Garôden (Garouden)

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 9 avis)

C’est l’histoire d’une quête d’absolu. D’absolu dans le combat. La quête de Bunshichi Tanba a peut-être commencé pour savoir qui était le plus fort, mais quand le récit de Taniguchi et Yumemakura commence, on est déjà loin de ça.


Adaptations de romans en BD Asahi Sonorama Baston Le Catch Media factory Sakka, l'autre manga Seinen Taniguchi

Tanba s’est formé dans les principes du Karaté, mais a découvert – à ses dépens – que les lutteurs professionnels (le catch), n’étaient pas tous des comédiens, que parmi eux se trouvaient de vrais bêtes de combat cheminant comme lui sur la voie du combat à mains nues. Il a donc développé une technique hybride, avec des percussions au poing ou au pied, et des immobilisations. Tanba a perdu un seul combat dans sa vie, contre un jeune catcheur inconnu : Kajiwara. À la suite de quoi il a passé trois ans à comprendre les raisons de sa défaite et à se perfectionner pour se dépasser. Mais Kajiwara n’est pas resté le même non plus, il est maintenant une star du catch professionnel. Quand il revient au Japon après une carrière internationale, cela fait six ans que Tanba l’attend. Pas pour prendre sa revanche, non, un mot aussi vulgaire n’appartient pas au vocabulaire des affamés d’absolu.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 31 Août 2011
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Garôden © Casterman 2011
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 9 avis)
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16/09/2011 | Pasukare
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Par Ju
Note: 3/5
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L'histoire suit Tanba, un combattant vagabond (à moins que ce ne soit le contraire) qui parcourt le pays pour trouver des adversaires à sa mesure. Il écrase tous ceux qu'il rencontre sur son chemin, avec pour but ultime d'affronter Kajiwara, le seul qui l'ait jamais battu. Premier constat : c'est violent. En même temps, il s'agit d'un manga de combat, rien de bien étonnant. Mais quand même, entre les fourchettes dans les yeux et les os qui craquent, ça envoie. Ce n'est pas désagréable d'ailleurs, la violence crue s'opposant avec la ''beauté'' du combat. Celui-ci est pris très au sérieux ici, le héros se déplace de dojo en dojo pour affronter les maîtres (et les battre). J'avoue avoir apprécié les scènes de combat : le dessin est très bon et surtout très clair, ça ne part pas dans tous les sens. Et disons le clairement, ce sont ces combats qui font l'intérêt de "Garôden". Le scénario qui les enrobe est banal, pas forcément très fin, bref, un peu inutile. Et pourtant, on sent que les auteurs ont tenté de donner une histoire au personnage, de lui créer une histoire, de lui fixer un but. Mais au final, on n'est que très peu emballé par tout ça. Par contre, niveau castagne, ça vaut le coup d'oeil.

29/03/2018 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

C'est vrai que ce n'est pas ce qu'a fait Taniguchi de plus subtil. Il y a eu également des loupés dans sa carrière ce qui est relativement normal. On pourra reprocher une bestialité un peu trop grande malgré une approche différente des arts martiaux. Toujours rien à redire sur le dessin mais cela ne fait pas tout. Les combats sont certes dynamiques mais il manque un peu de grâce et de psychologie plus poussé dans les personnages. Le héros n'a pas pu digérer sa défaite et se met dans une quête absolu de revanche. Il n'a toujours pas compris qu'il faut savoir se coucher surtout quand on n'est pas un professionnel face au meilleur du monde dans sa catégorie. On pourrait lui expliquer gentiment qu'il ne comprendrait toujours pas. Du coup, question crédibilité, il faudra repasser.

09/11/2017 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5

Pas spécialement fan de Taniguchi mais plutôt fan de catch, j'étais curieux de lire une BD sur le sujet qui ressemble à autre chose que les quelques produits pour enfants sortis il y a 2-3 ans pour surfer sur l'éphémère regain d'intérêt qu'a connu la discipline à l'époque... Malheureusement, sous ses airs solennels de tragique quête d'absolu, c'est vrai que ça n'est jamais qu'une succession de bastons à la mise en scène pas toujours ni super lisible ni super fluide (un type est coincé dans une prise de soumission, à l'image suivante il se relève sans qu'on sache trop comment il s'est débloqué...). C'est un peu creux, et on ne sait pas trop où les auteurs veulent en venir au bout du compte (le catch c'est truqué mais les meilleurs catcheurs sont quand même super forts à la bagarre ? atteindre son but ultime dans la vie, c'est finalement frustrant ? les deux à la fois ? autre chose ?). C'est pas nul, mais comme c'est pas vraiment bien non plus, ben, autant garder son temps pour lire un truc vraiment bien en fait.

