Ces jours qui disparaissent

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 16 avis)

2017 : Prix des Libraires de bande dessinée Une course poursuite contre le temps perdu... Que feriez-vous si d'un coup vous vous aperceviez que vous ne vivez plus qu'un jour sur deux ?


Prix des Libraires de Bande Dessinée

C'est ce qui arrive à Lubin Maréchal, un jeune homme d'une vingtaine d'années qui, sans qu'il n'en ait le moindre souvenir, se réveille chaque matin alors qu'un jour entier vient de s'écouler. Il découvre alors que pendant ces absences, une autre personnalité prend possession de son corps. Un autre lui-même avec un caractère bien différent du sien, menant une vie qui n'a rien à voir. Pour organiser cette cohabitation corporelle et temporelle, Lubin se met en tête de communiquer avec son « autre », par caméra interposée Mais petit à petit, l'alter ego prend le dessus et possède le corps de Lubin de plus en plus longtemps, ce dernier s'évaporant progressivement dans le temps... Qui sait combien de jours il lui reste à vivre avant de disparaître totalement ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 13 Septembre 2017
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Ces jours qui disparaissent © Glénat 2017
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 16 avis)
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25/12/2017 | herve
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Par Charly
Note: 4/5
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Plonger dans les pages de "Ces Jours qui Disparaissent" de Timothé Le Boucher a été une expérience de lecture tout simplement captivante. Dès les premiers instants, j'ai été happé par cette histoire intrigante qui explore la fragilité de la mémoire et les profondeurs de l'identité. L'histoire de Lubin Maréchal, cet homme qui se réveille chaque matin en ayant oublié les événements de la journée précédente, m'a immédiatement interpellé. Le concept de perdre la trace de sa propre vie est terrifiant, mais c'est à travers cette prémisse que l'auteur réussit à tisser une trame complexe, mêlant suspense, mystère et réflexions profondes. La narration de Timothé Le Boucher est remarquablement maîtrisée. Les transitions fluides entre les différents moments temporels confèrent une dynamique unique à l'histoire. J'ai été impressionné par la manière dont l'auteur parvient à créer une tension constante tout en offrant des moments d'introspection profonde. Chaque page tournée était une révélation, un pas de plus vers la compréhension de l'univers énigmatique de Lubin. Cette BD soulève des questions profondes sur la nature de l'identité et de la réalité. La quête de Lubin pour reconstruire sa vie m'a fait réfléchir sur la manière dont nous nous définissons à travers nos souvenirs et nos expériences. L'histoire explore également la fragilité de la mémoire et la manière dont elle peut être influencée et altérée.

23/05/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

C'est le genre de Bd qui ne m'interpelle pas, qui ne me passionne pas et qui me laisse totalement perplexe. Le plus étonnant, c'est que ça a l'air de plaire à pas mal de gens, et je sens que ça va rentrer dans les Bd surcotées que tout le monde trouve géniale et extraordinaire, mais comme je suis souvent à contre-courant sur le site, je ne m'affole pas outre-mesure. En tous cas, c'est le genre de truc qui me laisse froid, je n'ai rien trouvé qui pouvait m'intéresser là-dedans, et pour moi c'est pas la Bd de génie qui m'a transporté, loin de là. Le dessin n'est pas vilain, mais il n'est pas dans mes préférences. Le propos oscille entre le récit fantastique et le thriller psychologique, en posant des sujets de réflexion sur le temps qui passe, la complexité de l'esprit humain, l'identité, bref cette histoire de partage de corps est bien trop extravagante pour moi, j'accroche pas du tout.

