Tortuga

Note: 2.88/5
(2.88/5 pour 8 avis)

1664, mer des Caraïbes : Éric Gorsen, dit « le Nantais », négociant en pierres précieuses, s’installe sur l’île de la Tortue. L’endroit jouit d’un calme relatif depuis déjà deux ans et la mort du célèbre pirate local « l’Ankou ».


1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières Caraïbes Pirates Vaudou Vieux gréements

1664, mer des Caraïbes : Éric Gorsen, dit « le Nantais », négociant en pierres précieuses, s’installe sur l’île de la Tortue. L’endroit jouit d’un calme relatif depuis déjà deux ans et la mort du célèbre pirate local « l’Ankou ». Mais « Le Nantais » cache un terrible secret qui le lie étrangement à Mam’pala, sorcière vaudou de l’île dont on dit que le pouvoir s’étendrait au-delà du royaume des morts… Basé sur des faits historiques, tortuga est un incroyable récit de pirates empreint de fantastique.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Septembre 2010
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Tortuga © Ankama Editions 2010
Les notes
Note: 2.88/5
(2.88/5 pour 8 avis)
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23/09/2010 | Miranda
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Par sloane
Note: 3/5
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Pas mal mais rien d'absolument transcendant dans ce diptyque de pirates avec une touche de sorcellerie vaudou. Cette note de fantastique ne m'a personnellement pas rebuté, elle n'est pas prégnante au point de phagocyter le récit. Mon regret principal est plus lié au dessin qui n'est vraiment pas mon truc avec des personnages que je trouve trop anguleux. Pas assez réaliste à mon goût donc. Bon c'est divertissant, la barque est bien menée, on ne s'ennuie pas mais au final je crois qu'il ne restera pas grand chose de ma lecture.

04/11/2016 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5
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Ce « Tortuga » semble avoir été fait par le couple Trillo-Risso, mais ce sont bien deux français qui en sont les auteurs, le format comics de chez Ankama est aussi celui qui lui convient le mieux. C’est ma première lecture d’un scénario de Sébastien Viozat et j’ai adoré. L’histoire se déroule dans un équilibre parfait, les évènements s’enchaînent tous au bon moment, aucune scène n’empiète sur l’autre, aucune lenteur ou accélération, tout est parfaitement calibré, tout arrive à point nommé. Les dialogues sont parfois croustillants et une belle touche d’humour vient saupoudrer le tout. Le plus difficile est finalement de savoir dans quel genre classer cette histoire, une « aventure » de pirates basée sur des faits « historiques » mais où le « fantastique » prend une grande place. J’opterai pour cette dernière car c’est elle finalement qui dirige le plus le récit, faisant par exemple naviguer un navire encore plus troué qu’un vieux slip. Ce premier tome à l‘histoire très accrocheuse et au prix très raisonnable pour 94 planches se lit peut-être un peu vite. Graphiquement, comme je le dis au début cela ressemble fort à du Risso, en un peu moins anguleux et un peu plus simple, bizarrement Antoine Brivet ne connaissait pas cet auteur, ses influences étant plutôt du côté de Mignola, bon, il faut bien reconnaître que Risso, Mignola ont un style très proche. La colorisation est sympa surtout pour une aventure dans les mers des Caraïbes, par contre j’avoue que j’aurais été curieuse de voir le résultat en noir et blanc, que je peux entrevoir magnifique. Cette première publication de Brivet est un vraie réussite. Suite et fin J'ai été moins conquise par ce second tome, ou alors je me suis un peu trop emballée pour le premier, quoi qu'il en soit au final c'est une histoire distrayante mais que je ne relirai pas. La part de fantastique que j'avais plutôt bien accepté dans le premier tome ne m'a pas convaincue par la suite, j'aurais carrément préféré un récit de base sans fantastique. Le dessin par contre m'attire toujours autant.

