L'Affaire Charles Dexter Ward

Note: 2.4/5
(2.4/5 pour 5 avis)

Adaptation de la célèbre nouvelle de Lovecraft.


1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Adaptations de romans en BD Auteurs britanniques H. P. Lovecraft Self Made Hero [USA] - Nord Est

Nouvelle-Angleterre, début du 20ème siècle. Charles Dexter Ward est un jeune homme érudit, qui tombe par hasard sur l'histoire d'un ancêtre ayant eu des pratiques pas catholiques... Très vite, son activité intrigue ses voisins et inquiète sa famille.

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 19 Mai 2012
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Affaire Charles Dexter Ward © Akileos 2012
Les notes
Note: 2.4/5
(2.4/5 pour 5 avis)
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21/05/2012 | Spooky
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Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

Je sais que c'est presque une hérésie de ma part. 1 étoile à une œuvre soit-disant majeure de H.P. Lovecraft. Oui, vous avez bien entendu. Le grand Lovecraft conteur de l'angoisse qu'il ne faut point critiquer car il est l'inventeur de la littérature fantastique. A vrai dire, j'ai trouvé que c'est franchement poussiéreux et qu'il est sans doute temps de passer à autre chose. Je me suis ennuyé ferme à cette lecture. A vrai dire, je n'ai rien compris des enjeux de cette affaire. 1 étoile traduit également l'absence de plaisir. Je pense que la mise en scène est en partie responsable car la construction m'a paru assez laborieuse. Le graphisme m'a paru également assez froid. Il ne traduit aucun sentiment. Si Lovecraft ne voulait pas sortir ce roman à l'époque, c'est qu'il avait de bonnes raisons qu'il fallait respecter. Mais non, on en veut toujours plus pour notre argent. Une œuvre qui au final a très mal vieillit.

09/06/2019 (modifier)
Par fab11
Note: 4/5

Tiens, encore une adaptation d'un récit du très célèbre H.P Lovecraft! Cette fois-ci il s'agit d'une oeuvre qui a été publiée seulement après la mort du fameux écrivain. L'auteur n'était pas satisfait par ce roman qu'il qualifiait d'embarrassant et il a fait peu d'efforts pour le faire publier de son vivant. J'avais adoré lire ce roman (ce qui est assez rare chez Lovecraft car il écrivait généralement des nouvelles) et j'ai pris du plaisir à lire cette adaptation en tout cas un peu plus de satisfaction qu'avec Les Montagnes Hallucinées du même dessinateur. Est-ce parce que l'histoire m'a beaucoup plus enthousiasmé que dans l'oeuvre précitée ? Peut-être, en tout cas j'ai trouvé ce one shot moins ennuyeux que le précédent. Par contre le dessin est toujours aussi mal adapté (d'après moi ) même si je le trouve plus soigné et plus précis que dans la première adaptation de Lovecraft signée Culbard. Je suis toujours aussi convaincu qu'il est très difficile d'adapter les histoires de cet auteur en bande dessinée car faire ressentir l'horreur sur le visage des personnages n'est pas une chose aisée. Je conseille donc la lecture de ce one shot correct aux personnes qui veulent découvrir l'univers du maître du fantastique, les autres peuvent s'arrêter au roman même s'ils ne le regretteront pas forcément.

10/05/2013 (modifier)
Par Blue boy
Note: 1/5
L'avatar du posteur Blue boy

Une couverture réussie pour une bédé ratée. J’ai trouvé le dessin paresseux et bâclé, les visages inexpressifs (et pour peu qu’ils expriment quelque chose, c’est toujours la même expression). Les personnages comportent souvent des disproportions qui gênent l’oeil, et l’auteur semble avoir manqué de temps pour terminer les décors… Je préfère un trait franchement minimaliste découlant d’un parti pris. Ici, le dessinateur use d’un style descriptif qui lui va comme un gant irait à un pied. Quant aux couleurs, certes on a vu pire, mais elles semblent avoir été faites à l’ordi, sans une once d’imagination. Les rares efforts semblent avoir été axés sur le découpage et la mise en page, mais cela ne suffit même pas à rendre l’histoire agréable à lire. En effet, j’ai trouvé le récit parfois confus et j’ai dû plusieurs fois revenir en arrière pour comprendre ce que je lisais. Je n’appellerais pas ça un hommage à Lovecraft mais plutôt une malédiction, que je vais d’ailleurs très vite oublier… je n’aime pas descendre pour descendre, mais là… Un auteur aussi important que Lovecraft n’avait pas besoin de ça, tout amateur d’horreur qu’il est. Heureusement que je connais un peu, parce que sinon je n’aurai pas eu envie de découvrir davantage sa biographie… Non, je ne dissuaderai pas Culbard d’arrêter de dessiner parce que je suis sympa. Seulement de retourner s’entraîner sur sa table à dessin avant de vouloir jouer dans la cour des grands…

29/09/2012 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Une adaptation correcte du roman de Lovecraft. Malheureusement, je ne trouve pas que le style propre et élégant de Culbard convienne pour illustrer ce genre de récit glauque, moite, sulfureux. Le découpage, lui, est tout ce qu’il y a de plus correct. Les principales péripéties du roman se retrouvent dans l’album. Le crescendo dans l’horreur est conservé. La narration est fidèle à l’esprit du roman. Techniquement, l’album est donc bien fait mais je n’ai pas retrouvé l’ambiance chère à Lovecraft et, comme je le disais au début, je pense que cela est principalement dû à ce trait trop élégant et trop propre (mais qui, par ailleurs, convient à merveille dans les adaptations de Sherlock Holmes, voir « Une histoire illustrée de Sherlock Holmes » pour s’en convaincre).

26/09/2012 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Lovecraft n'en a pas fini s'inspirer de nombreux artistes. Ian Culbard s'attaque donc à l'un de ses récits les plus connus et les plus prenants, mettant en scène un jeune homme qui revit l'expérience démoniaque d'un ancêtre qu'on a essayé d'effacer de l'Histoire. Culbard respecte d'entrée de jeu la structure adoptée par Lovecraft : la mise en miroir de deux époques, celle du Charles D. Ward du titre, et celle d'un ancêtre dont la vie va grandement l'influencer. L'importance des correspondances également, un grand classique de la littérature lovecraftienne. Une ambiance très inquiétante, où l'on voit peu de monstres au final, que Culbard parvient à bien retranscrire, malgré une mise en page très sage (souvent 4 vignettes par page, ou des strips, très peu de petites cases). Son style graphique, bien qu'un peu sage, renforce cette ambiance. Dommage cependant d'avoir choisi le traitement en couleurs, je pense que le choix du noir et blanc aurait renforcé l'ambiance. A lire si vous êtes fan de celui qu'on a surnommé le Reclus de Providence.

21/05/2012 (modifier)