11/03/2023 (modifier)
Par Solo
Note: 4/5
L'avatar du posteur Solo

Le Patient m'a rendu curieux sur le travail de Timothé Le Boucher, alors j'attaque le livre qui a fait de lui sa réputation. Lubin Maréchal est contraint de vivre 1 jour sur 2, il doit continuer à vivre avec son alter ego qu'il ne peut jamais rencontrer autrement que par message interposé. Je bonifie à "Franchement bien" d'abord parce-que le scénario est bien plus original que Le Patient. L'intrigue évolue lentement, ce qui me plaît ici, et la montée en tension s'alimente en continu. Je n'ai cette fois pas trouvé le genre de scènes à suspense un peu "fake" comme on en trouve en général dans les thriller (ça a tendance à m'irriter ces trucs-là). Le dernier tiers du bouquin arrive à prendre un virage réussi et, malgré le passage vers une sorte de science-fiction, le scénario réaliste reste bien en place. On en oublierait presque que ce récit est tout à fait surréaliste! Enfin, un petit mot sur l'épilogue, que j'ai trouvé très émouvant, chez moi ça a marché. Est-ce que je vais commencer à dire franchement que le dessin me plaît ? Pas loin, mais pas encore. C'est très agréable et la colorisation apporte beaucoup d'esthétisme. La comparaison avec Bastien Vivès se tient, à la différence que c'est beaucoup plus impersonnel. Je compare un peu ce style de dessin avec les films à effets spéciaux, comme Bilbo le Hobbit vs. Le Seigneur des Anneaux: c'est bien fait, mais il n'y a pas de rendu sur le travail manuel. Moi ça m'embête. Une affaire de goûts, mais je reconnais que le graphisme augmente encore dans mon estime. Il y a de la répétition, mais le "quotidien" de Lubin (comment peut-on appeler ça autrement lorsque l'on vit un jour sur deux?) n'en reste pas moins intéressant. Et surtout, l'aggravation de sa situation offre des variations du comportement intéressantes, que cela soit chez lui ou chez ses proches. La temporalité est essentielle, et à titre personnelle c'est un sujet que je trouve passionnant. L'espace-temps du récit est super bien exploité pour ouvrir de nombreux thèmes: la puissance et la pérennité de notre relation sociale, la vitesse à laquelle notre société risque d'évoluer et notre capacité à suivre le mouvement ou, à l'inverse, notre difficulté pour tourner le dos au passé. L'aspect psychologique est très bien construit. Assuré de ne pas relire Le Patient après avoir lu cette BD, il m'arrivera de revenir sur celle-ci un jour. Et que ce jour apparaisse! Je vous conseille de lire directement cette création de Timothé Le Boucher, afin de se baser sur LA référence et se rendre compte jusqu'où il est capable de construire un scénario original.

23/10/2022 (modifier)
Par Blue boy
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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« Ces jours qui disparaissent » est l'album qui a révélé TLB et on comprend facilement pourquoi après l'avoir lu. Dès les premières pages, le lecteur est happé par l’intrigue qui voit un jeune danseur, Lubin, confronté à des amnésies récurrentes suite à une chute lors d’une répétition. Cette histoire au départ assez ordinaire basculera rapidement vers le fantastique dès lors que Lubin se rendra compte qu’un double essaie de prendre sa place pendant son sommeil. Qui plus est, ses périodes amnésiques ne cesseront de s’amplifier avec le temps, ce qui aura des conséquences dévastatrices sur son quotidien. On ne peut en dire plus au risque de « divulgâcher » mais force est de reconnaître que Timothé Le Boucher a produit là un scénario irréprochable, où le suspense va croissant jusqu’à la fin, plongeant le lecteur dans un malaise qui pourrait même s’apparenter à de la terreur, terreur qui ne reste que psychologique car ici il n’est pas question de monstres hideux sortis tout droit de l’enfer ! Et si l’auteur suscite en nous de telles réactions, c’est parce qu’il aborde ici des thèmes qui, sous cet enrobage fantastique, font vaciller nos certitudes quant à notre identité profonde. La question du double est bien sûr dominante, un thème angoissant souvent repris par la littérature fantastique et la pop-culture, on pense notamment au célèbre « Docteur Jekyll et Mister Hyde » de R.L. Stevenson ou encore au « Portrait de Dorian Gray » d’Oscar Wilde. Mais d’autres sujets passionnants apparaissent en filigrane tout au long du récit, tels que l’amour (qu’est-ce qui fait qu’on est aimé par notre conjoint ?), l’amitié (à l’épreuve des années…), la vieillesse et la tragique fuite du temps (une notion que les moins de 40 ans ne sauraient appréhender aisément…)... Timothé Le Boucher n’apporte pas forcément de réponses mais fait preuve d’une certaine finesse dans son approche. A ce titre, on peut ressentir une certaine frustration, car si le double de Lubin apparaît au début (la scène de la vidéo), on ne saura rien de sa réelle existence (que fait-il vraiment lorsque sa « proie » dort ?). Peut-être l’auteur a-t-il délibérément maintenu cette part de mystère pour laisser à chacun le soin d’imaginer sa propre version, et après tout, c’est bien Lubin le personnage central de l’histoire… Cette finesse dans l’approche de l’auteur se répercute dans sa ligne claire gracile aux accents manga. Certes, il n’y a rien de particulièrement innovant dans le style, et Le Boucher privilégie à l’évidence simplicité et lisibilité, mais il émane de son dessin une délicatesse qui lui est propre et charmera ceux qui sauront la percevoir. La mise en page et et la couleur sont à l’avenant, et on ne pourra qu’apprécier cette disposition de l’artiste à éviter le tape-à-l’œil et l’esbroufe. « Ces jours qui disparaissent » s’impose comme une œuvre incontournable, incontestablement la plus emblématique de Timothé Le Boucher à ce jour. Même si ses productions postérieures ne l’égalent pas en qualité, elles exercent toutes une certaine fascination, le plaçant dans la catégorie des auteurs qui comptent dans le neuvième art.

