Z comme zombies

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Quand les zombies sont sur orbite...


Zombies

Los Angeles 2069. Rien ne va plus sur la planète Terre. Les morts ont quitté leur tombe et, assoiffés d’argent, ils rançonnent les vivants pour financer leur aller simple sur la Lune… Heureusement, un homme se dresse en dernier rempart de l’humanité : il s’appelle Freddy Merckx. Il est belge. Et les zombies, il va les envoyer en orbite. (texte : Humanos)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 12 Mars 2014
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Z comme zombies © Les Humanoïdes Associés 2014
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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07/03/2014 | Spooky
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L'avatar du posteur Noirdésir

Le genre zombie est quelque chose qui d’ordinaire ne m’attire pas. Mais, comme pour les super héros, j’accepte de faire un détour par cet univers lorsqu’il s’agit de le traiter différemment, de le maltraiter en le parodiant, comme c’est le cas ici. D’autant plus que les zombies en question ne sont pas forcément au cœur de cette histoire, et ne constituent presque qu’un décor, un moyen de dynamiser l’intrigue et de placer quelques délires loufoques. Les deux albums (deux histoires qui se suivent, mais qui peuvent se lire indépendamment l’une de l’autre) sont assez inclassables. En effet, l’humour n’est pas aussi prégnant et/ou déjanté que je l’avais espéré. Et on a parfois plutôt de l’aventure plus ou moins débile. Nous suivons une famille de larves (vautrées devant la télé à bouffer des chips et boire des bières), un gros type, nouveau riche belge, qui répond au nom ridicule de Freddy Mercks, et qui vit avec sa femme (ils ne partagent pas grand-chose à part des engueulades), son beauf et ses deux gamins (dont un qu’il rejette, pas forcément le sien…). Dans le premier album, ils révèlent – par hasard – une escroquerie : un type vend très cher à des foules de zombies un voyage vers la lune (nous sommes dans la deuxième moitié du XXIème siècle) pour y vivre avec des mammouths et autres bestioles « non-mortes ». Il faut dire que les zombies semblent vivre normalement au milieu des gens ordinaires… Dans le second album, la même fine équipe s’en va vers une île paumée, sur laquelle l’escroc du premier épisode avait installé des dinosaures zombies (avec un air de « Jurassik Park » évident). Dans les deux albums, Mercks dézingue à tour de bras des zombies, dans une ambiance plus ou moins joyeuse et caricaturale. L’ensemble se laisse lire, mais sans plus. Si les zombies ne sont bien souvent qu’un prétexte à montrer des tronches patibulaires et incomplètes – et à orchestrer de gros carnages – l’intrigue en elle-même manque de profondeur, et ne joue pas assez le côté déjanté, je m’attendais à quelque chose de plus drôle. Note réelle 2,5/5.

07/05/2020 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

Pas franchement emballé moi sur le coup. Il est vrai qu'au vu de la couverture je m'attendais à un truc carrément hilarant ou du moins tendant vers le drôle. Si le pitch de départ avait de quoi être alléchant avec ce belge installé au States et richissime inventeur d'une sauce pour frites, rajoutons quelque zombies envahissants déportés sur la lune. Hélas mille fois hélas le truc fait flop assez vite et si certaines situations font sourire le tout part un peu en quenouille. Si ajoute un dessin très sympathique mais qui ne parvient pas à hausser l'ensemble, j'en viens à ne pas conseiller l'achat, tout au plus une petite lecture rapide devrait suffire. Difficile de se faire une place dans ce monde envahit de zombies

29/03/2016 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Un peu étrange cette série... Elle est le fait de Jerry Frissen, scénariste belge installé en Californie, auteur de l'univers de la Lucha Libre, mais aussi et surtout de Les Zombies qui ont mangé le monde, dont cette nouvelle série est parente. On y retrouve Karl Neard dans un rôle moins actif, laissant la vedette à Freddy Merckx, un Belge rendu richissime grâce à la vente d'une sauce pour frites. Lorsque ses deux enfants (dont un) sont enlevés par des zombies, il voit rouge et compte bien perturber le ballet si ordonné de la migration zombie vers la Lune. Dans le deuxième tome, Frissen emmène ses (anti-)héros dans une sorte de Jurassic Park version zombies, à la recherche d'un trésor. Farfelu, ce scénario l'est assurément. Frissen y impose sa marque, qui rappelle par moments celle d'une Boucq époque Jérôme Moucherot, et on ne peut s'empêcher de sourire suivant les situations loufoques rencontrées. C'est rigolo, il y a un petit vernis d'étude sociale avec l'aspect ségrégatif de l'exode des morts-vivants. Le scénario échappe un peu à la mise en cases, le scénariste se permettant des échappées sur d'autres territoires narratifs. Côté dessin le Portugais Jorge Miguel a un style mêlant franco-belge et comics, pour un résultat me semblant manquer de maturité, même si on sent qu'il maîtrise mieux, curieusement, les femmes et les zombies que les hommes et les véhicules terrestres. Une série sympathique, qui échappe à nombre de poncifs.

07/03/2014 (MAJ le 07/09/2014) (modifier)