Deus Ex Machina

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Après une longue guerre, le monde connait enfin la paix. Mais de nombreux “Mécanismes”, des machines de guerre créées pour chasser les humains, demeurent cachées. Machina travaille pour la CMA, l’administration des mécanismes, afin de détruire les derniers exemplaires restant.


ASCII Media Works Robots Séries avec un unique avis Shonen

Après une longue guerre, le monde connait enfin la paix. Mais de nombreux “Mécanismes”, des machines de guerre créées pour chasser les humains, demeurent cachées. Machina travaille pour la CMA, l’administration des mécanismes, afin de détruire les derniers exemplaires restant. Mais son caractère infernal rend ses missions très périlleuses, malgré l’aide précieuse de son propre Mécanisme, Deus.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 14 Avril 2010
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série Deus Ex Machina © Soleil 2010
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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30/04/2010 | Ro
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Par Ro
Note: 3/5
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Deus Ex Machina, de Wataru Karasuma, rappelle FullMetal Alchemist par bien des points. L'ambiance graphique est similaire, notamment en ce qui concerne les "travailleurs mécaniques". Le rapprochement est rapidement fait entre la paire Machina et Deus et les deux frères Elric. Le décor sans âge, ici d'inspiration western, avec certaines grandes cités et d'autres régions plus désertiques, est également assez proche. Le trait y est tout aussi soigné, même si je n'ai pas apprécié l'abondance de trames et le hachurage parfois un peu médiocre. Là aussi nous trouvons une confrontation entre une organisation gouvernementale du côté de la Justice, à première vue en tout cas, et de dangereux rebelles hors-la-loi qui menacent la population. Ici aussi, nos deux héros évoluent de missions en missions quoique, pour le moment, aucun fil conducteur plus global n'ait vraiment eu le temps de se mettre en place. Ceux qui ont aimé FullMetal Alchemist et quelques autres shonen récents devraient donc théoriquement être séduits. En effet, le dessin est bon, la narration efficace, le scénario assez prenant malgré quelques clichés. La curiosité pousse à lire la suite. Pourtant, ce manga ne m'a pas convaincu car il est gâché par deux défauts qui m'ont un peu rebuté. Tout d'abord, les personnages sont peu charismatiques. A commencer par l'héroïne elle-même, Machina, est assez détestable. Très puissante parce qu'héritière d'un clan mystérieux (grosse ficelle scénaristique bien pratique pour un scénariste sans originalité), elle est arrogante, imbue d'elle-même et de ses capacités, et totalement dépourvue d'empathie envers les autres êtres vivants qu'elle considère comme des outils. C'est une personnalité voulue par l'auteur, mais elle est trop caricaturale et agaçante. Wataru Karasuma fait le choix de donner des personnalités très marquées, voire excentriques, à tous ses personnages, mais ils se révèlent du coup soit pénibles soit dépourvus de crédibilité malgré tous les effets de manche dont fait preuve l'auteur pour les rendre aussi cools que possible. Mais le défaut principal à mes yeux est ce côté fortement racoleur dont fait régulièrement preuve ce manga. A croire que Wataru Karasuma était auteur de manga hentai auparavant ! Il passe son temps à dénuder ses personnages féminins ou à exhiber leurs attributs dans des poses lascives. Cela passerait si c'était du simple fan service : petites culottes, poses sexys, etc... Le vrai soucis, c'est que ses personnages féminins sont quasiment tous des enfants ou des femmes au physique de jeunes filles à peine pubères. Du coup, aussi sexys que soient leurs poses, aussi galbées que soient les fesses de Machina, c'est franchement malsain. Pourquoi cette obsession déplacée pour les petites filles nues ? D'autant que c'est 100% inutile dans le cadre de l'intrigue ! Ca m'a franchement gâché une partie de ma lecture. J'espère que le scénario fera preuve d'un véritable intérêt par la suite car j'aurais du mal autrement à passer outre mon rejet pour ce racollage pervers.

30/04/2010 (modifier)