Mon vieux (Oyaji)

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Le jour où Fumiko vient supplier sa mère de lui donner de l'argent pour l'aider à fuir son mari, elle ne pensait pas qu'elle reverrait son père disparu depuis des années. Une première leçon de famille qui met une claque.


Akata / Delcourt Seinen Séries avec un unique avis Shogakukan

Osaka, années quatre-vingt. Habitant les quartiers pauvres de la ville, Kumada veille sur sa femme et ses deux jeunes enfants. Il est immense et lardé de cicatrices ; il travaille dur, fume et boit du saké comme si c'était de l'eau ; bourru et effrayant, il cause peu. Mais Kumada aime profondément sa famille et il va la protéger au péril de sa vie quand des membres d'un clan de yakuzas incendie sa maison, pour favoriser une opération immobilière. Emprisonné pour le meurtre de ceux qui ont failli brûler vifs les siens, Kumada est libéré une quinzaine d'années plus tard et retrouve sa famille. Il va devoir se confronter à la défiance de ses enfants qui ne savent rien de ce père sinon qu'il les avaient abandonnés. Mais il est bien décidé à reprendre en main leur éducation, à commencer par son fils, petit voyou maltraité par les durs du quartier...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 13 Octobre 2010
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Mon vieux © Delcourt (Akata) 2010
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

15/02/2016 | Erik
Modifier


Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Mon vieux ne fera pas dans la subtilité. C’est du brut de chez les brutes. Nous avons un homme assez bourru qui revient de prison après avoir explosé des mafieux qui s’en prenait à sa famille. Le voilà qui revient près de 15 années après en ayant purgé de la prison. Il gardera sa force légendaire et essayera de remettre dans le droit chemin ses enfants qui avaient un peu dérivé au fil des années. Bref, un père de famille pas comme les autres. Outre de grosses ficelles, on aura droit à un dessin très vieilli sur un papier de très mauvaise qualité qui fait cheap manga. Cependant, si on arrive à faire abstraction de tout cela, le lecteur pourra se laisser embarquer et découvrir la vraie virilité des hommes au Japon avec leur sens de l’honneur. C’est trop beau pour être vrai et cela paraît presque pathétique. Oui, je l’avoue sans avoir besoin de tortures. Mais bon, c’est aussi cela le manga. Par contre, le plaisir de lecture restera intact. Le même auteur nous avait fourni Un bol plein de bonheur toujours sur le thème de la famille qu'il convient de protéger. Les chantres moralisateurs seront aux anges avec ce type de lecture. Les autres détesteront à coup sûr. Testostérone garantie ! Moi, j'aime bien les vieux au cœur tendre !

15/02/2016 (modifier)