L'Échiquier cubique

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Histoire fantastico-poétique.


Circus

Un homme possède une armoire aux pouvoirs étranges. Il lui consacre son temps, au détriment de son épouse (et ex-secrétaire). Au bout d'un moment celle-ci le quitte, ce qui déclenche des visions pessimistes chez l'homme.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1978
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Échiquier cubique © Glénat 1978
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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24/08/2018 | Noirdésir
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L'avatar du posteur Agecanonix

J'avoue que je n'ai pas compris grand chose à cette histoire, je l'avais découverte lors de sa prépublication dans Circus en 1977, et à l'époque, étant encore adolescent, je n'avais rien compris, ce genre de Bd ne m'intéressait pas. Comme à cet âge, on condamne ce qu'on ne comprend pas, je l'ai vite oubliée. Et puis dernièrement, comme j'ai eu l'occasion de récupérer la collection complète des 130 numéros de Circus, je me suis risqué à la relire. J'ai capté quelques éléments, mais pas beaucoup plus, c'est un récit enrobé d'un fantastique très singulier et déstabilisant, on avance avec peine dans une narration très atypique et embrouillée, où tout tourne autour d'une armoire dont sortent des personnages étranges, l'enchainement des situations est totalement déroutant. On est vraiment dans un drôle d'univers, le classement en inclassable est complètement justifié. Ce qui m'étonne encore plus, c'est que ce récit soit illustré par un dessinateur comme Poivet, issu d'une école classique, connu surtout pour Guy Lebleu, et qui n'a guère habitué ses lecteurs à une Bd de ce type, pourtant je n'ai jamais été admiratif de son style qui ressemble le plus souvent à une sorte de crayonné. Cependant, sur cet album, son dessin est très chouette, c'est un beau noir & blanc assez travaillé. Cet album témoigne des débuts du catalogue Glénat, bien avant qu'il crée ses collections Vécu, Grafica ou Caractère, qui fut assez vite retiré après 1984 car sans doute jugé peu commercial ; à cette époque, Glénat tentait des trucs un peu risqués, avec des séries comme Patrick Maudick ou Matricule 45000 qui ont elles aussi disparu du catalogue après 1988.

12/03/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Cet album est une sorte d’ovni. D’abord parce qu’il n’est pas courant de le rencontrer (c’est une des premières publications de Glénat je pense, et je ne l’ai pas vu trainer souvent sur les étals des librairies d’occasion). Ensuite par son contenu, assez éloigné des canons de la grande diffusion. Son titre et la couverture déjà, assez énigmatiques, donnent une idée, sinon du contenu, du moins de l’ambiance générale qui va dominer. Le premier tiers de l’album tourne peu à peu au fantastique, autour d’une mystérieuse armoire, liée à quelques personnages et moments forts de l’histoire de France depuis la Renaissance. Puis, après ce premier tiers, le fantastique est exacerbé, mais finalement dépassé par une sorte de poème visuel, le texte (littéraire, pour ne pas dire poétique parfois, en tout cas assez abondant) et les images s’écartant alors fortement d’une narration classique. Au point que, parfois, j’ai eu du mal à suivre. C’est en tous les cas une histoire torturée, une ambiance assez noire et pessimiste. Les cases sont alors dans ces deux derniers tiers souvent déstructurées, voire absentes, ça part vraiment dans tous les sens ! Mais le dessin de Poïvet est vraiment très bon. Classique, mais très bon. Il se concentre sur les personnages, et quelques éléments des décors, qui sont même souvent absents, épurés (avec des esquisses géométriques presque abstraites parfois pour en faire office), au point de donner – faussement je le précise – une impression d’inachevé. Je regrette juste un encrage un peu léger sur quelques pages. Résumer l’histoire est difficile, et pas forcément souhaitable. Je vous conseille en tout cas de feuilleter cet album avant de l’acheter (si vous avez la chance de tomber dessus).

24/08/2018 (modifier)