L’été des Bagnold (Days of the Bagnold Summer)

Joff Winterhart décompose L’été des Bagnold en une suite de saynètes douces amères, souvent hilarantes, mais parfois empreintes de mélancolie. Il dresse le portrait remarquablement juste d’un ado et d’une mère célibataire, à la fois proches et terriblement embarrassés dans leur rapports.
Adolescence Auteurs britanniques Cà et Là Format à l’italienne Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis
Cet été-là avait très mal commencé pour Daniel Bagnold, un jeune anglais de 15 ans. Au lieu d’aller passer ses vacances en Floride avec son père qu’il ne voit jamais, Daniel se retrouve coincé pour tout l’été avec sa mère Sue ; le cauchemar absolu pour cet ado peu habitué à passer des journées entières en tête à tête avec sa progénitrice. Les six semaines de congés vont s’écouler au rythme lent des parties de jeux vidéos, des discussions sans fin de Daniel avec son pote Kyle, et de ses tentatives de monter un groupe de Hard-Rock poétiquement nommé SkullSlayer (massacreur de crânes). Sue, 52 ans et bibliothécaire, est confrontée à la difficulté de communiquer avec son fils amorphe. Elle se remémore ses échecs successifs avec les hommes de sa vie : son père, GI américain retourné aux États-Unis quand elle avait sept ans, son « presque » petit ami du lycée mort dans un accident de mobylette, et son mari qui l’a quittée, la laissant seule avec leur fils encore bébé...
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Date de parution | 23 Septembre 2013 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


Joff Winterhart (auteur de Courtes Distances chez le même éditeur) brosse un portrait juste et touchant d’une mère célibataire et de son fils ado. L’album est composé de scénettes d’une page : une conversation, une sortie, la visite d’un ami… le ton « doux amer » passe allègrement du comique (certaines planches m’ont fait sourire voire rire) au plus poignant (notamment la pauvre maman qui a eu une vie bien difficile), alors que d’autres m’ont laissé complètement de marbre. Mon intérêt a donc fluctué, mais globalement je trouve que Joff Winterhart a parfaitement retranscrit l’animal sauvage qu’est le garçon ado, et je pense que les parents concernés vont s’y retrouver. Un album sympathique, drôle et touchant.
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