Marie l'Aventure
Révolte d'esclaves, piraterie et mysticisme au XVIIIème siècle
1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières Caraïbes Pirates Séries avec un unique avis
Marie est un jeune médecin à bord d'un navire négrier du XVIIIème siècle, et cache son corps de femme sous une apparence masculine. Le naufrage du navire lors d'une tempête rejette des survivants sur l'ile de Saint-Domingue, Marie est emmenée par un vieux boucanier qui la revend au marché aux esclaves, elle devient ensuite la propriété d'un planteur négrier cruel et sadique. A la suite d'une agression et d'une révolte d'esclaves, Marie subit une étrange métamorphose : elle se transforme occasionnellement en redoutable créature sanguinaire mi-humaine, mi-bête, la Mort Rouge, à la tête d'une bande d'assassins aux gueules effrayantes, et libère les esclaves.
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Editeur
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Genre
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Public
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Type
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| Date de parution | Février 1987 |
| Statut histoire | Série abandonnée 1 tome paru |
Les avis
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Je viens de retrouver cet album que j'avais acheté en occase à 5 euros dans une de mes bouquineries, je l'avais complètement oublié et j'ignore pourquoi je ne l'avais pas posté plus tôt. La série démarrait bien mais elle fut abandonnée, c'est bien dommage, cependant j'ai trouvé intéressant d'avoir cet album. C'est pas vraiment une histoire de pirates, il y a du fantastique et aussi beaucoup d'érotisme avec pas mal de corps féminins bien proportionnés, si bien que j'hésitais un peu à classer cette bande : en fantastique, en érotique, en aventure ? finalement, j'optai pour l'aventure parce que c'est quand même ce qui domine au long de cet album unique, qui raconte le destin d'une héroïne très séduisante sur fond de révolte d'esclaves, de piraterie et de croyances mystiques au fin fond des Caraïbes. Le plus regrettable, c'est qu'il n'y ait pas eu de suite, pas que le scénario soit d'une grande originalité, mais le récit est suffisamment rempli de péripéties pour retenir l'attention et empêcher l'ennui. La première partie est plus intéressante par son décor, son sujet historique, et sa dramatisation, tandis que la seconde partie lorsque Marie bascule comme chef de bande et devient la Mort Rouge, est plus folklorique, plus aléatoire, plus décousue et moins sérieuse. Tout au long de ces 2 parties, l'érotisme occupe une grande place, avec plusieurs femmes nues et des scènes de saphisme ; heureusement, on n'a pas l'impression que c'est purement gratuit, c'est toujours bien amené et même si l'érotisme est très présent, il n'est pas envahissant et s'intègre bien à l'action. Le dessin de Marcel Uderzo est très chouette ; il est certes moins connu que son frère ainé Albert (on sait qu'il collaborera pendant une quinzaine d'années auprès de son célèbre frère comme coloriste sur Tanguy et Laverdure et sur Astérix avant de mener sa barque seul). C'est un graphisme classique, purement franco-belge, sorte de combiné entre les styles de Denayer, Hubinon et Eddy Paape. Malgré 2 ou 3 visages vaguement déformés, l'ensemble est très louable, avec de bonnes connaissances de l'anatomie féminine, j'aime beaucoup ce genre de dessin. Voila, c'est un récit qui n'a pas de suite, mais ça peut offrir un bon moment de lecture, c'est un album qu'on peut trouver en occase pour pas trop cher, les plus curieux peuvent donc se laisser tenter.
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