Kamarades

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Petrograd, début 1917. Ania et Volodia se sont rencontrés au coeur de l'agitation révolutionnaire qui secoue la ville, et sont instantanément tombés amoureux. Mais, en dépit de leurs sympathies communes pour la révolution, tout les sépare. Lui est un simple soldat cosaque sorti du rang, elle est en fait la princesse Anastasia Romanova, fille du tsar...


1914 - 1918 : La Première Guerre Mondiale La BD au féminin Russie

Petrograd, début 1917. Ania et Volodia se sont rencontrés au coeur de l'agitation révolutionnaire qui secoue la ville, et sont instantanément tombés amoureux. Mais, en dépit de leurs sympathies communes pour la révolution, tout les sépare. Lui est un simple soldat cosaque sorti du rang, elle est en fait la princesse Anastasia Romanova, fille du tsar... En ces temps troublés, leur route va croiser celle d'un autre militant, personnage trouble dont ils ignorent qu'il va jouer un rôle décisif dans les événements : Joseph Vissarionovitch Djougachvili, alias Staline.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 13 Mai 2015
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Kamarades © Rue de Sèvres 2015
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

21/01/2016 | Ro
Modifier


Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Nos chers kamarades ont fait des millions de mort à travers leur pays et dans le monde pour imposer une idéologie qui partait à la base d'une très bonne intention. Je n'ai d'emblée aucune compassion pour ces gens là qui ont échoué et je vois plutôt rouge. En l'occurrence, on tourne autour du pouvoir avec Lénine et déjà un Staline calculateur, manipulateur et tueur. Il y a surtout une belle histoire d'amour (presque improbable) entre le soldat Volodia et la mystérieuse Ania sur fond de révolution russe. Or, lorsque l'on sait que la belle Ania n'est autre que la fameuse Anastasia à savoir la descendante directe des Romanov, cela prend une tout autre ampleur. J'ai bien aimé le récit mais un peu moins le dessin. C'est dommage car ce graphisme anguleux gâche beaucoup de chose. Il n'était sans doute pas adapté pour ce genre de récit. Rien à redire par contre sur le choix de la couleur dont le rouge communiste est prédominant. Bref, la fin des Romanov est toujours prétexte à de belles histoires tragiques dans le genre du Docteur Jivago avec le regretté Omar Sharif.

16/04/2016 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
L'avatar du posteur pol

Mon sentiment est plutôt mitigé après avoir refermé le second tome de cette série. Généralement j'apprécie quand des histoires fictives se mêlent à la réalité, que le lecteur se perd un peu entre le réel et le romancé en étant porté par le récit. Cette histoire d'amour en pleine révolution russe aurait parfaitement pu rentrer dans cette catégorie, seulement la frontière est trop évidente entre les évènements historiques et les péripéties imaginaires. Le récit passe de l'un à l'autre et alterne entre description de faits historiques et morceaux de romance, l'ensemble ne se mélange pas de manière assez harmonieuse. D'un coté on croise Lénine et Staline, les anecdotes sont datées précisément et elles relatent des faits avérés. De l'autre coté la love story entre le brave soldat et la jeune héritière manque d'un petit soupçon de quelque chose pour être vraiment accrocheuse. C'était une bonne idée d'associer ces 2 personnages mais cela ne décolle pas, on n'a pas tellement peur lorsque la jeune fille est enlevée ou lorsqu'elle est menacée d'être exécuté. On n'est pas surpris non plus de la destiné du soldat. C'est pas désagréable du tout, mais l'ensemble ne constitue pas une histoire marquante dont on se souvient longtemps. Le dessin a un coté poétique qui colle bien à l'aspect romantique de certaines scènes, mais il est moins efficace pour mettre en images des révolutionnaires qui se tirent dessus.

10/02/2016 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Je dois dire que j'ai lu un peu trop de BD autour du thème de la révolution Russe et de la mort des Romanov. Je n'étais donc pas motivé à l'idée d'en lire une de plus. Celle-ci se démarque un peu car elle se contente de s'inspirer des faits et personnages historiques pour inventer un drame romantique fictif. Elle met en effet en scène l'amour impossible d'un vaillant soldat acquis à la cause révolutionnaire avec Anastasia Romanov, la fille du Tsar, amour mis à dure épreuve par les manigances sournoises du jeune et détestable Staline et la condamnation à mort de la famille Romanov. Le graphisme de Mayalen Goust s'allie bien à cette ambiance romantique avec un trait tout en volutes, comme si les personnages étaient faits de fumée et les décors de brouillard. Ce manque de détail et la difficulté de différencier les personnages ne m'a cependant pas enthousiasmé. Quant à l'histoire, elle est racontée de manière peu passionnante. Difficile de s'attacher à ce héros lisse au coeur trop pur, à cette Anastasia qui joue les jolies potiches gentiment rebelles, et à ce fourbe Staline rendu ignominieux en tous points par des biais un peu trop faciles. Le rythme du récit est rapide, superficiel, pour mettre en place les événements un peu complexes ayant amené au moment clé de la sentence d'exécution des Romanov. Et comme dit en introduction, l'histoire est ici adaptée, les faits transformés pour cadrer avec cette histoire de passion tragique. Du coup, la réalité historique laisse la place à une romance peu captivante et à un faible intérêt en ce qui me concerne.

21/01/2016 (modifier)