23/09/2010 (MAJ le 25/03/2013) (modifier)
Par Jetjet
Note: 3/5
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Sébastien Viozat est un cas à part pour moi, je dirais même une énigme dont chaque ouvrage me rend encore plus perplexe dont Tortuga est le dernier opus après Ma vie de zombie et Avec les morts. Ce type doit être de ma génération, il mange et respire comme moi et met en scène des histoires à priori séduisantes et décalées sur des thèmes qui me parlent et que j'apprécie. Le petit plus est qu'il publie à chaque fois chez Ankama dont j'apprécie la ligne éditoriale et la réalisation de leur catalogue. Donc bref est tout réuni pour que je sois la meilleure cible potentielle de ce jeune scénariste que je trouve prometteur mais pas assez audacieux. Son dernier méfait ? Tortuga, une histoire de corsaires et de piraterie qui ne se refuse pas parait-il. Et pensez donc, moi qui fus élevé aux légendes de l'île au trésor, aux films de cape et d'épée de Jean Marais et qui fus également un grand fan du film Pirates de Roman Polanski bien plus que les très surestimés "Pirates des Caraïbes" de Disney, je ne pouvais être qu'attiré par ce mystérieux Tortuga et sa couverture évoquant une vraie gueule de personnage fantomatique. Mais c'est surtout à la série de jeux vidéo "Monkey Island" que je connais depuis ses débuts en 1990 auquelle je pense en feuilletant ce premier volume de Tortuga. Et en cela le récit ne déroge en aucun point avec ses pirates, ses nuits étoilées, son rhum, son humour discret et le parfum vaudou qui s'en dégage. Pensez donc, avec les éloges précédents lus ici et un dessin du nouveau venu Antoine Brivet que l'on compare au trait noir et sans égal de Mike Mignola, il y avait de quoi faire et de refermer l'ouvrage avec la satisfaction de tenir une oeuvre de divertissement de qualité et atypique dans nos contrées françaises. Je dis bien "Il y avait...." Car tout ce potentiel est malheureusement gaché par le dessin imprécis d'un jeune dessinateur certes motivé mais qui taille ses personnages à la serpe et néglige les décors ainsi qu'un scénariste qui s'emmêle les pattes par un rythme mou du genou sur les deux premiers tiers et qui s'emballe sur un derniers tiers prometteur mais bien trop court comme toujours sur son dyptique zombiesque. Hormis cela c'est très agréable à lire et gageons que le second et dernier tome viendra peut être corriger tous ces défauts. C'est bien en cela que Tortuga reste très fréquentable. Pour avoir admiré quelques crayonnés noir et blanc des futures planches de Brivet je note beaucoup d'améliorations et un style qui se trouve. Et gageons que Viozat a pris tout son temps afin de se lâcher considérablement sur le second tome de l'action qui lui fait cruellement défaut ici même et développer son histoire de sorte à ce que pour une fois je n'en ressorte pas aussi frustré qu'à présent. C'est pour toutes ces raisons que l'album est difficilement recommandable en l'état mais mes quelques spéculations attendent beaucoup du second volume. Viozat a enfin l'opportunité d'offrir une fiction cohérente en deux tomes là où les deux précédentes se ramassaient en un seul aussi je vais être indulgent et prendre mon mal en patience. Et puis finalement la patience est de bonne augure pour une histoire de vengeance non ? ;) EDIT après lecture du second tome : Ce qui semblait prometteur dans le premier volume prend tout son essor dans ce second et dernier volume où le talent d’Antoine Brivet explose à chaque case. Les approximations graphiques semblent d’un autre âge et les progrès sont immédiatement identifiables ! Comme un bon blockbuster, les dernières pages fourmillent d’action alors que les premières consolident la mise en exécution de la vengeance promise par le grand méchant de l’histoire pendant que quelques nouveaux personnages au caractère trempé s’installent. La fameuse scène d’abordage que tout récit de pirates se doit d’avoir a enfin lieu et ne déçoit guère. On peut regretter le manque d’épaisseur du scénario qui n’est qu’un prétexte à mettre certains « jouets » en scène et justifier une histoire somme toute plutôt banale mais en tant que divertissement de qualité, voilà une première œuvre de jeunesse qui ne manque pas d’attraits pour passer un moment futile mais agréable. Le côté fantastique est sous-estimé et presque devenu accessoire ainsi que les motivations du personnage principal qui restent malgré tout trop floues Hâte de revoir Antoine Brivet qui est la juste révélation de ce dyptique s’atteler sur d’autres défis plus ambitieux afin d’exporter son talent tout en s’affranchissant de Viozat et des couleurs de ses jolies planches !

14/11/2010 (MAJ le 10/07/2012) (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
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La sortie du tome 2 met un terme à ce récit voué à la résurrection de la flibusterie dans les eaux de l’île de la Tortue. C’est aussi l’occasion de se replonger dans cet univers avec une relecture salutaire du premier opus. Première chose qui interpelle : le graphisme qui lorgne (sans trop se cacher) du côté d’un Mignola. La référence est flatteuse mais le rendu est presque à la hauteur avec, en prime, des couleurs chaudes utilisées à bon escient. Bref, le visuel emporte mon adhésion même si l’usage des aplats noirs est parfois excessif (tous les protagonistes portent un loup). Deuxième chose qui interpelle : la narration très cinématographique. Lors de la lecture, on ne peut s’empêcher de penser à un "Pirate des Caraïbes" : même tempo, même action, même humour. Alors, qu’importe si des écarts historiques sont faits pour autant qu’ils soient assumés. Après lecture des deux tomes dans la foulée, ma note est revue légèrement à la baisse. L’enthousiasme suscité par le premier opus ne s’est pas prolongé avec la même intensité dans le second volet. Au final, je retiendrais un récit de flibusterie honnête avec un soupçon de fantastique (rites vaudous) de bon aloi. Mais l’ensemble souffre d’un manque de consistance par moment. Ca reste un bon cru mais on aurait pu espérer davantage. Un bon divertissement en somme.

