Le Dixième Peuple

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Un prêtre nain jovial, lubrique et invulnérable doit rallier des peuples antagonistes au sien, afin de maintenir l’équilibre de leur monde.


Paquet Séries peut-être abandonnées

Escorté par une escouade de soldats, Dahouti, le très-haut-prêtre, s’est éloigné des limites du territoire dévolu aux Aana (des humanoïdes). La perte récente de sa femme et du bébé qu’elle portait l’a profondément atteint. Il renie sa foi et s’ouvre les entrailles avec ses ongles, jusqu’à s’en extraire le cœur. Il rend ses pouvoirs à ce dieu égoïste et par là-même, fragilise considérablement l’utilisation de la magie chez ses pairs. Dans la capitale Nekhen, cette fracture dans le continuum est ressentie par Aha, un haut-prêtre nain, joyeux, lubrique et… invulnérable. En effet, quelle que soit la blessure qu’on essaie d’infliger à Aha, rien ne pénètre sa chair. Le nain en profite donc pour se saouler et s’adonner à la gaudriole la majeure partie de son temps. Il est la honte de ses pairs. A l’issu d’une nuit de débauche en compagnie de deux filles de joie, lorsqu’il repère au lointain l’éclair provoqué par l’acte de Dahouti, un frisson lui parcourt toutefois l’échine. Il compulse aussitôt ses parchemins pour tenter de comprendre ce qui se passe. Les autres prêtres de son ordre sont également en alerte maximale. Tous les peuples de ce monde, humanoïdes et zoomorphes, sont désormais en grand danger…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 10 Septembre 2014
Statut histoire Série en cours - cycle(s) terminé(s) (un cycle de 2 tomes puis 2 histoires indépendantes - une trilogie supplémentaire est envisagée) 4 tomes parus

Couverture de la série Le Dixième Peuple © Paquet 2014
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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15/02/2015 | Erik
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L'avatar du posteur Agecanonix

Le monde imaginaire inventé par l'auteur est très plaisant et intéressant par son assemblage de peuples zoomorphes et humanoïdes. L'univers qui va avec est bien retranscrit graphiquement avec tous ces physiques d'animaux sauvages et ces architectures orientalo-byzantines, mon peuple préféré étant les fauves et féroces Ded-Wen. Même s'il faut de la mémoire pour retenir les noms et les caractéristiques de ces 9 peuples, dont les zoomorphes dominent en nombre ; fort heureusement, Despujol fournit une carte en pages de garde qui permet de se repérer. Passé ce point essentiel pour situer l'ensemble, le personnage du nain Aha est également intéressant, et quelques éléments sont imaginatifs. Je me réjouissais donc au vu d'un feuilletage rapide, de lire cette Bd, mais j'ai dû réduire mon enthousiasme. Au fur et à mesure de la lecture, je n'ai pas trouvé ce récit très cohérent et vraiment captivant ; il y a comme des zones d'ombre, du flottement, un sentiment étrange de tourner en rond avec des séquences qui n'apportent pas d'eau au moulin, en gros j'ai eu la désagréable impression de voir du remplissage pour en arriver péniblement au dernier tiers du tome 2 qui était en fait d'abattre Dahouty, ce prêtre ayant rendu ses pouvoirs aux dieux et pouvant ainsi constituer une menace pour les Hauts-Clergés de chaque peuple. Tout ce qu'il y a au milieu, entre le début du tome 1 où Aha se retrouve avec 2 belles catins et se fait attaquer par un Aarcha, jusqu'au combat de Dahouty avec le Deb, le Meser et le Ded-Wen... tout est souvent peu intéressant, embrouillé, mystique, un peu laborieux, c'est dommage, je suis sûr qu'avec un univers aussi élaboré, il y avait matière à imaginer un récit plus passionnant et surtout plus linéaire. De plus, la fin du tome 2 a l'air de rester ouverte, ça peut très bien redémarrer, mais comment ? Si ça pouvait rattraper le coup... Le dessin m'a bien plu, j'aime ce trait lumineux et clair, assez foisonnant, je reste donc généreux en note surtout pour cet élément très agréable ; le scénario part d'un bon concept, mais le développement est seul en cause de ma semi-déception.

25/05/2016 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

En ce qui me concerne, AHA est un groupe mythique pop norvégien des années 80 avec son célèbre "Take on me". Ici, cela sera non pas un beau Morten Harket mais un petit nain jovial et lubrique façon Game of thrones qui doit sauver le monde. Aha ! L'aventure se situe dans un monde imaginaire dominé par neuf peuples dont huit ont des apparences zoomorphiques issues de bêtes sauvages (crocodile, hippopotame, bélier, antilope, lézard...). Par ailleurs, j'avais une appréhension face à l'assimilation d'information aussi complexe. Il y a une géographie des lieux assez détaillée un peu à la manière d'un Arleston pour la saga Lanfeust dont on sent quelques inspirations notamment pour la magie. Pour autant, cela s'est bien passé à la lecture. Cependant, c'est dommage de terminer sur un diptyque avec un univers aussi foisonnant. Est-ce pour une question de moyens? J'avoue avoir beaucoup aimé ce graphisme semi-réaliste assez détaillé. Les décors sont pro-orientaux. La narration est très fluide. On ne s'ennuie pas une seule seconde. Bref, une bd qui offre de belle potentialité mais qui ne seront pas toutes exploitées faute de temps. C'est franchement dommage.

15/02/2015 (modifier)