Mister Miracle

Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)

Will Eisner Award 2019 : Best Limited Series Le super-héros Mister Miracle est aux prises avec la dépression.


DC Comics Super-héros Univers des super-héros DC Comics Will Eisner Awards

Élevé sur Apokolyps, planète-usine sous le règne de l'implacable Darkseid, Scott Free réussit l'impensable : échapper à ses geôliers pour rejoindre la Terre où il rencontra son mentor, un artiste de l'évasion officiant sous l'alias de Mr Miracle dont il reprendra l'identité. Depuis, aucun barreau, aucune entrave, aucune prison, ne put retenir prisonnier Mr Miracle, symbole d'une liberté retrouvée. Mais que se passe-t-il lorsque l'artiste de l'évasion ultime se trouve aux prises avec une nouvelle forme de captivité : la dépression ? Passé le traumatisme d'une tentative de suicide ratée, Scott va chercher à se redéfinir à travers ses rapports et son historique de super-héros au statut divin. Une seule certitude balisera sa quête d'identité, comme le rappel d'une liberté finalement toute relative : Darkseid est. Texte: L'éditeur

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 31 Mars 2019
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Mister Miracle © Urban Comics 2019
Les notes
Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)
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21/09/2019 | Gaston
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Par Ro
Note: 1/5
L'avatar du posteur Ro

Je suis ressorti énervé de cette lecture, avec l'impression d'avoir perdu une heure de ma vie. Dès les premières pages, je n'ai pas accroché du tout. La mise en scène m'a rapidement agacé. Le graphisme mêle des effets de flou, de parasitage et de déformation des images, l'ensemble sensé à priori refléter l'état psychologique instable du héros. Le récit est sensé représenter un super-héros dépressif et raconter en parallèle sa vie intime avec sa femme et ses affrontements à l'échelle super-héroïque aux côtés des Néo-Dieux et face aux forces d'Apokolips. Mais les deux se mélangent de manière bizarre et assez pénible, à la manière de ce chapitre où Mister Miracle et Barda s'infiltrent dans le palais du Très-Haut, en combattant les gardes et en évitant les pièges mortels, tout en maintenant de bout en bout une très ennuyeuse discussion sur la décoration de leur appartement et la place des meubles. Ou encore cet autre paragraphe qui alterne tout du long une page sur le combat apocalyptique du héros dans la guerre des dieux complètement survolé et sans intérêt, et une page sur de tout aussi ennuyeuses discussions de couples dans sa vie intime. Rien n'est prenant. Tout est superficiel, soit raconté trop vite, soit au contraire approfondi à chaque fois que c'est le plus inintéressant possible. Et avec toujours ce maniérisme dans le graphisme, comme une recherche manifeste de montrer qu'on peut dessiner différemment un récit de super-héros, en sortant des sentiers battus, sauf que tout cela a été déjà fait il y a des années par exemple par Frank Miller et Bill Sienkiewicz sur Elektra, sans davantage me plaire soit dit en passant. J'ai continué péniblement ma lecture, espérant à chaque chapitre que l'histoire prenne enfin son envol et cesse de faire autant de simagrées... que je comprenne enfin où l'auteur voulait en venir et si quelque chose allait finalement m'éclairer sur pourquoi il rend son récit aussi brouillon, s'attache à des sujets aussi inintéressants et en parallèle raconte à vitesse grand V une histoire qui bouleverse comme si de rien était une part secondaire de l’univers des super-héros DC Comics. Mais plus je m'approchais de la fin, plus je constatais que cela continuait dans l'exacte même foulée. Tant et si bien que j'ai fini par craquer et à survoler les derniers chapitres pour arriver à une fin en complète queue de poisson qui a achevé de me décevoir. C'est comme un très long film d'art et d'essai hermétique qui ne parle qu'à son auteur et laisse le public lambda sur le carreau.

01/11/2019 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

J'étais intéressé par cette mini-série parce que j'avais bien aimé Mister Miracle dans les histoires que j'avais lues de lui et puis parce que je trouvais ça intéressant de voir un comics de super-héros traiter de la dépression. Bien sur, il y a déjà eu des super-héros qui ont eu une dépression (un des exemples les plus connus est Daredevil après la mort d'Electra dans les vieux épisodes de Frank Miller), mais ici le traitement de la dépression est traité de manière un peu plus réaliste et plus psychologique que d'habitude. Malheureusement, je n'ai pas trop accroché. À force de voir le héros avec sa gueule de dépressif, j'ai fini par m'ennuyer. Surtout qu'il y avait pas grand chose dans le scénario qui m'a intéressé. La relation entre Scott Free et sa femme donne des moments touchants, sauf que ça ne m'a pas touché, notamment à cause du dessin qui est froid comme la plupart des comics de super-héros modernes. La phrase 'Darkseid est' qui revient souvent dans le récit devient vite horripilante. Tom King essaie de faire comme Alan Moore et il rate. Les meilleurs moments selon moi sont les scènes avec Funky Flashman qui m'ont fait sourire. Un album que je ne considérerais pas comme mauvais, mais qui n'était pas pour moi en fin de compte.

21/09/2019 (modifier)