No Hero

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

Il y a quarante ans, un groupe de justiciers est né. A leur tête, un homme, et surtout une drogue, le FX7, capable de leur conférer d’incroyables aptitudes. Mais un tel pouvoir ne va pas sans responsabilités… ni sans dangers. Vous voulez être un super-héros ? Mais à quel point ?


Auteurs britanniques Avatar Press Warren Ellis

Il y a quarante ans, un groupe de justiciers est né. A leur tête, un homme, et surtout une drogue, le FX7, capable de leur conférer d’incroyables aptitudes. Mais un tel pouvoir ne va pas sans responsabilités… ni sans dangers. Vous voulez être un super-héros ? Mais à quel point ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 2010
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série No Hero © Milady 2010
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
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26/11/2010 | Ems
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Par Jetjet
Note: 4/5
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Second one-shot de la trilogie thématique de Warren Ellis sur sa vision pessimiste des Super Héros après Black Summer et toujours avec J.J. Ryp aux pinceaux, No Hero ne permet aucun doute sur son contenu de par son titre. Si Black Summer se permettait de trop grosses ambitions à développer en un seul album en négligeant certains de ses personnages bien trop nombreux, Ellis corrige le tir en s'attachant au destin d'un jeune homme irréprochable au premier abord souhaitant intégrer un groupe de super justiciers. De simple Vigilante sans reproches, Joshua va attirer l'attention de Carrick Masterson, génial inventeur d'une drogue procurant les pouvoirs nécessaires pour devenir un membre surpuissant des Front Line. Mais cette métamorphose se fera au prix fort.... Ellis ne manque pas d'ambitions et se permet même le luxe d'instaurer son univers et ses origines par de judicieux flashbacks des années 60 à l'époque actuelle. Or l'époque actuelle est bien celle de l'après 11 septembre et de la sécurité intérieure au sein des Etats-Unis, véritable propos de cette histoire. Aux innocents les mains sales pourrait-on même se permettre d'évoquer en parallèle de la lente mais horrible métamorphose de Joshua en arme ultime qui ne se fera pas sans douleur. La douleur justement tant physique que psychologique trouve un véritable écho entre les mains de Ryp. Graphiquement c'est superbe mais également très organique avec de nombreuses scènes sanglantes et même difficiles à supporter. La méthode Ellis/Ryp déjà bien expressive dans Black Summer ne ménage pas ses lecteurs par de nombreux ajouts "gratinés". Les amateurs de gore tout comme d'action vont apprécier tout en se doutant de la fin tragique et inéluctable de cette escalade même si il subsiste quelques surprises qu'il serait indécent de dévoiler ici. Proposant des planches superbes et fourmillant de détails, No Hero est bien plus intéressant que Black Summer et moins confus. Le seul reproche formulé pourrait être dans son déroulement finalement prévisible mais ô combien jouissif.

05/09/2018 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

C'est trop sanguinolant et violent à souhait pour pas grand chose au final. Le graphisme est certes de très bonne qualité avec de magnifiques planches très réalistes. Cependant, le scénario demeure trop basique ou classique pour étonner le lecteur : la créature qui se révait héros justicier et qui se retourne contre son créateur après avoir compris à quel point elle était manipulée. On est dans en plein dans le délire lié certes à la prise de drogue qui donne de supers pouvoirs capables de modifier la politique mondiale. Hallucinant serait un terme convenu dans cette horreur narcolitique. Je ne sais pas jusqu'à quel point on a envie de découvrir cette bd. J'ai l'impression d'avoir plutôt perdu mon temps car on verse dans l'horreur gore jusqu'à la fin pour un message qu'on aura tout de suite compris. Bref, on ne passe pas un agréable moment ...

10/06/2011 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

Ce comics est pour un public averti. Il est bourrin et sanguinolent. Pourtant il repose sur un minimum de réflexions. Un homme a le pouvoir de permettre à quiconque de devenir un super-héros grâce à une molécule particulière. Dans ce récit, Ellis prend le parti de démontrer le pouvoir (et ses abus) qu'offre ce produit. Il va de soit que malgré la puissance de feu que donne la maitrise des super-héros, cela génère des jalousies et des rancunes allant tranquillement vers l'isolationnisme. Le récit démarre d'ailleurs sur la mort de 2 super-héros de l'équipe dans un attentat, le premier ayant servi d'appas pour le second. Qui ose s'en prendre à ces êtres hors normes, sachant qu'il ne s'agit pas de la première victime ? Il faut rapidement recruter pour ré-étoffer l'équipe, on va découvrir le parcours d'intégration de la nouvelle recrue. Au fur et à mesure du récit, on est amené à réfléchir sur divers points. C'est à chacun d'interpréter même si de nombreux sujets sont pré-mâchés. "No Hero" entraine le lecteur dans une spirale de violence où les victimes se multiplient au fil des pages. La conclusion de one shot est logique au regard du contenu du récit. L'ensemble se tient et ne laissera pas indifférent. Le dessin est très détaillé, limite chargé. Il est excellent mais l'hémoglobine a tendance à trop envahir les cases. J'ai été surpris positivement par cette lecture proposant une autre approche des récits de super-héros. Note finale : 3,5/5

26/11/2010 (modifier)