09/10/2022 (modifier)
L'avatar du posteur ThePatrick

Malgré un graphisme qui ne m'attirait vraiment pas, j'ai adoré cet album. Un jour le personnage central, Lubin, développe une deuxième personnalité, qui prend sa place un jour sur deux avec une régularité de métronome. Ceci étant posé, si vous pensez que c'est la recherche de la cause de cette "affection" ou d'une solution médicale ou psychologique qui sera le sujet de cette histoire, alors vous faites fausse route. Lubin, un peu passif, accepte en effet de subir cette situation comme s'il n'y avait pas de solution, et c'est la cohabitation de ces deux personnalités et les problématiques qu'elle pose - organisation quotidienne, vie amicale, travail, famille, petites amies, etc. - qui occuperont une assez large première partie. Mais bientôt cette coexistence devient difficile, et le deuxième Lubin prend le pas sur l'original, et ce d'une manière croissante. Le jour sur deux d'existence devient un jour sur trois, quatre, cinq, et la vie du Lubin d'origine se réduit à peau de chagrin, et nous avons là la deuxième partie du récit. On pensera inévitablement à L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde, mais ici, même s'il y a de la tension, on n'est absolument pas dans le même registre. Cette deuxième partie occupera tout le reste de la vie de Lubin. Le récit prend ici des allures de voyage dans le temps, puisque selon son point de vue le Lubin original revient en faisant des sauts dans le temps de plus en plus espacés. Du coup le monde change, ses relations vieillissent, le deuxième Lubin vit sa vie, et c'est l'original qui est devenu l'intrus, anomalie qu'il faut éliminer. Et la fin, que dire de la fin ? Ahlala, qu'elle est bien trouvée et mise en scène, cette fin ! Belle et sombre, désespérément belle, atrocement sombre... Une excellente surprise, donc que cette histoire qui mêle des thématiques diverses, et qui parvient - très bonne idée - à nous faire voyager dans le temps sous couvert de schizophrénie.

30/05/2021 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
L'avatar du posteur cac

Une histoire sur la maîtrise du temps qui m'a rappelé Phenomenum. Sauf qu'ici le personnage principal, Lubin un as du cirque, ne maîtrise pas grand chose, il subit de ne vivre tout d'un coup qu'une journée sur deux puis se fait carrément dominer par son alter ego qui a une personnalité très différente, beaucoup plus terre-à-terre qui se met rapidement à trouver un métier qui rémunère bien et ne respecte pas du tout le régime alimentaire strict de son hôte. On sent la schizophrénie du personnage. Ils essaient de communiquer par vidéo interposée, puis à l'aide d'une psy. Ensuite il y a la rencontre avec Tamara et sa chevelure écarlate, ou plutôt son double la rencontre mais finalement elle s'attache à la personnalité de Lubin, l'original pas le squatteur. Le dessin est un peu simpliste, pas spécialement ma tasse de thé mais on s'y fait. Un gros album de près de 200 pages, peut-être un peu long mais qui se lit relativement facilement sur les relations humaines que ce soient amoureuses et amicales et qui courent au final sur plusieurs dizaines d'années de la vie du héros.

