The Beats

Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)

En BD, le portrait d’une génération d’auteurs qui s’est élevée contre l’establishment américain et qui a inspiré de nombreux artistes en Europe.


1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Documentaires Emmanuel Proust Éditions

Tout commence par un petit cercle d’amis, de New York à San Francisco, au début des années 50. Les plus connus ont pour nom Kerouac, Burroughs, Ginsberg ou encore Diane di Prima. Face à une société conformiste, ces artistes inventent une nouvelle manière d’écrire… et un nouveau style de vie. Leur credo : drogue, alcool, sexe libre. Cette génération qui a expérimenté tous les excès a connu une vie aussi intense et passionnée que son œuvre.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 10 Novembre 2011
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série The Beats © Emmanuel Proust Éditions 2011
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

18/12/2011 | Spooky
Modifier


Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Spooky

Comme l'indiquent en préface les deux scénaristes, la "beat generation" a déjà fait l'objet de nombreux articles, ouvrages, et autres films. Leur intention n'est donc pas de présenter la Bible ultime de ce mouvement, mais bel et bien de proposer leur vision de ses principales figures, au travers de notices biographiques plus ou moins approfondies. Au premier rang de ces figures, se trouvent des gens comme Jack Kerouac, William S. Burroughs, ou encore Allen Ginsberg. Ecrivains et poètes qui ont, sinon fondé, théorisé et installé la culture beatnik. Les différentes "branches" sont ensuite explorées, comme la renaissance de la poésie à San Francisco dans les années 1960, ou bien les "nanas beats", qui posent un regard plus contrasté sur le portrait un chouia laudatif fait à leurs compagnons. C'est très instructif, surtout concernant les auteurs majeurs cités, mais cela permet d'approcher aussi les différentes formes qu'a pu prendre la culture beatnik, avec la poésie, la musique, la peinture, une culture qui prônait le sexe libre, la prise de drogues sans restriction, et bien d'autres excès. C'est Ed Piskor qui illustre une bonne moitié de ces chroniques, dans un style semi-réaliste underground assez agréable. Seul hic, sa propension à représenter les personnages secondaires, quels qu'ils soient, avec la même tête. Un peu gênant lorsque ces personnages secondaires sont les principaux des récits suivants ou précédents... D'autres dessinateurs aux styles variés dessinent les autres anecdotes, plus courtes. Un ouvrage qui, s'il n'est pas complet -et ce n'est pas sa prétention, du tout-, n'en reste pas moins fort intéressant pour saisir un peu la quintessence d'un courant artistique majeur du siècle dernier.

18/12/2011 (modifier)