Chère créature (Dear creature)

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

La vie de Grue, étrange humanoïde des profondeurs de l’océan, bascule lorsqu’il découvre des œuvres de Shakespeare enroulées dans une bouteille de cola...


Comix Sous la mer

La vie de Grue, étrange humanoïde des profondeurs de l’océan, bascule lorsqu’il découvre des œuvres de Shakespeare enroulées dans une bouteille de cola... Venu à la surface pour tenter de se faire des amis, Grue est rejeté et se met alors en tête de retrouver la personne qui a jeté les pièces dans la mer. Ce qu'il trouve, c'est l'amour dans les bras de la belle Giulietta... Mais avec son passé trouble et sordide, Grue doit décider s’il est prêt à renoncer à sa véritable nature pour devenir un homme nouveau.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 14 Février 2018
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Chère créature © Glénat 2018
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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19/12/2018 | Ro
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Par Erik
Note: 2/5
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J'ai sans doute été attiré par l'introduction de Craig Thompson qui vantait les mérites de cette oeuvre de Jonathan Case. Pour autant, je dois dire que j'ai été très déçu. Certes, je n'aime pas trop les histoires fantasques qui partent dans tous les sens au détour d'une plage d'une station balnéaire américaine au milieu des années 50 ou 60. Il y a bien entendu des influences diverses et des clins d'oeil mais je n'aime guère ce genre de compilation si ce n'est pas au service d'un bon récit équilibré. Par ailleurs, graphiquement je n'ai pas également été séduit par tout cet encrage qui dégouline. Oui, cela fait beaucoup.

05/01/2019 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Chère créature est une histoire un peu fantasque mettant en scène un monstre humanoïde aquatique mangeur d'homme, mais également romantique et amateur de littérature et de poésie. Instinctivement attiré par les hormones amoureuses féminines, il tente de réprimer ses envies de manger femmes et amants, en quête de celle qui ravira son cœur sans s'enfuir devant sa laideur. Et notamment, s'il peut la trouver, celle qui lance des bouteilles à la mer emplies de pages de Shakespeare qui ont bouleversé son âme. Le dessin de Jonathan Case est très beau grâce à son trait est souple et maîtrisé. C'est avant tout ce talent graphique qui fait la force de cette publication. L'encrage un peu uniforme entre avant-plan et arrière-plan et les ombrages relativement rares créent toute fois parfois quelques confusions dans les traits, ce qui rend certaines perspectives ou cases plus riches en détails difficiles à comprendre au premier coup d’œil. L'histoire ne se prend pas au sérieux, mêlant poésie, romantisme et une part d'humour un peu second degré avec cette créature parfois exubérante et décalée. Ce n'est pas désagréable à lire, mais je ne suis pas vraiment tombé sous le charme. Le coté fleur bleue et l'enthousiasme littéraire du monstre, de même que sa verve poétique, ne m'atteignent pas, pas vraiment plus que l'aspect plus action et fantastique du récit. Je salue quand même l'originalité du ton, de l'idée et de sa mise en scène, ainsi évidemment que le beau graphisme, mais ce n'est pas un album que j'achèterais personnellement.

19/12/2018 (modifier)