23/10/2012 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
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Garôden, c'est une histoire de bastons, l'histoire d'un type très doué en arts martiaux, avec un style mélangeant karaté, prises de catch et d'autres notions apprises dans la rue, qui va de défis en défis cherchant toujours à affronter les meilleurs sans jamais perdre... sauf une fois, une défaite qui va tracer la quête qu'il se sera fixée dans la vie. Garôden, c'est une histoire violente, d'hommes qui se battent pour le combat lui-même et pour être le meilleur. ... Ca ne me parle pas. Autant je suis amateur de shonen nekketsu où les héros se battent avec force attaques spéciales en devenant toujours plus fort tournois après tournois, autant les histoires sérieuses sur le combat, sur la violence et sur l'état d'esprit des combattants, ça ne me touche pas. Je ressens presque un certain malaise à les lire car je ne comprends vraiment pas les motivations de ces personnages et j'y vois de véritables soucis psychologiques la plupart du temps. Malgré cela, j'ai quand même su plonger dans cette histoire car elle est bien racontée. Et même si le héros n'est pas attachant, on s'interroge sur sa personne, sur les objectifs qu'il se fixe et jusqu'où il pourra bien aller. Le dessin maîtrisé de Taniguchi y contribue aussi même si dans le plus fort des combats, quand les prises s'enchainent, j'ai eu du mal à m'y retrouver moi qui n'y connais rien en catch et en clés de soumission. Mais autant, tandis que je parcourais ses pages, je me disais que c'était un manga plutôt pas mal quoique je ne l'achèterais pas personnellement, autant j'ai été complètement déçu par la fin qui parait pire qu'une fin en queue de poisson. Ca s'arrête net, sur une parole de conclusion sensée être marquante mais qui m'a laissé entièrement sur ma fin. Au point que j'ai vérifié s'il s'agit d'un simple tome 1 à suivre, ou si par hasard la série avait été abandonnée brutalement en cours de réalisation. Mais non, c'est la vraie fin, et moi je n'appelle pas ça une fin qui sache me contenter.

20/10/2012 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 2/5
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Comme ça a déjà été dit, tout cela est très basique. L'histoire est sans surprise et peine à tenir le lecteur en haleine. Les dessins sont un peu datés et sur cette BD j'ai trouvé les visages assez moches (j'aime bien le style de Taniguchi en général pourtant). Il est éprouvant d'en venir à bout tant le pavé est gros, pourtant ça reste potable quand meme. C'est évidemment très loin de ce qu'on peut attendre en ayant déjà lu le meilleur de Taniguchi et je conseille de ne pas en faire l'achat (ni la lecture, à moins de vraiment s'ennuyer).

13/09/2012 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
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Il semblerait que Casterman ait pris le parti de publier tout ce qu'a fait Jirô Taniguchi, l'un de ses auteurs phares, y compris des oeuvres de jeunesse. Ici nous avons donc une histoire très basique, celle d'un bagarreur, un costaud qui défie les membres de chaque dôjô qu'il croise. J'imagine qu'il vit des gains qu'il peut faire à cette occasion, même si cet aspect n'est pas du tout évoqué. L'histoire en elle-même est d'un intérêt très relatif, n'étant pas particulièrement attiré par tout ce qui est sport de combat, les parties relatant des Duels m'a laissé assez froid, même si le dessinateur s'y montre assez efficace. Il y a aussi des passages avec de la fesse dedans, ce qui est rare chez cet auteur, et qui pour le coup n'apportent absolument rien à l'histoire, même si c'est... euh... joli. Graphiquement on sent que Taniguchi n'avait pas tout à fait atteint son apogée (rappelons que ce manga date de 1990), ses personnages manquant d'expression, par exemple. Un Taniguchi mineur, très mineur.