23/04/2021 (modifier)
Par pol
Note: 4/5
L'avatar du posteur pol

Et ben moi je l'ai lu d'une traite ce roman graphique. Pourtant au début de ma lecture quelques signes m'ont fait tiquer. Le dessin qui est sympa mais qui laisse penser qu'il a un petit côté trop simpliste pour ce genre de récit. Un petit je ne sais quoi qui fait que les personnages ont des bouilles un peu trop joviales, un peu trop ado. Peut être que ça vient des couleurs aussi je ne sais pas. Enfin toujours est il qu'on s'attend à un autre style de dessin pour ce genre de récit fort, sur la vie et le temps qui passe. Deuxième détail qui m'a fait tiquer justement c'est les personnages que je trouvais également un peu trop adolescents dans leurs comportements, leurs loisirs, leurs expressions. Ces 2 points disparaissent au fur et à mesure de la lecture. Et finalement c'est même une des forces du récit. Récit où on suit Lubin, un jeune homme qui ne vit qu'un jour sur deux, un autre prend possession de son corps la deuxième moitié du temps. Sous ses airs de rien, faussement naïf donc, on à la une histoire qui met en lumière tout un tas de réflexions sur les jours qui défilent, la vie trop courte, les gens qui nous manquent. On se demande régulièrement si cette situation est le fruit d'une pirouette fantastique, ou si c'est plutôt une histoire de schizophrénie du personnage. Cette question m'a tenue en haleine une bonne partie du récit, et finalement la réponse n'est pas importante. L'intérêt de cet album réside dans la qualité des sentiments qu'il fait passer, des questions qu'il fait se poser au travers des relations amicales et amoureuses de notre héros. Relations qui se distendent au fil du temps. Ça m'a touché. Ces jours qui disparaissent est un album poétique et intelligent. Une lecture qui reste en tête une fois l'album refermé.

20/03/2020 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Le dernier avis a porté mon attention sur ce one-shot et après lecture je suis un peu déçu. J'ai trouvé que c'était un bon album, mais ce n'est pas le truc extraordinaire auquel je m'attendais même si je comprends que d'autres lecteurs aient plus accroché que moi. L'auteur apporte des réflexions intéressantes, mais qui m'ont laissé indifférent. Il y a des moments pleins d'émotions et il n'y en a qu'une (la fin) qui m'ait un peu touché. L'idée de départ du scénario (un type se met à partager son corps avec un autre et ils se partagent les jours) est intéressante et j'aime bien comment l'auteur développe son idée. Je trouvais à un moment que cela devenait un peu répétitif et voilà qu'il ajoute de nouveaux éléments dans son scénario. Malgré des qualités, je pense que la raison principale pourquoi je n'ai pas accroché est qu'au final je me foutais bien du héros et que je voulais juste savoir pourquoi il partageait son corps avec un autre. J'en avais rien à cirer de sa vie professionnelle, amoureuse, familiale, etc. Le dessin est correct, mais ce n'est pas un style que j'adore.

