Le Marchand d'opium

Note: 1.67/5
(1.67/5 pour 3 avis)

Recueil d'histoires courtes de l'humoriste Régis Franc.


Recueil d'histoires courtes de l'humoriste Régis Franc. . .

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 1984
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Le Marchand d'opium © Dargaud 1984
Les notes
Note: 1.67/5
(1.67/5 pour 3 avis)
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07/06/2010 | Spooky
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L'avatar du posteur Noirdésir

Pas grand-chose à dire après cette lecture franchement rébarbative. Le dessin n’est déjà pas mon truc, et je me suis bien ennuyé, sans qu’aucune des histoires regroupées dans cet album ne m’accroche vraiment. Quelques ambiances intéressantes parfois, mais la narration lourde et impersonnelle, la manque de rythme, et un texte parfois déclamé sans lien direct avec la case qui l’accompagne, dans un style faussement littéraire (en tout cas que j’ai trouvé ampoulé) m’ont poussé à survoler la fin de l’album, que j’ai fini péniblement. Je ne vois en tout cas pas du tout en quoi ces histoires relèveraient de la collection Humour de Dargaud, tant jamais je n’ai été tenté de rire, voire de sourire. Note réelle 1,5/5.

19/07/2022 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Je n'ai pas réussi à cerner cet album. Est-ce une parodie ? Est-ce sérieux ? Les textes sont-ils issus de romans ou autres ? J'ai cherché en vain des explications dans un épilogue, un texte d'avant-propos ou sur le quatrième de couverture mais non, rien. Visiblement, il s'agit de textes de Régis Franc spécialement écrits pour cet album et donc sensés coller avec les images. Quant au sérieux de la chose, Dargaud l'a publiée dans la collection Humour, il faudrait donc en déduire que c'est drôle... Pourtant, ce n'est pas évident... La première histoire, qui donne son titre à l'album, m'a fait penser à une parodie de récits d'aventure exotique, dans l'ambiance moite en sensuelle des anciennes colonies, avec de la sueur, du sexe et des paysages langoureux. Le texte, tout en envolées lyriques, est presque ridicule, comme de la poésie de bazar qu'on improviserait en fin de soirée arrosée. Pourtant, malgré les clichés et la lourdeur du texte, j'ai trouvé l'atmosphère du récit dépaysante et plutôt réussie. Je m'attendais donc un peu à la même chose sur les récits suivants. Mais ça m'a très rapidement gavé. Les textes m'ont toujours parus aussi pénibles, faussement poétiques, se donnant un genre comme dans les mauvais films d'auteur. Beaucoup se révélaient abscons, ou simplement ennuyeux au possible. Il s'en dégage une atmosphère narrative complètement démodée, une ambiance bobo de la fin des années 70, entre grandes discussions philosophiques, conflits de couples qui ne s'aiment plus et partouzes entre amis. Qui plus est, le dessin semble parfois n'avoir quasiment rien à voir avec le texte. Sur certains récits, soit il servait d'illustration inutile, soit il racontait tout simplement autre chose, un ou plusieurs autres récits n'étant pas pour autant plus intéressant que le texte qui l'accompagne. La lecture est très pénible, surtout quand on tente de lire l'album d'une traite. Et puis surtout, ce n'est vraiment pas drôle. Était-ce vraiment sensé être humoristique ? Pourtant, prises séparément, une partie de ces histoires a malgré tout titillé mon intérêt. Non pas pour le contenu ou la forme du récit, mais pour l'ambiance assez particulière qu'elles m'ont vaguement fait ressentir. Exotisme pour les premières histoires asiatiques, atmosphère post-soixante-huitarde pour les autres. Même si je n'aime pas cette dernière et si l'ensemble du texte m'a paru être une grosse esbroufe simili-artistique agaçante à la lecture, je reconnais une certaine âme et personnalité à ce recueil d'histoires courtes.

23/08/2010 (modifier)
Par Spooky
Note: 1/5
L'avatar du posteur Spooky

Après Sunset Corridor, voici un autre album oublié de Régis Franc. Eh bien on comprend très vite pourquoi à la lecture. Là encore c’est un recueil de récits courts, ici sans thème commun, essayant de caricaturer ses contemporains, balançant entre dérision, absurde et chronique sociale. Franc se plante dans les grandes largeurs, échouant à faire sourire le lecteur. Non seulement son propos est vain, mais en plus il essaie de faire passer la pilule avec des envolées lyriques totalement incongrues ; pire, on a parfois la juxtaposition de plusieurs intrigues dans un même récit, lesquelles intrigues se révèlent aussi inintéressantes que possible. Pathétique.

07/06/2010 (modifier)