07/10/2010 (MAJ le 03/07/2012) (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
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Pas mal pas mal cette nouvelle série qui mêle fantastique et récit de flibuste. Située à l’époque où cette dernière déclinait, où l’île de la Tortue, symbolique, passait sous le contrôle de la couronne espagnole (ce point est semble-t-il une liberté du scénariste avec l’histoire véritable de l’île, mais finalement ce n’est pas important), il semble qu’un corsaire renommé n’ait pas dit son dernier mot, ni rendu son dernier souffle. Cela donne des séquences d’action plutôt bien rendues, malgré une légèreté scénaristique un peu criante par moment. Après avoir travaillé avec RaphaëlB, Viozat nous fait découvrir un autre jeune talent dans la même veine graphique, Antoine Brivet. Son style un peu inspiré de celui de Mike Mignola (Hellboy), plutôt efficace, nous propose un récit semi-réaliste et ma foi assez agréable, même si on sent que la maturité n’est pas encore là. La colorisation de Virginie Blancher favorise en outre l'immersion dans l'ambiance un peu étrange de l'histoire. Le second tome montre une gradation dans la maîtrise, et le plaisir est accru, même si je trouve par moments les couleurs un chouïa trop chaudes. J'ai trouvé l'une des séquences d'abordage du second tome franchement pas mal du tout, et je suis fan de vertigineuses vue en plongée ; Brivet a tout de même fait du très bon boulot. Même si le scénario est (très) léger, c’est suffisamment « fun », dynamique et joliment dessiné pour qu’on ait envie de lire ce sympathique diptyque.

23/09/2010 (MAJ le 02/07/2012) (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
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On passe un agréable moment de lecture en lisant Tortuga qui traite principalement du combat des pirates contre les espagnols qui se sont emparés des Caraïbes. J'ai bien aimé la tournure que prend cette histoire qui est maîtrisée depuis le début par son auteur. On démarre d'ailleurs par une scène d'ouverture assez forte qui voit la victoire d'un chasseur de pirates. Cependant, deux ans plus tard, il sera confronté à un homme étrange qui lui donnera du fil à retordre. Les personnages que nous croisons sont intéressants car ils ont du caractère. La bd est véritablement vivante. Il y a de l'action ainsi qu'un zest de magie vaudou. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour une belle aventure de flibuste malgré la faiblesse du dessin.

19/09/2011 (modifier)

Je n'ai pas aimé... vraiment pas. Autant je suis assez d'accord sur le fait qu'une histoire de pirates ça ne se refuse pas, autant je trouve celle-ci vraiment indigeste. Je crois qu'il ne faut pas se méprendre sur le dessin, d'abord. Ça n'a pas grand chose à voir avec Risso, franchement. C'est effectivement influencé par Mignolia mais, passé la couv’ et le dessin de préface, on tombe très vite dans le travail bâclé. Alors oui ça a parfois la forme et l'envie de "faire comme" Mignolia mais ça s’arrête là. Et c'est de pire en pire au fur et à mesure qu'on avance. Le trait souffre très vite mais les personnages surtout sont mal fichus, et les postures ne fonctionnent plus. Côté narration c'est assez mal raconté, et mal séquencé. Le rythme n'est pas seulement mauvais, c'est aussi la musique qu'on nous sert qui sonne faux. Les personnages sont proches de la collection de clichés : le capitaine imbuvable, la señorita, la vieille sorcière etc ... Seulement, dans "Pirate des Caraïbes" on a un sens de l'humour et de l’esthétique. Ici on a juste la pauvreté du concept. Pas vraiment de patte, ni de second degré. La lecture devient caricaturale et insupportable. (Si si, j'en suis là ...) Et finalement le capitaine espagnol est plus proche du gamin capricieux que de l'ennemi redoutable. Et ça ne marche pas. Alors je suis à la fois assez désolé de faire baisser la moyenne et en même temps je trouvais nécessaire de le dire, ce Tortuga ne vaut vraiment pas grand chose à mes yeux. A-t-on lu le même livre ?!

12/10/2010 (modifier)
Par jurin
Note: 4/5

Une histoire trépidante avec pour cadre la merveilleuse île de la tortue. Ce récit sur la flibuste teinté de fantastique, aux multiples rebondissements est passionnant. Le ton est plaisant, le personnage principal a beaucoup de charisme et son principal ennemi est particulièrement abject, une confrontation bien menée par les auteurs. La fin de ce premier tome, où le fantastique devient prépondérant, est très réussie et annonce une suite de bon augure. Le dessin est clair, dynamique et bien coloré. Cerise sur le gâteau, le très bon rapport qualité prix de cet album édité chez Ankama.

06/10/2010 (modifier)