Bahamas

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Sombres histoires policières dans l’Amérique des années ‘50.


1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Denis Lapière Echo des Savanes Ligne Claire

Le duo Stassen – Lapière nous propose plusieurs courtes histoires. Un point commun ? Elles tournent toutes très mal, pour notre plus grand plaisir.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1988
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Bahamas © Albin Michel 1988
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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25/03/2009 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Agecanonix

Après avoir signé son premier scénario pour Maltaite avec Mono Jim, Lapière imagine cette fois pour Stassen 5 récits courts qui ont été proposés en avant-première dans l'Echo des Savanes en 1987. Si Mono Jim se plaçait sous le signe de l'aventure à l'ancienne typique des vieilles bandes franco-belges des années 50, ici, pas de ton rétro, c'est beaucoup plus tragique ; ces 5 histoires se révèlent noires et cyniques, voire cruelles, leurs chutes sont surprenantes car elles sont dramatiques, c'est un ton peu habituel dans la BD encore en 1987. Malgré un manque de profondeur, ces 2 jeunes auteurs qui allaient plus tard se faire une réputation, réussissent plutôt bien leur galop d'essai. Stassen étant quasiment débutant, il adopte un trait très séduisant de type Ligne Claire dont la stylisation lorgne entre les graphismes de Ted Benoit et de Van Den Boogaard, j'avoue que je préfère nettement ce style à celui très appuyé et plus schématique qu'il aura plus tard, comme dans Le Bar du vieux Français. Un album sympathique mais pas inoubliable.

07/06/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

De courtes histoires policières composent ce « Bahamas », œuvre de jeunesse du duo Stassen-Lapière. Particularité de ces histoires : elles sont sordides et se terminent souvent très mal. Ce qui n’est pas si fréquent dans la bd traditionnelle. Les développements sont réduits au strict minimum par manque de place, et je le regrette, car certaines idées sont excellentes. L’album souffre donc d’un manque de développement tant narratif que psychologique, ce qui constitue sa grosse faiblesse. Le dessin de Stassen, tout comme pour Bullwhite, était alors franchement inspiré de la ligne claire. Il est simple mais correct. J’aurais cependant été curieux de voir ces sombres histoires illustrées par un Moynot. Elles y auraient certainement gagné en noirceur et auraient alors pu prendre une autre dimension. A noter que le nom du dessinateur mentionné à la fin de la première histoire est « Dean Marlowe ». Je pense que Stassen a bien fait de rapidement reprendre son véritable nom (Dean Marlowe, je vous jure ?!?)

25/03/2009 (modifier)