Vague à l'âme

Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)

Dans un recueil de quatre one-shot, sur le thème de l’été, s’enchaînent des histoires douloureuses. Entre rêve et fantastique, Mari Okazaki dépeint pertes et deuils, principalement du point de vue des femmes : finir une relation amoureuse intense, perdre l’homme que l’on a aimé, perdre son enfant, être perdue et désemparée…


Josei ou Redikomi

Dans un recueil de quatre one-shot, sur le thème de l’été, s’enchaînent des histoires douloureuses. Entre rêve et fantastique, Mari Okazaki dépeint pertes et deuils, principalement du point de vue des femmes : finir une relation amoureuse intense, perdre l’homme que l’on a aimé, perdre son enfant, être perdue et désemparée…

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 22 Mars 2006
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Vague à l'âme © Delcourt 2006
Les notes
Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)
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27/09/2009 | Erik
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Par gruizzli
Note: 2/5
L'avatar du posteur gruizzli

Un shojo parfaitement dans les codes du genre, niveau dessin comme niveau histoire. C'est quatre histoires autour d'état d'âme et de jeunes filles, entre rupture, mort et questionnements sur les relations. Sans être franchement mauvais, j'ai trouvé ça très moyen voir même ennuyeux. Les jeunes filles se posent des questions sur leurs relations avec des garçons, leur vies et ce qu'elles vont en faire mais globalement j'ai surtout trouvé que c'était des jeunes qui se prenaient trop la tête pour pas grand-chose. J'ai souvent l'impression que c'est souvent le cas avec des shojos. La première histoire explore les relations que quatre femmes ont entretenues avec le même homme, traçant un portrait de celui-ci mais c'est surtout l'impact qu'il aura eu sur chaque vie. Et j'ai eu l'impression de voir des personnages incapables de gérer leurs vies ou d'imposer des choix. L'auteure privilégie beaucoup les métaphores (les boites dans le premier récit, le pingouin dans le second) et les utilises pour son propos. Sauf que c'est pas très clair (le deuxième récit me donne l'impression de faire la métaphore d'une séquestration) et que les états d'âme permanent me fatiguent. Ajouté au dessin franchement très shojo, dans le mauvais sens du terme, et le fait que les questionnements sur les hommes et les femmes puent le vieux sexisme (les femmes sont gnagna, les hommes sont gnagna …) avec des petites cases bien rangées. J'apprécie tout de même de voir certains détails plus singulier, comme la jeune femme call-girl SM, un métier rarement représenté. Donc voila, c'est trop planplan et trop compliqué pour pas grand chose, les histoires ont des fonds qui auraient pu m'intéresser mais globalement je m'en foutais de ces personnages. Question shojo, je continue de trouver Nana bien plus impactant niveau personnage, et Solanin me semble plus réussi sur la question du mal-être des jeunes et dans un couple. Oubliable et oublié, semble-t-il.

12/10/2023 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

Ce recueil se compose de quatre petites histoires, toutes sur le thème des relations adolescentes homme/femme: « Les vacances de l'été 1996 », « Conte allégorique de la salle de bains », « Conte de fées estival » ainsi que « Pierrot ou le tonnerre d'applaudissements ». Le dessin et le traitement des sujets sont voulus délicats et poétiques par l'auteur, ce qui n’enlève rien à la tristesse qui les imprègne ce qui explique également le titre "vague à l'âme". Pour ma part, j'ai trouvé le graphisme un peu trop dénudé de détails. La première histoire m'a totalement achevé sur place. C'est d'une niaiserie à faire pâlir une relation amoureuse. L'auteur ira plus loin dans l'une de ces nouvelles en faisant apparaître une jeune fille venant de nulle part. Le thème des mondes décalés n'est pas très loin. La réalité semble bien éloignée de toutes ces préoccupations. Je ne suis pas sûr que cela pour effet de crédibiliser ces histoires. Bref, le drame amoureux teinté de fantastique avec des histoires qui n'existent pas et qui sont autant de réflexions et de souvenirs vaguement personnels. J'ai conscience que je ne suis pas le public visé ce qui explique peut-être ma critique.

27/09/2009 (modifier)