Divine - Vie(s) de Sarah Bernhardt

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Sarah Bernhardt (1844-1923) est un personnage romanesque, moderne, qui prend son destin en main et bouscule les traditions. Surnommée par Victor Hugo « la Voix d’or », ou par la presse « la Divine », elle est considérée comme la plus grande tragédienne française du XIXe siècle. Jean Cocteau a inventé pour elle l’expression de « monstre sacré ». Eddy Simon et Marie Avril signent une biographie aussi libre que la vie de cette femme hors du commun. Ils s’attachent particulièrement sur la période de neuf ans (1871-1880) où Sarah va construire sa légende, travailler au théâtre et va connaître la consécration.


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Biographies Féminisme La BD au féminin Sarah Bernhardt Séries avec un unique avis Théâtre

1871. La France et sa capitale viennent de connaître des mois sombres. Pendant le conflit avec la Prusse, qui a affamé Paris assiégé, Sarah avait transformé le théâtre de l’Odéon en ambulance, et s’était muée en infirmière pour soigner les blessés. Alors que la vie reprend un semblant de normalité, Sarah doit faire ses preuves sur les planches et jouer dans une pièce qui démontrera toute l’étendue de son talent. Après des années d’apprentissage et de galère, la voilà prête à s’élancer dans une carrière qu’elle veut prestigieuse. Victor Hugo se présente comme l’homme providentiel et lui propose le rôle de la reine dans son Ruy Blas… Les deux artistes se découvrent des affinités et la pièce connaît un immense succès, son premier triomphe… Sarah Bernhardt détonne dans un paysage enraciné dans ses valeurs traditionnelles où la place des femmes est souvent consignée au foyer. Forte de la liberté qui lui apporte son succès sur les planches, la comédienne n’hésite pas à claquer les portes des théâtres prestigieux (l’Odéon), joue selon son envie des rôles féminins ou masculins. Son incroyable aura fait d’elle une muse pour Émile Zola, Edmond Rostand, Marcel Proust ou Sacha Guitry… sa notoriété dépasse l’hexagone, elle s’embarque à plusieurs reprises dans des triomphales tournées internationales. Elle est aussi reconnue pour ses prises de positions audacieuses qui en font une citoyenne de premier plan : féministe avant l’heure, elle milite aussi contre la peine de mort, soutient Zola dans l’affaire Dreyfus. Texte: L'éditeur

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 05 Février 2020
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Divine - Vie(s) de Sarah Bernhardt © Futuropolis 2020
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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25/08/2020 | Gaston
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 Je ne connais Sarah Bernhardt que de nom et cette biographie était une opportunité pour mieux la connaitre. Comme je ne sais pas grand chose de sa vie, je ne sais pas vraiment si les auteurs ont pris beaucoup de liberté sur sa vie ou non. En tout cas, je ne sais pas trop quoi penser de la manière qu'ils présentent Bernhardt. Je comprends qu'elle aime la liberté, surtout qu'à cette époque peu de gens, encore moins les femmes, peuvent vraiment être libres, sauf que par moment son côté diva gâtée qui fait tout pour toujours êtres sous les projecteurs m'a un peu agacé. C'est aussi le genre de biographie où j'ai l'impression de lire une suite d'anecdotes sans que rien ne soit totalement approfondi. Du coup, mon intérêt pour le scénario variait selon les scènes. Si j'ai bien aimé, par exemple, lorsqu'on montre que Bernhardt a défendu Dreyfus, toutes les scènes qui montrent des représentations de théâtres m'ont laissé de marbre. En tout cas, cette Sarah semblait être un personnage haut en couleur qui ne laissait personne indifférent. Au moins, l'album m'a donné envie de lire une vraie biographie de l'artiste. Le dessin est bon.

25/08/2020 (modifier)