Martin Eden

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Martin Eden est le roman le plus autobiographique de Jack London et l’un des livres majeurs de la littérature du XXe siècle. Il raconte l'histoire d'un jeune marin qui, pour plaire à une séduisante bourgeoise, va tout mettre en oeuvre pour s'extraire de sa position sociale et faire fortune grâce aux talents d'écrivain qu'il s'imagine posséder.


1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale Adaptations de romans en BD Denis Lapière Jack London La BD au féminin

Martin Eden est un jeune marin né dans les bas-fonds d’Oakland. Un soir, il défend un jeune homme lors d’une rixe. Celui-ci, fils d’une famille aisée, l’invite chez lui à dîner pour le remercier. À cette occasion, Martin rencontre sa soeur, Ruth Morse, jeune fille délicate, dont il tombe éperdument amoureux. Il décide de s’instruire pour la conquérir. Petit à petit, d’abord pour lui plaire, puis avec le goût d’apprendre toujours davantage, il devient un homme cultivé et s’efforce de devenir célèbre en devenant écrivain.

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Janvier 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Martin Eden © Futuropolis 2016
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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30/08/2016 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur bamiléké

Je suis assez friand des adaptations de romans célèbres en BD. Au moins je suis sûr que le cadre du scénario tient la route. Mais ici je suis déçu. Je n'ai pas lu le roman mais beaucoup autour de ce roman que mon fils a étudié au collège. De plus j'aime beaucoup ce que j'ai lu de London. Ici je ne retrouve pas beaucoup de ce qui fait la force de la littérature de London : à savoir cet amour de la vie qui vient des tripes et ancrée dans la réalité brutale. Je trouve que Denis Lapière nous livre un récit très statique. Je trouve même que la personnalité de Ruth prend le dessus sur celle de Martin. De plus la progression intellectuelle de Martin n'est pas assez marquée à mon goût. Or il me semble que c'est cette perte du soi originel vers un inconnu qui vous transforme qui est le fondement du récit. Est-ce le graphisme qui amplifie cette impression d'enfant sage engoncé dans ses beaux habits du dimanche et assidu à faire ses devoirs ? Je ne suis pas fan de ce graphisme peinture qui anesthésie le mouvement et le dynamisme. Même les rares bagarres ou les scènes de bateaux me semblent figées. Perso une déception.

22/01/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 J'ai trouvé ce one-shot moyen. Adaptation d'un roman que je ne connaissais pas et que je n'ai pas trop envie de lire. On suit un marin qui essaie de devenir écrivain et j'ai facilement deviné ce qui allait se passer sauf pour la fin. Le récit est prévisible, notamment la relation entre le marin et la femme qu'il aime. C'était probablement plus original lorsque London a écrit son roman. Le dessin est de la peinture et c'est beau à regarder, mais je trouve que ça ne ressort pas les émotions des personnages. Chaque fois que je voyais un personnage avoir une émotion forte, je ne la ressentais pas. Enfin, malgré cela je trouve que l'histoire se laisse lire, il n'y a juste rien de vraiment mémorable hormis par la fin.

22/09/2016 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

J’ai trouvé le récit intéressant et, sans connaître l’œuvre originale, l’adaptation de Denis Lapière m’est apparue solide et cohérente. Je n’ai pas eu le sentiment de lire un résumé ou une œuvre tronquée. La progression dramatique et fluide et chaque personnage dispose de suffisamment d’espace pour se développer. Au niveau du dessin, j’avoue ne pas être réellement fan de ce style car je le trouve trop peu vivant. Rien à voir avec le talent de Aude Samama, qui est immense, mais invariablement, je me pose des questions sur l’adéquation entre ce style de peinture et le besoin de dynamisme de la bande dessinée. Ceci dit, le rythme narratif et le style assez introspectif du récit permettent de passer outre l’aspect figé du dessin. Le thème du récit est son point fort. Ce n’est pas joyeux, voire même désespérant à plus d’un niveau de lecture, cela demeure d’actualité même si bien inscrit dans son époque, et l’ironie de son final apporte encore un peu de vin à l’ivresse. Pas mal du tout, donc. A essayer très certainement, et si le style graphique de Aude Samama vous plait, je pense que vous pouvez l’acheter les yeux fermés (pour les autres, une lecture ou du moins un feuilletage poussé préalable est peut-être plus prudent).

30/08/2016 (modifier)