08/11/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Guillaume.M

Imaginez partager votre corps avec une seconde personnalité, ne vivre qu'un jour sur deux, l’autre moitié de votre existence étant vécue par votre autre vous. Imaginez ne garder aucun souvenir de la vie de votre deuxième personnalité. Imaginez que vos périodes d’absence se prolongent graduellement au profit de votre alter ego. « Ces jours qui disparaissent » est le troisième album du jeune Timothé Le Boucher. Malgré cette jeunesse, la maturité du ton et du thème frappe immédiatement. Lubin Maréchal, la vingtaine, est un jeune homme qui vit agréablement entre ses amis, sa copine et ses projets artistiques. Un matin, il se réveille et réalise qu'une journée s'est écoulée sans qu’il en garde le moindre souvenir. Il découvre alors qu’une autre personnalité partage son corps et vit à sa place pendant ses absences. Ce partage, au début équilibré et plutôt bénéfique, bascule doucement en faveur de son autre moitié. Ses jours sont comptés… Cette idée de départ est excellente et certains passages de l’album sont pensés avec une grande intelligence et pertinence. Malgré la légèreté des dessins (j’y reviendrai), l’atmosphère est mystérieuse et pesante. Voir Lubin céder son corps à son double a un côté oppressant qui fait réfléchir sur sa propre vie. La fuite en avant est lente mais inexorable, un peu comme notre parcours à tous. Plus les jours de vie de Lubin s’espacent, plus le récit prend de la vitesse et perd en densité. L'histoire de Lubin devient donc la métaphore de la vie elle-même. La ligne temporelle s'étend sur une cinquantaine d'années, ce qui est bien plus long qu’habituellement. Heureusement, le format et la pagination importante viennent soutenir habilement ce choix. Les personnages sont crédibles et ont une profondeur plus marquée que la moyenne, ce qui doit être salué. Tout n’est cependant pas parfait. À mon sens, la première partie de l’album pourrait être un peu plus rapide pour permettre un développement plus marqué de la seconde partie. Ici et là, quelques passages m’ont paru un peu long. Je n’ai pas non plus compris ce qu’une barbe faisait sur cette femme (!). Et puis, cette fin… je ne divulguerai rien pour ne pas gâcher le plaisir de potentiels lecteurs, mais j’aurais voulu en savoir plus ! Le plaisir se mélange avec ma frustration ! Cela reste toutefois un choix scénaristique qu’il faut respecter, sous peine de tomber dans les travers des haters qui, bien planqués derrière leur écran, refont sans cesse les scénarii de la nouvelle trilogie Star Wars ou autre Game of Thrones. Quant au dessin, il semble plutôt simple et minimaliste de prime abord. Je dois aussi avouer qu’en général, j’aime les traits plus vifs et complexes et les couleurs plus marquées. Mais au fil de l’album, il faut bien se rendre à l’évidence : l'apparente nonchalance du dessin et les couleurs légères collent bien au récit et au caractère de Lubin. En y regardant de plus près, les choses sont finalement plus complexes. J’en veux pour preuve cette belle couverture qui raconte finalement passablement de choses quand on prend le temps de la regarder d'un peu plus près. Pour être honnête avec vous, plus le temps passe depuis ma lecture de l’album et plus je l’apprécie. Voilà bien trois semaines que je l’ai achevé (en une fois) et j’y pense tous les jours. D’ailleurs, mon opinion a continué d’évoluer positivement en griffonnant ces quelques lignes. N’est-ce pas là la marque d’une bande dessinée de grande qualité ? « Ces jours qui disparaissent » est une bonne lecture et une très belle découverte que je recommande à tous. Timothée Le Boucher a assurément devant lui une grande carrière. Je lirai avec beaucoup d’intérêt son nouvel album : « Le Patient ».

25/10/2019 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

Ben non, j'ai vraiment pas accroché, j'ai eu un mal fou à terminer cette histoire, peut-être sa lecture n'est pas tombée au bon moment. Quoi qu'il en soit je me suis ennuyé mais d'une force ! L'idée de départ est plutôt bonne, je le reconnais, mais l'on verse vite dans des choses un peu répétitives et je l'avoue ennuyantes. La petite amie va t-elle rester ? L'autre fille, celle du double, va t-elle rencontrer notre héros ? Ça tourne, ça va, ça vient pour au final, ben retournicoter. Quant au dessin, il est joli mais je n'en fais pas non plus un très grand cas, pas mon style préféré. Certaines BD que je n'ai pas forcément appréciée du premier coup, je me dis "j'y reviendrai" mais là je n'ai pas du tout envie. Y a des trucs pour vous, d'autres non.

10/10/2018 (modifier)