19/08/2012 (modifier)
Par Jérem
Note: 3/5

Je ne pensais pas que Taniguchi illustrerait un jour un récit sur la lutte professionnelle et les combats de rue. Cependant, le personnage principal ressemble assez à celui du Sommet des Dieux, de par sa dévotion à une quête et pour sa volonté de dépasser ses limites. Soyons clair, ce n’est pas du grand Taniguchi. On n’est pas transporté dans l’histoire comme dans les meilleurs albums du maître. L’action prime très largement sur l’intrigue. Ca laisse peu de place au développement des personnages secondaires et ça nuit surtout à la qualité de l’histoire. Trop d’éléments sont survolés. De plus, en dépit de ses 283 pages, le manga se lit trop rapidement. Néanmoins, Garôden ne manque pas de qualités. Les dessins sont magnifiques; une fois de plus Taniguchi impressionne par sa maîtrise graphique. Les scènes d’action sont très réussies, à la fois claires et réalistes. On sent que les auteurs se sont bien documentés sur le monde des sports de combats. Malgré son histoire un peu basique, la BD se lit d’une traite, avec plaisir et facilité. A découvrir.

09/01/2012 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5

J'ai lu l'histoire de ce catcheur lors de la parution de Garôden dans le journal l'équipe pendant l'été, je suppose d'ailleurs en version tronqué, car je n'ai point souvenir de scènes de sexe torride, tout au plus une ou deux cases érotiquement molles, pas de quoi faire frémir un téton. Mais le sujet est ailleurs il s'agit d'une quête, un combattant veut en affronter un autre après une première confrontation blablabla etc blablabla qui est sa seule défaite. Une impression de déjà vu en ce qui me concerne. Les techniques de combats sont plutôt bien décrites (qu'il s'agisse des chopes ou des percussions, selon le style de la baston utilisée), la psychologie des personnages aussi. Les auteurs parviennent à nous faire percevoir une logique mentale qui nous échappe, sans toutefois être complètements convaincants. Mais l'effet est peut-être voulu. Les dessins sont bons, le style est académique sans être totalement séduisant, comme si la sobriété était le but recherché des auteurs. Il ne s'agit pas d'une mauvaise BD, il y a forcément un public pour ce type d'oeuvre, mais je n'en fais probablement pas partie... JJJ

17/09/2011 (modifier)
Par Pasukare
Note: 2/5
L'avatar du posteur Pasukare

Mouais, bof… J'avoue que cette lecture est loin de m'avoir passionnée. A la base je ne suis pas forcément intéressée par le sujet dont il est question ici : l'envie de se mettre sur la tronche et d'en redemander me dépasse un peu, même s'il s'agit d'honneur ou de dépassement de soi. J'ai un peu du mal avec tout ce qui ressemble de près ou de loin à la boxe, le catch ou la lutte, surtout à ce niveau extrême où sang versé et fractures diverses sont la norme. Ici, par dessus le marché j'ai eu du mal à situer les personnages qui gravitent autour du héros (en dehors de son jeune disciple ou de l'adversaire qu'il cherche à affronter de nouveau) et en plus j'ai senti l'ennui monter au fur et à mesure que j'avançais dans ma lecture, j'ai même feuilleté à la va-vite les pages du combat final pour arriver à une conclusion qui m'a laissée quelque peu sur ma faim… J'ai dû louper un truc ou alors c'est tout simplement très éloigné de mes préoccupations personnelles. La seule chose que je vais retenir de ma lecture, c'est que j'ai lu un Taniguchi avec des scènes de sexe torride dedans (par rapport au style auquel nous a habitué le dessinateur jusque là)… je ne suis pas sure que c'était le but recherché ! Ah oui, et aussi qu'on peut tuer quelqu'un en lui mettant un doigt bien profond dans une narine (mais faut être un minimum costaud à la base). J'ai pourtant bien aimé le début, lorsqu'il rencontre le jeune garçon qui veut le suivre partout et être son disciple et qu'il évoque sa défaite passée contre Kajiwara. Mais la suite m'a laissée de marbre. Ce n'est pas catastrophique au point de mettre un 1/5 toutefois car on apprend quelques trucs tout de même, mais ça ne me laissera pas un souvenir impérissable.

16/09/2011 (modifier)