Virus tropical

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Chronique douce-amère sur la vie d'une famille équatorienne dans les années 1980-90...


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Amérique du sud Autobiographie Séries avec un unique avis

Paola arrive au monde comme par mystère. Lorsqu’elle s’aperçoit que son ventre a gonflé, sa mère, qui ne peut plus avoir d’enfant, se fait d’abord diagnostiquer toute une panoplie de maladies tropicales, avant qu’un médecin lui affirme qu’elle est enceinte. Quant à son père, il espère bien avoir enfin un petit garçon, mais il se réjouira quand même de la naissance de sa dernière fille, qu’il surnommera affectueusement Paola Coca-cola. Le lecteur va suivre cette héroïne attachante jusqu’à l’âge adulte, et vivre avec elle les moments marquants de son enfance et de son adolescence, ses amitiés et ses premières amours. (texte : L'Agrume)

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2013
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Virus tropical © L'Agrume 2013
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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23/09/2013 | Spooky
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Par Spooky
Note: 3/5
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Attention à ne pas vous laisser prendre par le trait faussement naïf de cette BD. Sous la forme d'une autobiographie, Powerpaola nous livre une chronique douce-amère d'une famille, sa famille, en Equateur dans les années 1980-90. Fille d'une diseuse de bonne aventure (qui lisait dans... les dominos, si, si !) et d'un prêtre, elle traverse ses jeunes années dans un sentiment général de désenchantement, entre séparation des parents, aléas des choix estudiantins de ses soeurs et sa propre histoire à construire. Sa vie, ses amours dans un récit très centré sur sa famille (on ne voit quasiment rien de ce qu'il se passe autour, c'est un peu dommage). Loin d'être inintéressant toutefois, le récit permet de se prendre d'affection pour la petite Paola, pour son neveu, pour ses soeurs... Moins pour ses parents, qui naviguent entre indifférence, aigreur et absence chronique. Le dessin est donc naïf, mais convient bien à cette chronique "enfantine", et l'auteure, à mon avis, n'a pas fini de faire parler d'elle.

23/09/2013 (modifier)