Les Tribulations de Luc Lafontaine

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

On trouve de tout dans les jungles impénétrables du Honduras : des escrocs en fuite, des sorciers mayas, des militaires putschistes, des savants fous…


Amérique centrale Auteurs suisses Séries avec un unique avis

Luc Lafontaine passe des vacances forcées au Honduras. Comme il pleut depuis six mois, il squatte le bar de son amie Banshie en essayant de jouer au billard. Quand un muet agonisant débarque dans le rade, les ennuis commencent. Une bande de militaires étasuniens et un étrange dentistes s'intéressent de très près au cadavre. Banshie est enlevée et Luc Lafontaine, avec la témérité des imbéciles, se lance à la poursuite des ravisseurs. Il n'est pas au bout de ses surprises.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Février 2000
Statut histoire Série abandonnée 1 tome paru

Couverture de la série Les Tribulations de Luc Lafontaine © Casterman 2000
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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19/03/2014 | Eric2Vzoul
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Avant de travailler avec Stephen Desberg sur Mayam, Empire USA ou I.R.$. Team, Daniel Koller a débuté seul Les tribulations de Luc Lafontaine, dont il a réalisé cet unique album. Ce one-shot montre un jeune auteur qui cherche encore son style, s'inspirant de la ligne claire, tendance Marcinelle. Ses dessins rappellent les débuts de Didier Conrad (époque Bob Marone) ou de Marc Hardy (époque Arkel). On fait pire comme références et Koller ne maîtrise pas mal son sujet, même si certaines planches sont brouillonnes dans le choix des cadrages, même si les traits des personnages sont mouvants et mal assurés. La colorisation de l'album est par ailleurs assez moche. En revanche, les décors sont souvent soignés, détaillés et convaincants. L'histoire pour sa part a été comptée mille fois, avec son lot d'enlèvements, de héros sans peur, de scientifiques azimutés, de militaires fascisants et de jeune fille en détresse. Du classique, mais je ne m'en lasse pas quand c'est bien fait. Et comme Koller aligne consciencieusement les poncifs pour son premier album, ça se lit sans déplaisir. Un album de facture honorable, donc, auquel j'attribue 3 étoiles, mais plutôt un 2,5/5. Je pense que Daniel Koller a fait un choix judicieux en mettant son trait au service d'un bon scénariste par la suite, ça lui a permis de beaucoup progresser au dessin.

19/03/2014 (modifier)