Chaînes

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Evocation des prisons espagnoles pendant la guerre civile...


Auteurs espagnols Espagne La Guerre civile espagnole Prisons Séries avec un unique avis

Chaînes, des jeunes auteurs espagnols Fidel Martinez et Jorge García, raconte la douloureuse odyssée des prisonnières politiques espagnoles au cours des premières années de la dictature franquiste. Pour chacun des onze chapitres du livre, l'action se situe dans l'une des prisons (Pays Basque, Castille, Alicante, Madrid, Mayorque, Barcelone, Yecla) dans lesquelles le régime fasciste a enfermé les opposants politiques à la fin de la guerre civile ou pendant les longs et pénibles transferts d'un institut de peine à l'autre. Le titre original, Cuerda de presas, fait d'ailleurs allusion aux longues files de prisonnières, enchaînées l'une à l'autre pendant ces longs voyages. Le récit est peuplé de juges, médecins, miliciens, policiers, nonnes converties en matons et, au centre, tels des personnages de tragédie grecque, les rouges victimes de toutes sortes d'atrocités et d'humiliations. (texte : Rackham)

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 10 Avril 2007
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Chaînes © Rackham 2007
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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16/01/2012 | Spooky
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Par Spooky
Note: 2/5
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L'intention de ce recueil est louable. raconter le calvaire de centaines, de milliers de femmes, au travers de quelques destins individuels, pendant la dictature franquiste, est intéressant, c'est un chapitre important -et une blessure peut-être pas encore refermée. Mais j'avoue que j'ai eu du mal à suivre l'ensemble. Découpé en 11 récits courts, que l'on eût pu croire se passant au même endroit, avec les mêmes protagonistes, tellement tout est pareil, il en devient presque illisible. d'autant plus que le dessin de Fidel Martinez, proche de l'expressionnisme, est celui que j'aime le moins, je pense. Si les conversations et les situations ne laissaient la place à aucun doute, j'aurais eu du mal à croire qu'il s'agit de femmes, tant elles ne ressemblaient à tout, sauf à des femmes. Certes, les épreuves traversées leur enlevaient beaucoup d'humanité, mais ce n'est pas une raison pour les faire ressembler à des frigos. Le seul intérêt est donc historique. mais c'est maigre.

16/01/2012 (modifier)