Wolverine Max
Wolverine se réveille en pleine mer, seul survivant du crash d'un avion de ligne et amnésique… Il va devoir parcourir le Japon pour reconstituer son itinéraire.
Marvel Séries avec un unique avis Super-héros Wolverine X-Men
Un avion de ligne vient se s'écraser en mer au large des côtes nippones. Seul au milieu des décombres, Wolverine a perdu la mémoire. Il va errer dans un Japon interlope pour essayer de recoller les morceaux du puzzle, moyen pour lui de se retourner sur son long passé tumultueux. Il se retrouve confronté au souvenir de son ancien amour, à son vieil ennemi Victor Creed et à la quête d'un sabre ancestral convoité par des yakuzas…
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| Date de parution | 11 Septembre 2013 |
| Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
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D'habitude, la collection MAX de chez Marvel accueille des auteurs désireux de sortir des sentiers battus en livrant des récits plus adultes que la production standard de la maison des super-héros. La violence y est plus réaliste, on y lit des mots plus crus, des propos moins policés sur la société ou le gouvernement américain, et on peut même voir quelques paires de seins… Du politiquement incorrect à l'américaine en somme, pas de quoi fouetter un chat ! Voilà néanmoins que Wolverine, héros connu pour être violent et bestial, fait son entrée dans l'univers MAX. Ici, quand ses fameuses griffes traversent les chairs, ce n'est pas très propre, ça saigne et c'est souvent mortel. On s'en doutait un peu, même si c'était bien caché jusqu'ici… Dans cet album, quand Wolverine traîne dans un bar de nuit japonais, les danseuses n'ont pas de soutien-gorge. Et il y a même des truands qui usent de mots grossiers ! A part ça, rien de bien nouveau ni d'original dans cette série… Wolverine est increvable et, depuis Wolverine - Les origines, on sait qu'il est très vieux. Au fil de l'histoire, il a mis ses talents de mercenaire au service de bien des guerres et même s'il a caressé l'envie de devenir moine bouddhiste (si, si, avec le crane rasé et la robe !), il est responsable de bien des massacres… Ce n'est pas que l'histoire soit mauvaise, mais elle est très convenue et on n'est guère surpris des rebondissements. Plusieurs dessinateurs ont travaillé à cette minisérie, avec des choix graphiques pas toujours très subtils pour mettre les flashbacks en valeur. Ce récit lorgne clairement vers Wolverine - Je suis Wolverine de Miller et Claremont. Je l'ai lu en 1984, il y a 30 ans, à l'époque où Wolverine s'appelait encore Serval en français… C'est une très bonne référence, un récit qui est à l'origine de l'engouement suscité par ce personnage charismatique et populaire… Mais 30 ans ! Une génération que les auteurs essaient de copier le boulot de Frank Miller… Il faudrait peut-être se renouveler, les gars ! Finalement, le seul qui ait réussi à changer l'image du plus populaire des X-Men est Garth Ennis dans le volume 9 de la série Punisher, justement intitulé "La conjuration des imbéciles" (en hommage à John Kennedy Toole), où Wolverine est présenté sous un aspect ridicule : un nabot poilu, bavard, teigneux, têtu et surtout con comme un panier. En somme, le premier tome de Wolverine MAX se lit sans réel déplaisir, mais on en oublie sans problème les péripéties dès qu'on l'a refermé.
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