L'Herbe folle

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Un homme se remémore sa folle jeunesse pendant les années 60. À l’époque, un vent de liberté soufflait, il se prénommait Theda…


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide La BD au féminin Les hippies Séries avec un unique avis

Gare de Lyon, de nos jours. Pierre Cartolina a rendez-vous avec une anglaise prénommée Rose Lanobre. Elle est la fille de deux amis d’enfance, Gilles et Theda. Il repense aux sixties, à cette époque Peace and Love où ils voulaient croire à un monde meilleur. Ils rêvaient de fuir la société de consommation qui leur tendait les bras pour un lopin de terre dans le Larzac avec son jardin, son verger, ses chèvres et quelques poules. Gilles et Theda avait franchi le pas… Rose arrive et s’assied. Comme l’indique la lettre qu’elle a envoyé à Pierre Carlonia, elle voudrait connaître l’histoire de ses parents. Tout a commencé à Paris, aux Beaux-Arts, où ses parents l’avait inscrit, lui le cancre qui n’était fort qu’en dessin. Il croque les modèles femmes et hommes qui viennent se déshabiller. Il a quinze ans et demi et les autres élèves ont une petite vingtaine d’années. C’est là qu’il rencontre Gilles et deux de ses amis, les bien-nommés Pied de Poule et Prince de Galles, deux élèves peu intéressés par le dessin académique et plus par l’idée de s’amuser. L’arrivée de Theda va bouleverser tout ce petit monde…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Avril 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Herbe folle © Glénat 2016
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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22/12/2018 | Erik
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Par Erik
Note: 3/5
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Encore une évocation de l'esprit de Mai 68 et plus spécialement de l'ère hippies avec ses herbes folles hallucinogènes qui produisent deux neurones dans le cerveau. Les auteurs regrettent amèrement le flower power, le peace and love, et le baba cool surtout en ces temps troublés en France. On va suivre le parcours de Theda et Gilles qui se rencontrent dans un cours aux beaux-arts et qui vont aller se réfugier en Auvergne au milieu d'un élevage de chèvres. C'était cela ou Katmandou. J'ai bien aimé ce récit qui retranscrit assez bien l'atmosphère de cette époque de la fin des années 60 et du début des années 70 où l'insouciance régnait. Il est clair que les générations d'après ont payé lourdement l'addition. C'est une œuvre bien écrite avec un dessin tout en douceur. C'est vrai que je déteste la drogue ainsi que cet esprit mais je respecte l’œuvre qui retranscrit assez bien cette époque. Il faut savoir reconnaître la beauté même si on ne partage pas les idées.

22/12/2018 (modifier)