L'instit Latouche

Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)

Pour l'instit Latouche, le 1er septembre est une date bénie. Il retrouve son stylo-bille rouge, son tablier gris et ses élèves verts (de peur). Le personnage, déjà connu des amateurs de l'élève Ducobu, bénéficie dorénavant de sa propre série !


Auteurs italiens Drôles de métiers ! Ecole Spin-off

Pour l'instit Latouche, le 1er septembre est une date bénie. Il retrouve son stylo-bille rouge, son tablier gris et ses élèves verts (de peur). Mais cette année, à St Potache, la rentrée est résolument rose : il n'y a que des femmes dans la nouvelle équipe éducative ! Ce qui n'ira pas sans poser quelques soucis à notre vieux garçon bougon...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 19 Octobre 2012
Statut histoire Strips - gags (gags en une planche ou histoires courtes) 4 tomes parus

Couverture de la série L'instit Latouche © Le Lombard 2012
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)
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08/01/2013 | Mac Arthur
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Par Cozer
Note: 1/5

Planche après planche, on découvre que lorsque des femmes discutent ce n'est que du "blabla" (rien d'autre dans les bulles lorsqu’elles parlent). J'aurais pensé qu'au 21ème siècle, on était un peu plus évolué... surtout pour une BD qui pourrait être lue par des enfants, à qui on souhaite de lire des BD plus intéressantes que celle-là avec ses stéréotypes éculés... sans compter que, comme le disait l'un des commentaires précédents, toutes les chutes sont les mêmes et décidément très peu drôles.

31/03/2014 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 J'aime bien 'L'élève Ducobu' qui fait partie des lectures de mon enfance. J'ai donc lu ce spin-off pour voir ce que cela donnerait de faire une série sur le professeur Latouche que je trouve sympathique. Comme Mac Arthur, je trouve dommage que les gags se limitent à l'école. J'aurais aimé moi aussi voir la vie privée de Latouche et cela aurait pu donner droit à de bons gags. Les gags sont moyens. J'ai souri parfois, mais je n'ai jamais ri aux éclats et le scénariste semble un peu manquer d'imagination parce qu'on retrouve plusieurs clichés de la bd humoristique : dans son cours, Latouche parle beaucoup alors que ce n'est pas le cas des professeurs féminins et dans la salle de prof c'est le contraire et Latouche veut qu'elles arrêtent de parler, Latouche prend un candidat à un poste de professeur pour un élève, il y a une nouvelle prof vieille et complètement méchante, etc. Enfin, je trouve que cela se laisse lire, mais j'ai un peu l'impression que c'est parce que je trouve Latouche sympathique et donc même si c'est pas drôle, j'ai un certain plaisir à lire l'album parce que j'aime le personnage principal.

06/06/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Au terme de ce premier tome, j’ai le sentiment que Falzar n’a pas encore trouvé le bon angle d’approche, celui qui permettrait au second rôle qu’était l’instit Latouche dans « L'Elève Ducobu » d’acquérir l’envergure nécessaire pour en faire le héros vedette d’une nouvelle série. Pourtant le personnage est naturellement sympathique et dispose d’un charisme indéniable. Malheureusement, Falzar limite l’univers de son héros à un espace bien trop réduit, dont la salle des profs serait le centre névralgique. Et là où j’aurais voulu en apprendre plus sur la vie privée de ce rigide professeur (comment son quotidien l’inspire dans la création de dictées biscornues ou dans celle de problèmes de tuyauterie tordus, par exemple), je me suis retrouvé plus souvent qu’à mon tour dans le même espace (les murs de l’école) avec les mêmes préoccupations (les éternels babillages de ses collègues féminins, et leur manque de rigueur)… et j’ai eu l’impression de tourner en rond. Je peux comprendre (et j’apprécie même) le fait que les élèves ne jouent qu’un rôle très secondaire dans cette série (vous n’apercevrez de Ducobu qu’un bout de manche en guise de clin d’œil). On évite ainsi de tomber dans un clone de la série mère. Mais à force de limiter l’espace exploitable par son héros, Falzar limite par la même occasion les possibilités de varier les thèmes humoristiques de ses gags. En fait, les rares fois où j’ai souri auront été lors de la lecture de certaines répliques (« Mais ! A part vous et moi, il n’y a que des femmes ?! », s’exclame l’instit Latouche en s’adressant… à sa supérieure) alors que les chutes m’ont laissé la plupart du temps totalement indifférent. Au niveau du dessin, par contre, rien à redire. Sans recopier le travail de Godi, les deux auteurs italiens, associés sous un unique pseudo pour l’occasion, restent fidèles au style graphique de la série mère. Le trait est rond, expressif et on sent une certaine influence de l’école italienne du journal de Mickey. De ce point de vue, je pense qu’il n’y a pas grand-chose à améliorer. Non, le gros problème pour moi, c’est de parvenir à enrichir la personnalité de l’instit Latouche pour ainsi pouvoir varier les thèmes humoristiques et même surprendre le jeune lecteur amateur de Ducobu. Car à force de ne pas vouloir trahir la série mère sans la recopier, Falzar prive son héros de toute liberté novatrice.

08/01/2013 (modifier)