Sherlock Holmes - Les Chroniques de Moriarty

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

L'ennemi juré de Sherlock Holmes devient le héros d'une série.


1800 1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Angleterre Des méchants super ! Ere Victorienne Iles Britanniques Sherlock Holmes et cie

Mai 1892. Le Professeur Moriarty se sacrifie pour empêcher les anciens Dieux de fouler la Terre. Ces derniers l’attirent sur leur monde pour lui faire payer. Ainsi disparaît l’ennemi du détective. Juin 1893. Femme d’affaires habituée à nager en eaux troubles, Meredith Rutherford rentre chez elle et a la surprise de tomber sur un intrus qu’elle connaît bien : James Moriarty, de retour à Londres après une année d’exil. Une expérience qui en a fait un homme encore plus redoutable qu’il ne l’était déjà. Et qui le conduit à une nouvelle croisade…

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Septembre 2014
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Sherlock Holmes - Les Chroniques de Moriarty © Soleil 2014
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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06/10/2014 | PAco
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Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

J'ai emprunté les deux tomes à la bibliothèque parce que j'aime bien le personnage de Moriarty. Je fus très surpris lorsque j'ai lu les premières pages du premier tome. Le ton n'était pas du tout celui auquel je m'attendais. Je pensais lire une série dont l'atmosphère serait la même que les nouvelles de Sherlock Holmes et je me retrouve avec les monstres de Lovecraft ! Il faudrait peut-être que j’arrête d'emprunter une BD en me fiant uniquement à la couverture ou au titre et que je lise mieux les résumés qui sont au dos de la couverture. J'ai donc été un peu déstabilisé au début et très vite je me suis rendu compte que c'était le genre de récit lovecraftien que je n'aime pas. Ce que j'aime dans les nouvelles de Lovecraft est la description psychologique du personnage principal qui est confronté à quelque chose qu'il ne comprend pas et ici c'est encore une histoire avec un culte qui veut que des gros méchants monstres/dieux détruisent la terre ou un truc comme ça. Je me suis vite ennuyé et j'ai eu l'impression qu'on aurait pu facilement remplacer Moriarty par un autre personnage sans changer grand chose de l'intrigue. J'ai lu le premier tome dans une indifférence générale (d'ailleurs j'ai fini l'album il y a une vingtaine de minutes et je me souviens même pas de la moitié !) et je ne compte pas lire la suite. Le dessin est du réalisme sans personnalité, mais il est correct.

18/11/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Autant le dire tout de suite, je n'ai pas aimé cette Bd ! Je suis plutôt d'une nature entière, je n'aime pas les demi-mesures, et surtout je n'aime pas qu'on tripote trop les mythes que j'admire ; aussi, cette vision de l'univers de Sherlock Holmes est beaucoup trop fantastique pour moi. C'est un fantastique lovecraftien vers lequel j'ai bien moins d'attirance que vers celui de Poe qui est beaucoup plus gothique. D'ailleurs, le fantastique dans Sherlock Holmes n'a fait l'objet que de quelques nouvelles et avait la couleur classique d'un fantastique basé sur l'effroi, l'étrange, la peur, la nuit, le crime sordide et l'atrocité, et je l'acceptais parce qu'il colle parfaitement au contexte de Holmes. Dans cet album, on est chez Lovecraft, c'est flagrant, les séquences avec les anciens dieux sont typiques de cet univers, le prologue un peu apocalyptique est redondant, l'ensemble ne me plait pas, ça ne correspond pas à l'image que j'ai du limier de Baker Street et de l'univers qui l'entoure. De plus, il est absent de cette aventure, même si le personnage de Moriarty est suffisamment fascinant pour mériter qu'on lui consacre une Bd. Bref, pour moi, c'est détourner la vision très victorienne et classique que j'ai du personnage de Holmes depuis que je lis ses aventures, et je n'ai pas envie qu'on casse tout ce monde avec tous ses éléments bien précis, qui m'a tant captivé depuis l'adolescence, époque où je l'ai découvert ; c'est un univers qui ne gagne pas tant que ça à être trituré pour lui redonner un sang neuf, car il se suffit à lui-même, il plait toujours ainsi, c'est si mythique qu'on ne doit pas y toucher, enfin moi je ne le veux pas. Et ce en dépit d'un très bon dessin, au trait solide et chargé. Je préfère les autres versions de Sherlock Holmes dans cette collection 1800, comme Sherlock Holmes - Crime Alleys que j'ai adoré parce qu'elle respecte l'univers et qu'elle est très près de l'idée que j'en ai ; je ne lirai donc pas le tome 2 s'il y en a un..

31/05/2015 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
L'avatar du posteur PAco

En voilà une bonne surprise ! Moi qui suis un amateur des univers fantastiques - et de ceux de Lovecraft au passage quand ils sont bien digérés et régurgités - me voilà servi ! De plus, l'idée de faire de Moriarty, l'ennemi juré de Sherlock Holmes, le personnage principal d'une série, est loin de me déplaire, bien au contraire ! Faire du "méchant" le pivot d'une autre série, je suis preneur ! Et pour les surprises, ça ne traine pas ! D'emblée on se retrouve plongé sur les pas de Moriarty qui semble errer dans un univers étrange et lunaire... On apprend rapidement qu'il est en fait prisonnier d'un autre plan où les Anciens Dieux règnent... Ceux-là même qu'il a empêchés de fouler la Terre (cf. Sherlock Holmes et le Necronomicon). Moriarty est en fait la seule clé possible pour ces divinités de revenir sur Terre, ce qui explique qu'elles ne l'aient pas éliminé rapidement ; les supplices s'enchainent pour tenter de lui arracher ce secret, mais le sieur est cabochard et n'entend pas s'en laisser compter... Et hop ! Retour à Londres... où l'on retrouve Moriarty... Ça se complique ? On est perdu ? Non. Tout se tient et est même plutôt très bien géré au niveau de la narration. L'alternance des deux univers jusqu'à leur convergence est très bien menée et maintient une intensité narrative jusqu'à la fin de ce premier tome. La chasse au Necronomicon est ouverte ! Et pour nous servir sur papier cette histoire audacieuse, Andrea Fattori nous propose un dessin très efficace et soigné. Ses planches sont riches en détails, tant dans les costumes, l'architecture que les paysages. Même les scènes qui se déroulent dans l'autre plan, aride et désertique nous sont rendues de façon très expressives et denses : on sent la pesanteur de l'ambiance qu'impose un univers Lovecraftien. Bref, un très bon premier tome dont j'attends la suite avec impatience !

06/10/2014 (modifier)