La Dernière lune

Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)

En 1947, un savant fou au service de l'armée nazie s'apprête à détruire le monde.


Coupés du monde... L'Océan pacifique Rodolphe Serge Le Tendre

1947. Suite à un accident d'avion, un jeune industriel français et son pilote échouent sur une île perdue au milieu du Pacifique Mais leur engin a échoué sur l'île voisine et, malgré les avertissements des autochtones, nos valeureux héros décident de vérifier s'il ne subsiste aucun survivants. L'île se révélera alors bien mystérieuse ...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Juin 1996
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Dernière lune © Le Lombard 1996
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)
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03/03/2009 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Noirdésir

Emprunté au vu du casting d’auteurs, cet album m’a franchement déçu. En fait, c’est le genre de truc qui passe si de l’humour, de l’autodérision lui donnent des airs de pastiche. Mais là, non, ça semble être quelque chose de sérieux. Et donc, ben ça n’est vraiment pas bon. Un reconnait quelques ressemblances avec James Bond (le héros infaillible démontant les pires machinations, aidé par une brune plantureuse qui trahit l’autre camp, dans des décors exotiques). Mais là aucun humour, et surtout aucune crédibilité (dans les grandes lignes comme dans les détails d’ailleurs !). Un riche homme d’affaires se retrouve sur une île perdue après que son avion se soit écrasé (je passe sur les détails, mais rien n’est crédible pour ce crash, du sauvetage du héros à la localisation de l’avion après le crash, quasi intact et sur une autre île !), il est fait prisonnier – comme beaucoup d’indigènes des îles environnantes, car, forcément, cette île est un repaire de Nazis, qui fourbissent, sous la férule d’un savant très nazi et très con (et fou), un plan machiavélique (et pour le coup invraisemblable) pour détruire une bonne partie de l’humanité et ainsi la régénérer. Bon, le canevas sent le déjà vu, on part surtout sur du décalé, façon série fin d’alphabet, mais en fait non. L'intrigue fait très datée (et les autochtones carrément caricaturaux ne dépareilleraient pas dans une histoire publiée quelques décennies plus tôt). En fait, le héros va bien sûr tout résoudre, éliminer les méchants, empêcher la catastrophe, avec l’aide de la collaboratrice du savant, une femme superbe qui, sans que l’on ne sache pourquoi, trahit (en se comportant comme une tueuse – un poignard glissé dans sa jarretière !). La fin est tellement abrupte et facile que c’en est caricatural. Le résumé précise que ça se passe en 1947, mais un dialogue parle de dix ans après la mort d’Hitler (1955 donc !?), on ne sait pas comment un sous-marin nazi peut encore traverser les océans à cette époque pour ravitailler cette île (complètement perdue, mais qui ne manque ni de ravitaillement pour les nombreux soldats, ni d’électricité et autres carburants !). Ajoutons que le dessin est très moyen, et la colorisation un peu baveuse et datée. Bref, on a là un album oublié (même par leurs auteurs je pense), et je comprends pourquoi.

27/02/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Le scénario est tellement cliché que je me demande si ce n'était pas fait exprès. Après tout, j'ai déjà lu et vu des œuvres qui reprenaient plusieurs codes d'un genre pour faire un homme et si c'est le cas ici je trouve que c'est raté. Le scénario ne m'a pas du tout passionné et encore moins les personnages qui sont complétement stéréotypés. De plus, comme le dit Mac Arthur, le dessin est brouillon. On dirait que le dessinateur possède assez de talent pour avoir un dessin au mieux pas mal, mais qu'il gâche tout en dessinant à la va-vite.

17/05/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Avoir Rodolphe et Le Tendre comme coscénaristes aurait dû s'avérer être un gage de qualité. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'avais à l'époque acquis cet objet. Malheureusement, il m'a fallu déchanter. « La dernière lune » est une sorte de pastiche des films de James Bond. Un héros jeune, beau, flegmatique et intrépide affronte un savant fou désireux de détruire le monde : c’est tellement caricatural que ce ne pouvait qu’être délibéré de la part d’auteurs aussi avertis. Ceux-ci ont beau ne pas trop se prendre au sérieux, le résultat est quand même plutôt quelconque. Certes, il y a une volonté d’assumer cet esprit « série Z », mais il n’y a pas de vrai décalage ou de totale dérision dans le traitement du sujet. Nous avons donc bel et bien droit à… une série Z sans grand intérêt mais pas épouvantable non plus. Le genre de truc qu’on lit sans y penser, histoire de patienter dans la salle d’attente d’un cabinet dentaire. Au niveau dessin, connaissez-vous Parras ? Pour ceux à qui ce nom dit vaguement quelque chose, sachez qu’il a également dessiné la série Le Lièvre de Mars. Si cela ne vous dit toujours rien, sans vouloir être méchant envers l’artiste, je pense que vous n’avez rien raté. Parras a vraiment un trait brouillon qui me donne l’impression d’être fait à la va-vite (alors que je suis convaincu du contraire). La colorisation étant également assez moche à mes yeux, vous comprendrez que l’ensemble ne m’a pas non plus séduit par son aspect visuel. Un petit 2/5, en résumé.

03/03/2009 (modifier)