n’est pas une invention ! En effet Max Winter relate sa jeunesse tumultueuse et aventureuse lors du crépuscule de la grande époque du Far West. Les problèmes se réglaient avec un colt ! Son employeur va le remplacer prochainement par des petits jeunes moins gourmands. La misère le guette. Il ne reste donc à Max qu’a redevenir l’homme qu’il était car il n’a pas froid aux yeux le bougre. Il va préparer un nouveau braquage … Ca tient la route. Nombreux allers et retours entre le genre western et ses hors la loi, et polar bien noir à l’époque de la montée du nazisme à New York. C’est prenant. Il y a du suspens. L’atmosphère est glauque et bien visqueuse. Le dernier round est magnifique. Tout va se finir par un bain de sang aux petits oignons. L’alchimie a encore fonctionné. C’est une tuerie cette BD mais cela se lit trop rapidement.


Je découvre le duo Brubaker Philips avec cet album, les premières impressions qui me viennent à la fin de ma lecture sont quelle efficacité et quel plaisir à la lecture. Le secret de la réussite est peut être lié à l’enchaînement des actions à des époques différentes avec une telle maîtrise qu'elle rend l'histoire très dynamique. Un album court sans aucun temps mort, nous suivons Max sur plusieurs périodes de sa vie et le scénario est juste superbe.Tous les flash-backs permettent de mieux comprendre son présent et nous sentons que notre héros est comme aspiré par un destin tragique. Le dessin est très classique pour un comics, ce n'est pas le point fort de cet album. Les couleurs utilisées pour symboliser les années 40 sont réussies et nous envoient à cette époque. Une histoire prenante et pleine d'émotions.


Je découvre le duo d'auteurs Ed Brubaker et Sean Phillips avec cet album ; ce n'est clairement pas le genre de BD que j'aurais achetée a priori, ne trainant que rarement dans les rayons Comics des librairies, et n'étant pas spécialement férue de polars et thrillers. Mais les récentes critiques publiées sur BDthèque - aussi bien celles concernant "Pulp" que Un été cruel - m'ont donné envie de découvrir leur univers. Et je ne regrette pas une seconde d'avoir franchi le pas ! Il n'y a pas grand chose à redire sur cet album : l'histoire est intéressante, bien racontée, et l'ambiance de New York à la veille de la seconde guerre mondiale très bien retranscrite. Le dessin, quant à lui, n'est pas vraiment le genre que j'affectionne, mais il est très maîtrisé et efficace. J'ai juste été un peu frustrée de la longueur de l'album, j'aurais volontiers plongé plus longuement dans cette histoire, et certains aspects auraient gagné à être plus développés. Quoiqu'il en soit, c'est un très bon album qui m'a beaucoup plu, j'en redemande et vais sûrement m'intéresser de plus près au reste de la production de ce duo.


Je découvre le duo Brubaker/Phillips et je dois avouer que je suis scotché par ce one shot. New York 1939, Max Winter écrit pour un "pulp" une série western, des histoires reprenant une partie de sa jeunesse de hors la lois. Brubaker nous distille un scénario aux petits oignons. Pas de fausses notes. Un thriller qui va crescendo jusqu'à une fin presque inévitable, sur fond de montée du nazisme. Une réflexion sur une vie de violence. J'ai apprécié la façon dont il traite la vieillesse, de choisir sa fin. Deux films de Clint Eastwood me sont revenus en mémoire : Grand Torino et Impitoyable. C'est le dessin de Phillips qui fait que je ne découvre que maintenant ce fameux duo. Il ne me faisait pas de l'œil, malgré de nombreux feuilletages. Mea culpa, j'ai apprécié son trait fin, précis et noir tout le long de ma lecture. Comme quoi, je dois dépasser mes aprioris. A lire et à posséder. Ne passez pas à côté de ce petit chef d'œuvre qui est bien plus qu'un thriller.


Si je devais noter l'ensemble de l’œuvre de messieurs Brubaker et Phillips, nul doute que je leur attribuerais la note maximum. Tout au long de leur carrière ils ont su nous concocter des scénarios tirés au cordeau, implacables où les personnages la plupart du temps ne sont pas maitres de leur destin. Tragédies grecques ou shakespeariennes, bref du très grand art. Alors comme le dit Alix si la couverture et les toutes premières pages pouvaient nous laisser croire que le duo d'auteurs laisse de côté son domaine de prédilection, il n'en est en fait rien puisqu’assez rapidement nous replongeons dans un polar pur et dur qui a fait le succès de nos deux auteurs. Une construction impeccable nous balade entre des lieux et des époques différentes, les pulps que Max écrit et ces années 30/40 qui voient aux États-Unis la montée du nazisme. Voilà un récit qui rentre dans ma bibliothèque sans aucun problème.


La couverture et les premières pages font effectivement penser à un changement de style pour le duo Brubaker/Phillips, mais on revient très vite vers quelque chose de plus habituel : un polar bien noir et remarquablement bien écrit, se déroulant à New-York en 1939 sur fond de montée du nazisme. Le protagoniste principal vend des histoires de cowboy inspirées de sa jeunesse à un magazine « pulp », mais son passé le rattrape bientôt, et les évènements s’emballent et nous entrainent vers un dénouement bien amené… L’histoire est prenante et superbement mise en image par Phillips père et fils (au dessin et à la couleur respectivement). Un one-shot de qualité, à ne pas manquer si vous êtes amateur de polars ou de ce duo d’auteurs (ou « trio » devrais-je dire - Jacob semble être un membre permanent de l’équipe).


C'est toujours avec curiosité que j'aime retrouver le duo Ed Brubaker et Sean Phillips pour leurs polars ou thrillers. Cette fois, "Pulp" surprend rapidement. Entre cette couverture "westernienne" et le début de l'histoire, on se dit que nos deux auteurs ont lâché la faune urbaine pour distiller leur savoir faire du côté des grands espaces... Mais c'est pour mieux se jouer de nous et amener une habile mise en abîme. Fin des années 30', Max Winter est scénariste pour le magazine "Six gun" à qui il vend ses histoires de pistoleros. Plus que d'imaginaires récits de Far West, Max couche sur le papier en travestissant les faits les événements de sa jeunesse. Car Max Winter a eu plus d'une vie, et pas toujours de tout repos, loin de là... Aujourd’hui au crépuscule de sa vie, sans le sou, Max va retomber sur un des Pinkerton qui lui courrait après dans sa jeunesse et contre toute attente, ce dernier va lui proposer un dernier deal pour la route... J'ai vraiment trouvé intéressant de construire un thriller sur cette période charnière du XIXe aux Etats Unis, qui en 50 ans (entre 1890 et 1940) va passer du Far West à la seconde Guerre Mondiale. Et c'est tout l'intérêt de ce personnage de Max qui, à cheval sur ces deux siècles, va passer d'un extrême à l'autre, tout en gardant finalement sa personnalité. Droit dans ses 'tiags jusqu'au bout, avec toute l'ambivalence et les nuances qu'une telle vie suppose ! Le dessin de Sean Phillips, égal à son habitude, fait tranquillement le job et le jeu de colorisation très tranché pour accentuer ce côté Pulp des récits que Max écrit est plutôt bien vu. Le jeu de va et viens entre les deux périodes fonctionne parfaitement. Voilà un one shot bien senti et original que je recommande.
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