Giacomo Foscari

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

"Quand je mourrai, cette statue te reviendra. Chez les Foscari, cette antique statue romaine de Mercure se transmet de père en fris. C'est l'un des plus précieux trésors de la famille. Le monde de nos ancêtres romains est vraiment extraordinaire, tu dois en être fier, giacomo !" Ces paroles résonneront longtemps dans l'esprit de giacomo. Quand il découvrira le Japon et s'installera à Tokyo, dans les années 1960, ses rencontres, la découverte d'une nouvelle culture de mœurs différentes l'amèneront à se remémorer ses années de jeunesse en Italie.


La BD au féminin : le manga Seinen Shueisha

Avec une grande minutie et beaucoup de sensibilité, Mari Yamazaki nous peint, avec giacomo Foscari, une fresque Italo-japonaise des plus touchantes.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Septembre 2013
Statut histoire Série abandonnée (1 tome paru au Japon, série abandonnée) 1 tome paru

Couverture de la série Giacomo Foscari © Rue de Sèvres 2013
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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08/07/2014 | Ro
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Par Erik
Note: 3/5
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Giacomo Foscari est issu d’une riche famille vénitienne qui remonte à l’ère romaine. Il a hérité d’une statue de Mercure, un dieu romain exerçant une certaine fascination. On va découvrir la biographie de ce personnage alors qu’il est maintenant assez âgé et qu’il vit au Japon où il a enseigné. Le lecteur va partager sa vie entre sa jeunesse à Venise et sa fin de vie au Japon. Il y a surtout l’histoire qu’il va traverser entre une Italie qui succombe au fascisme avec l’ère Mussolini ou un Japon en voie d’occidentalisation après son isolement nationaliste. Bref, c’est un autre regard qui forme un témoignage intéressant. Je n’ai pas trop aimé le forçage de l’auteur pour faire des liens plus qu’improbables entre la société romaine et celle de l’archipel nippon. Cela se présente comme une œuvre bi-culturelle pour souligner une alliance de cœur. Au-delà de cet aspect, il y a une romance un peu bizarre car composée de non-dits. La fin de ce premier tome va se concentrer sur un personnage féminin qui a subi une enfance difficile. On dévie totalement sur autre chose. Bref, l’équilibre du récit intimiste semble être rompu. Il va falloir voir si la suite arrive à donner une direction précise. L’auteure s’est d’ailleurs fait connaître récemment par sa série Thermae Romae. Sur la forme, ce n’est pas trop mal entre finesse et subtilité avec un trait souple. La lecture à la tonalité douce-amère est par ailleurs assez agréable. On apprendra des choses assez intéressantes. Bref, on est quand même séduit entre les cerisiers en fleurs et le timbre magique de Maria Callas. C’est un manga au-dessus de la moyenne.

25/08/2014 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Mari Yamazaki est l'auteur de Thermae Romae qui voyait un architecte de la Rome Antique être projeté dans le Japon contemporain. On retrouve dans cette nouvelle série la même thématique de la rencontre entre les civilisations Italienne et Japonaise. Il s'agit du récit des souvenirs d'un professeur vénitien d'Histoire sur les années qu'il a passés au Japon et comment sa rencontre avec un jeune homme lui rappelle la fascination qu'il avait pour un autre garçon dans sa jeunesse. C'est un pur roman graphique. Dans le ton, on dirait presque un vieux film réaliste français, au rythme lent et un peu contemplatif. Pas d'action, pas de réelle intrigue, juste le suivi d'instants de vie d'un homme, ses promenades et rencontres, ses souvenirs. Et quelques parallèles faits entre la civilisation japonaise, la Rome Antique et l'Italie moderne. J'avoue que ça m'a ennuyé. C'est mou et d'une sensibilité qui ne me touche pas du tout. La confrontation entre les civilisations est à peine esquissée au profit de cette fascination du vieux personnage principal pour un jeune homme, fascination dont ne sait pas encore si elle est homosexuelle ou d'un autre ordre. Je ne suis pas trop motivé à l'idée de lire la suite.

08/07/2014 (modifier)