No direction

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 6 avis)

Angoulême 2020 : Prix du meilleur polar Dans ce récit choral, Emmanuel Moynot suit « caméra à l’épaule » deux jeunes tueurs en série, Jeb et sa petite amie Bess, en cavale sanglante dans une Amérique déglinguée et crasseuse.


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En vingt chapitres coup de poing, montés en 8 pages comme des comics, on va croiser tour à tour les destins de la belle Maxine et de ses deux fils, de Bo sa brute épaisse de compagnon, du Pasteur Cletus, plus amateur de jeunes filles que de vin de messe, d’un représentant d’aspirateurs qui sillonne les routes en Camaro, d’un motard juché sur une Norton Commando… Et pendant que Jeb et Bess sèment les cadavres sur leur route, Brett Edmund, le shérif adjoint de Sugar Grove mène l’enquête, en essayant de ne pas entraver celle de l’agent spécial Thomson, jolie blonde venue de l’Est…

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 02 Octobre 2019
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série No direction © Sarbacane 2019
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 6 avis)
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02/02/2020 | Alix
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Par Alix
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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J’avais repéré cet album avant qu’il n’obtienne son Fauve Polar Angoulême 2020, notamment grâce à sa superbe couverture. L’histoire « road movie américain » est d’un classicisme assumé, et raconte les déboires d’une brochette de personnages miséreux : un couple de jeunes tueurs en série, des maris violents, des femmes tentant de survivre dans toute cette folie, un prêtre ayant un penchant pour les jeunes filles... et une detective du FBI sur la piste des dits tueurs en série. La narration passe d’un personnage à un autre, sans aucun lien apparent dans un premier temps, mais tout ce beau monde converge petit à petit, pour un grand final qui ne décevra pas. La narration est maîtrisée même si il faut rester bien concentré pendant la lecture, sous peine de décrocher. La mise est image est superbe et renforce la noirceur du récit, même si j’ai par moment eu un peu de mal à discerner certains visages, ce qui n’aide pas à la compréhension. Les lieux typiques de ce genre d’histoire (les motels miteux, les stations service isolées, les bourgades poussiéreuses et leurs « diners » etc.) sont superbement représentés. Un polar noir, très noir, et rondement mené... une chouette découverte, et un Fauve selon moi mérité !

02/02/2020 (modifier)