Le Gardien des Enfers

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Venez tous jouer avec Grégoire, le troubadour qui défie les forces les plus sombres de la terre. Car les occasions de se distraire sont rares aux Enfers...


Séries avec un unique avis

À la fin du Moyen Âge, le 15ème siècle est une époque de progrès alchimique et philosophique. Grégoire est un poète itinérant qui découvre au détour d'un bois un terrible guerrier à l'œuvre, le gardien des Enfers. À la suite d'aventures variées, il rencontre la jolie Ignès avec laquelle il parvient à vaincre ce guerrier et à le renvoyer aux Enfers. En récompense le maître des neuro-alchimistes, le poète François Villon, lui explique tous les ressorts de l'intrigue à laquelle il a été mêlé.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 2004
Statut histoire Une histoire par tome (Série terminée) 1 tome paru

Couverture de la série Le Gardien des Enfers © Albin Michel 2004
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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17/04/2010 | Belhou
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Par Belhou
Note: 3/5

Encore une énième série d’heroic fantasy, me direz vous. Néanmoins, le gardien des enfers est un tantinet plus subtil. On s’intéresse aux espoirs scientifiques de la renaissance, et ces implants devant contrôler le cerveau humain. L’ère de l’or devient l’ère de la grenouille, avec ces mystérieux Tadpoles. Nous suivons Gregoire, un troubadour qui se retrouve embarqué dans un curieuse aventure : on lui a confié une épée pour vaincre le gardien des enfers, mais il ne sait pas de quelle façon s’en servir. Je trouve personnellement que les deux Eric (Puech et Gratien) ont fait du bon travail : les dessins sont vraiment très jolis, dans la veine d’ Arawn ou encore de « Le Banni », et les couleurs offrent un rendu superbe. Le scénario reste dans une veine médiévale fantastique, avec des différences par rapport aux autres productions exploitant ce même filon (industrie Soleil, entre autres), mais cela reste assez simple, et le thème des Tadpoles n’est pas assez exploité. J’ai néanmoins passé un bon moment de lecture, et les amateurs de ce style de bande dessinée en seront tout aussi enchantés. Une particularité : le héros parle en vers, ce qui peut agacer mais qui est original. Certains autres personnages de cet album utilisent le même style de parole. Malheureusement, le personnage principal est assez détestable, je n’ai pas réussi à m’attacher à lui. Un bon album, qui n’instaure certes pas un genre nouveau, mais que vous pourriez apprécier si vous avez une heure à tuer. Cet album, bien qu’il porte un titre, n’a pas de suite. La conception graphique est l’œuvre de Luc Doligez, et le lettrage est de Julie. À lire, mais l’achat (13€90) est un tantinet exagéré, pour un album qui se lit vite.

17/04/2010 (modifier)